Ellen Love Vaman |
Ce texte
est dédié à tous ceux qui se jugent, se dévalorisent, passent leur temps à
focaliser sur tous ce qui est en échec dans leur vie. Il n’y a pas trente six
solutions. Tant que vous porterez un regard négatif sur ce que vous êtes, votre
vie sera pourrie, remplie de culpabilité et de souffrance. Je ne suis pas en
train de dire que c’est facile de changer, mais c’est possible. Si j’ai pu le
faire, tout le monde le peut. C’est juste une question de choix. Chacun porte
en lui plusieurs entités, facettes, voix qui passent leur temps à se
manifester, le plus souvent, sous forme de conflit.
Quand on
prend conscience de ce bavardage intérieur, on est déjà dans le recul, on se
situe en spectateur et on peut donc se désidentifier de toutes ces voix
discordantes. Il y a les pensées qui arrivent et en même temps, on est
conscient de ces pensées. Cette part de nous est la conscience, l’aspect divin
et éternel de qui nous sommes. Dans le papotage intérieur, chaque entité va
défendre son point de vue, ses croyances. Je parle d’entités parce que chacune
de ces voix peut devenir un vrai tyran si nous croyons être seulement ces
aspects de soi. Il y a celle qui critique systématiquement, celle qui dit
« tu devrais », « il faut », « fais pas ci, fais pas
ça » ; il y a celle qui dit « la vie devrait être une joie
permanente », « je crois en mes rêves », « je ne suis pas
seulement de la chair », il peut y en avoir un paquet qui vont tour à
tour, influencer notre comportement et nous plonger soit dans la joie, soit
dans la déprime. Nul besoin de croire en Dieu, au fait d’être humain divin pour
être capable de distinguer ces entités. Nos pensées se regroupent selon des
croyances et forment comme des corps énergétiques qui prennent le pouvoir sur
nos vies. Mais, la bonne nouvelle, c’est que nous pouvons choisir de suivre une
de ces voix plutôt qu’une autre, dans un premier temps. Puis finalement, les unifier de façon à ce qu’elles
s’entendent et soient guidées par l’aspect de nous qui est toujours là, qui ne
juge pas, qui est dans l'amour inconditionnel et la paix.
C’est ce
qu’on peut appeler notre présence divine, dieu, la source, l’ange intérieur,
peu importe, il existe en nous, un témoin de tout ce que nous vivons et
ressentons.
Nous ne
sommes donc pas uniquement nos pensées. La plupart de celles-ci ne nous
appartiennent même pas, elles viennent de notre éducation, de la société, de
notre environnement, de vies antérieures...Malgré tout, nous devons
apprendre à les gérer. En commençant par faire un ménage intérieur, en libérant
tout ce qui nous cause de la souffrance, tout ce qui nous ramène vers le bas,
tout ce qui n’est pas de l’amour de soi, on peut y voir plus clair.
Il y a
plusieurs techniques simples pour retrouver l’amour de soi. J’en ai déjà parlé
mais un rappel n’est pas de trop.
Faire
une liste de ses qualités.
Noter
les moments agréables dans la vie, dans la journée.
Se
focaliser premièrement sur ce qui est positif.
Il n’est
pas question d’ignorer ce qui est "négatif" mais de ne pas
l’amplifier en y pensant puisqu’il est question dans un premier temps, de
retrouver de l’estime personnelle. Ensuite, en libérant la croyance du bien et
du mal, on pourra passer à l’acceptation de ce qui est avec plus de facilité.
On ne
peut changer le monde mais on peut changer son regard sur lui. Il s’agit de
changer déjà son regard sur soi-même puisque toute critique de l’extérieur
vient d’une auto-critique.
Quand on
se fie à son intuition, son cœur, on finit par se rendre compte que toutes ces
voix intérieures qui ne sont pas notre vraie nature, compliquent
considérablement notre parcours qui pourrait être joyeux si nous acceptions de
suivre nos désirs les plus sincères, sans honte, tabou ni culpabilité.
Quitte à
avoir des croyances, autant nourrir celles qui amènent la joie, la liberté et
l’épanouissement. Le mental peut se déconditionner et se reconditionner dans un
premier temps.
