Levée
depuis 4h30 du mat, j’ai sauté du lit avec enthousiasme. La nuit entrecoupée de
réveil pour aller évacuer m’a indiquée que l’épuration continuait. C’est le
même processus que cet hiver. Comme le mental est au repos, les ajustements se
font plus facilement et je finis par me dire que celui qui n’a aucune
connaissance de l’ascension mais vit selon son cœur, n’a pas besoin de savoir
pour s’élever. Si je n’avais pas cette manie de vouloir comprendre, le
processus se ferait simplement, par le lâcher prise. D’un autre côté, avec
l’enfance que j’aie eue, s’abandonner au flux intérieur sans aucune résistance
serait difficile sans la connaissance de l’humain divin. Je remets encore en
question le choix de mon âme ! C’est plutôt ma difficulté à taire le
mental qui suscite ce genre de réflexion mais comme en toute chose il y a son
contraire, il me suffit de maintenir la foi en cette phrase magique :
« Tout est bien ».
La
période étant au nettoyage, je me suis mise à faire le tri dans les messages
sur le bureau. Le fait de ne plus avoir besoin de lire ce que disent les autres
à propos du divin, me montre ma progression vers l’autonomie. Même au niveau
matériel, ça commence à être mieux. J’arrive à négocier mes fraises et même si
ça n’est pas grand-chose, c’est plus le fait d’apprendre enfin à se valoriser,
à oser recevoir qui est intéressant. L’amour inconditionnel de soi libère tant
de peurs, que la vie devient toute autre. Le simple fait d’avoir écouté mon
envie de repos toute la journée d’hier, a guéri des blessures de rejet tout en
rendant la relation à mon enfant intérieur beaucoup plus intime. Je dois dire
que je suis heureuse qu’il s’exprime avec confiance. Plus je voulais ignorer
son existence et plus il se manifestait en force et me rendait la vie
impossible.