Les
séances d’EFT, bien qu’elles paraissent trop simplistes pour être efficace, fonctionnent. Je peux en témoigner pour l’avoir expérimenté et je continue de l'appliquer dès que le besoin se fait sentir. Quand je sens qu'un comportement est issu du manque de confiance en soi, par exemple. Je remets en ligne les
vidéos qui expliquent le principe et il suffit d’adapter la technique à
l’intégration de l’amour de soi. Le processus consiste à affirmer l’ensemble
des données, des croyances que nous avons tout comme le désir de changement que
nous voulons. C’est une mise à plat d’une situation, dans le présent, de façon
honnête. Ainsi, les phrases prononcées peuvent être les suivantes :
« Bien
que je me critiques et que je me juge, je veux arriver à m’aimer sans
conditions »
« Même
si j’ai une mauvaise estime personnelle, je veux apprendre à accepter tout ce
que je suis »
« Même
si je m’insulte, si j’ai une image négative de moi, je veux être capable de
voir mes qualités et avoir de la tendresse envers moi »...
L’idéal,
c’est de faire ses propres phrases, celles qui correspondent à votre situation,
de façon la plus sincère possible. Ensuite, en prononçant ces phrases tout en
faisant les tapotements, le corps physique, les différents corps, intègrent,
impriment ce qui est entendu. Je le répète, ça n’est pas parce que c’est un exercice simple, que ça ne marche
pas. J’ai toujours cru, et le crois encore que les principes divins, les lois
universelles, sont d’une extrême simplicité et qu’un enfant peut les comprendre
facilement. D’ailleurs, ils les vivent chaque jour. Ils sont dans le moment
présent, dans leur corps physique, jouant à « être » sans tabou, sans
complexe, sans jugement, juste pour le plaisir de jouer, d’être, d’expérimenter
la matière, de ressentir des émotions. En tant qu’adultes, nous nous coupons de
cet aspect de notre personnalité et perdons ainsi nos rêves, notre
enthousiasme, notre joie de vivre. On se créé tout un tas d'obligations qui n'ont aucun fondement véritable et sont l'expression de notre mauvaise estime personnelle. Il n’est pas question de devenir débile mais
d’ajouter de l’insouciance à sa vie. De dédramatiser ce que nous vivons, de
voir ce qui en nous, peut nous procurer de la joie, nous élever vers des
fréquences vibratoires qui vont refléter l’état d’esprit que nous voulons nourrir.
Puisque cette vie est éphémère, puisqu’elle aura une fin, autant remplir
l’espace entre vie et mort, des plus belles choses, des plus beaux moments.
Ensuite, le fait d’accepter ce qui est, permet de relativiser ce qui nous semble
désagréable d’un premier abord. Quand nous arrivons à prendre du recul sur les
situations, nous pouvons voir que même quelque chose de chiant est une
expérience enrichissante qui nous apprend sur nous mêmes, nous permet de voir
que nous manquons d’amour de soi. Sachant cela, on peut déjà se détendre face à ce qui arrive et l'aborder sans être submergé par les émotions.
L’EFT
peut aussi s’appliquer pour se déconditionner de la tendance à voir les choses
de façon dualiste.
« Même
si je range les choses dans des cases « bien », « mal », je
comprends que c’est une prison de laquelle je veux sortir »
« Même
si j’ai du mal à me libérer de cette notion bien/mal, je me pardonne et
persiste à vouloir être dans la neutralité. »
« Même
si j’aie du mal à croire qu’il me faille libérer cette notion, même si ça me
fait peur, je veux essayer de le faire juste pour voir si ça change ma
vie »
Plus
vous serez sincère jusque dans vos doutes et plus les choses pourront changer.
Le simple fait de faire cet état des lieux, permet de se désidentifier des
pensées, des croyances, de les extérioriser. Puis le constat que l’on peut changer ses croyances,
amène à se dire que nous avons le pouvoir de choisir en quoi nous voulons
croire.
Je ne
veux pas me la péter à faire croire que je suis totalement dans l’acceptation
de ce qui est mais, j’ai déjà fait un immense pas, dans l’acceptation de ce que
je suis. Je ne me suis pas désidentifiée de tout ce qui se vit en moi mais le
fait d’avoir un regard amoureux sur ces différents aspects de qui je suis, me permet d’être
plus détendue et me facilite énormément la vie puisque celle-ci se forme selon
mes croyances.
Nous
pouvons choisir le bien-être par le simple fait de se focaliser sur les pensées qui
nous procurent de la joie.
Nous sommes constitués pour trouver l’équilibre et
l’harmonie, nous avons tous les outils intérieurs pour ce faire. Notre corps
physique, nos cellules se régénèrent en permanence. L’équilibre
souffrance/plaisir, se créé en nous par automatisme de survie. Il n’y a donc
pas à critiquer ce processus naturel qui peut nous amener à l’addiction. Tant que
nous critiquons une situation, la jugeons, nous ne pouvons pas avoir un regard
objectif dessus. Dès qu’on se dit : mes corps sont parfaits et recherche
un juste équilibre selon leur connaissance respective et je peux les aider à
trouver une façon plus saine ou moins violente de le faire, ça suffit à libérer
le jugement et on peut alors trouver des solutions éclairées, inspirées.
Proclamer et intégrer cette croyance sans attendre de réponse immédiate mais en
amplifiant la confiance en la vie, en la bienveillance de nos aspects divins,
amènera des solutions faciles et évidentes qui nous libérerons des pièges
apparemment les plus fermés. Le désir de la source intérieure, le mouvement de
la vie, reliée à tout ce qui est, c’est d’expérimenter la vie, d’apprendre dans
la joie et la légèreté, à harmoniser tout ce que nous sommes, à unifier nos
aspects apparemment contraires mais qui en fait se complètent magnifiquement.
Voici
donc les vidéos qui expliquent le processus de l’EFT et les endroits où
tapoter. Encore une fois, ça n’est pas parce que c’est simple que ça ne
fonctionne pas. Dans la nature, tout est limpide, coule de source et à moins que l'humain n'intervienne, tout s'épanouit cycliquement, sans effort. Même si les
principes de création de la vie peuvent paraître complexes, ils sont toujours
issus de l’amour dans un désir d’expansion. L’harmonie intérieure et
l’acceptation de soi, sont des clefs de sagesse faciles à appliquer et elles
ouvrent en grand le cœur et la conscience. Quelqu’un qui ne croit pas être issu
de la source mais dont le cœur est ouvert, qui s’aime et qui fait confiance à
la vie, s’élève naturellement, s’épanouit. Notre tendance à vouloir compliquer
les choses et surtout notre manque d’amour de soi nous coupe en apparence de la
source d’amour et de lumière (connaissance) que nous sommes de toute éternité.
Mais tout est en nous pour que nous réalisions notre bonheur. Tout nous est
donné pour faire de notre vie, un hymne à la joie, l’amour et la beauté.
Séance d'EFT décrite par Jean Michel Gurret
« Comment
formuler une phrase ? » 2mn
Vous pouvez voir cette vidéo sur la page YouTube où vous en trouverez d'autres de Jean Michel Gurret et d'autres personnes. J'ai mis celles qui me semblent être la base expliquée de façon neutre.
Perso, comme j'ai testé et approuvé, je n'utilise pas l'échelle d'intensité de l'émotion. Le fait de faire régulièrement ces séances et encore plus quand une émotion liée au problème survient, est la garantie du succès de cette méthode.
« Description
de la phase de préparation » 2mn
« Déroulement
de la ronde des tapotements » 4mn
Personnellement, je répète l'ensemble des phrases à chaque tapotements. Chacun le fait selon son ressenti.
C’est
une technique de soin élaborée par un médecin américain qui s’occupait des
vétérans du Vietnam, traumatisés par tout un tas d’images horribles et en plus
addicts aux drogues données par l’armée, pour les rendre plus efficaces,
destructeurs, en les désensibilisant. Toute technique visant à ramener l’attention
vers le corps physique, le ressenti, est un moyen de se libérer du mental en
approchant ce qui en nous ne ment pas. Nos sensations irréfléchies sont
toujours vraies, elles sont un langage de l’âme, un signal.
Un petit
truc en plus, à ceux qui se croient fainéants parce qu’ils dorment beaucoup en
ce moment, essayez de voir les choses différemment. Notre corps mental nous
coupe de notre divinité par ses questions, ses jugements. Quand nous dormons,
une part de nous, le corps astral peut être enseigné puisque le mental est au
repos et ne peux plus interférer.
Je
demande avant de dormir, à être éclairée sur un point, à intégrer quelque chose
en particulier. Par exemple : « Je demande à aller dans le temple de
la guérison afin de libérer facilement tout jugement à mon égard » ou
encore, « Je demande à être enseignée, éclairée », « Je demande
à ressentir mon âme, cet aspect de moi qui sait qu’il n’y pas de séparation, que
je suis toujours connectée à la source divine ». Peu importe la question,
en ayant la foi d’un enfant en se disant
que c’est possible d’être éclairé, enseigné, et en laissant venir les réponses,
ça arrive effectivement. A travers ce que nous sommes, la source de toute vie
s’expérimente, apprends à se connaître, notre humanité n’est pas inférieure à
notre divinité, elles se complètent amoureusement et il ne tient qu’à nous de
choisir d’y croire, pour que cette belle vérité se manifeste. Un des avantages de
libérer cette notion de bien et de mal, c’est de pouvoir considérer le divin
comme l’égal de l’humain. La hiérarchie est une notion qui va de paire avec la
vision dualiste. Tout ce qui divise est une illusion, née du mental mais
celui-ci n’est qu’une facette de qui nous sommes, il n’est pas notre être
véritable.