mardi 22 janvier 2013

Mercredi 9 janvier, l'énergie de l'amour



 
Ce matin, 4h, je suis d’une légèreté vivifiante ! 
Le simple fait d’être revenue à la base de ma foi, à la simplicité de l’essence de mon être, me fait planer à 10 cm du sol ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plutôt ?
Parce que l’ego aime à suivre des pistes compliquées, à chercher des complications, des explications toujours plus complexes, bref, il aime être sur le devant de la scène.
Je peux voir le scénario qui lui permet de s’imposer. Le réveil du corps de souffrance lui redonne tous l’espace et les moyens de redevenir le chef...

Je dis le réveil du corps de souffrance, mais ça peut tout aussi bien être l’ego qui en imite les comportements. Puisque j’ai maintes fois constaté l’efficacité des techniques de libération par l’envoi d’amour et de lumière de ma présence divine, il me semble que je me sois laissée aveuglée par l’ego et que mon corps de souffrance ne fasse plus partie de ma vie.
L’amour, cette énergie magique, réparatrice, créatrice de vie, mouvement de celle-ci, constitution de base de toute création, a tous les pouvoirs.
J’avais oublié qu’elle est le principe actif dans toute méthode, technique, méditation…
C’est elle qui donne l’élan à notre âme pour venir se réincarner sur terre, malgré les nombreuses vies de galère, de souffrance. 
C’est elle qui  permet à la source de nous accorder la liberté de choisir, le libre arbitre, malgré notre grande capacité de destruction, d’errance.
C’est elle qui donne la vie à l’être humain, malgré que nous ignorions ce qu’elle est vraiment et que l’idée que nous nous en faisons n’est même pas le dixième de la vérité.  
Elle apporte la paix aux cœurs meurtris, la joie de vivre à l’enfant qui vit dans l’instant présent, elle est la plus nécessaire pour chacun, la quête de tous.
Même le plus endurci d’entre nous n’aspire qu’à en être rempli, à la sentir circuler en lui et autour de lui.
Son absence rend malheureux jusqu’à vouloir la mort.
Et même les humains les plus comblés matériellement ignorent le bonheur s’ils ne la reconnaissent pas en eux-mêmes et ne la laisse s’exprimer.
Elle ne s’achète ni ne se vend.
Elle est la vie dans nos cellules, la vraie, la vie éternelle, le mouvement de l’être, les battements de notre cœur.
Elle est élan, passion, désir, que chacun exprime à sa façon selon sa compréhension.
Raison d’être de chacun ici-bas, objet d’étude de nos incarnations.
Elle est partout, en tout, en notre cœur avant tout et pourtant nous la cherchons ailleurs. 
Plus on s’éloigne de cet organe sacré, de ce centre au milieu de tout et plus on se perd dans l’illusion de la dualité. 
Même les mots sont bien faibles pour dire sa grandeur, sa beauté, ses pouvoirs illimités.
Elle est le divin en chacun, l’étincelle qui ravive et embrase les cœurs à la manière d’un feu.
L’humain s’en est tellement éloigné que même d’en parler est devenu tabou.
Amour galvaudé, dévié, incompris, réduit à l’expression romantique, que l’on croit être le privilège de deux cœurs humains. 
Que l’on a limité aux relations de couple, à la maternité, à la famille. 
Que l’on a enfermé dans ces interactions, emprisonné dans des conditions, des devoirs, des obligations…
La bonne nouvelle c’est qu’elle reste présente, disponible, n’attendant que notre accord pour s’exprimer simplement, discrètement, silencieusement tout autant qu’avec passion, emphase, ou dans l’extase.
Elle est dans un sourire, un regard, s’exprime dans l’échange, ne se limite jamais, choisi de circuler entre tous les êtres au cœur ouvert ou fermé, sans distinction d’âge de genre, de couleur.
Moteur de la création, substance de la joie, de la contemplation, de la méditation, dans la connexion de l’humain et du divin qui anime chacun. 
Elle se plait à circuler en nous, à remplir tous nos corps et ce n’est que notre résistance à la laisser couler qui nous rend malade, dépressif, malheureux.
Nul besoin d’être deux puisqu’elle vibre en notre cœur. C’est en nous aimant sans condition qu’elle redevient ce qu’elle a toujours été, une énergie de vie qui se plait à rayonner, circuler librement.
Même quand on n’y croit plus, elle est toujours présente. Ce n’est que notre oubli de ce qu’elle est en vérité qui nous plonge dans le noir.
Elle est lumière inextinguible qui donne la brillance à toute chose, depuis notre regard enflammé par elle, jusqu’aux étoiles, aux soleils. 
Elle n’a pas de limite, ni de fin.
L’accepter en son cœur, la laisser s’exprimer nous adoucit, nous guérit.
Même si on la croit absente, le simple fait de l’appeler, de la nommer, en ravive la vision, la sensation, la présence. 
C’est la plus douce des thérapies, la plus facile qui est à portée de main, à portée de cœur, en chaque être humain.
Pour toutes ces raisons, je l’appellerais chaque jour à circuler en moi, à rayonner de tous ses feux, sur tous mes corps, à s’activer pleinement en chacune de mes cellules. 
Je le ferais jusqu’à la sentir vibrer en moi, jusqu’à la voir rayonner.
C’est cette énergie tendre, douce, vitale qui m’a guéri de tant de peines, qui continue de m’ouvrir le cœur, qui m’appelle à être, à m’épanouir, qui me donne la motivation d’être et d’agir.
C’est en acceptant ce qui est, ce que je suis, sans aucune condition, que je la laisse agir, me remplir et redonner la vie à tout ce que je suis.
Elle est une lumière qui ouvre la conscience et permet de comprendre avec le cœur. 
Elle amène la tolérance, la patience, l’espérance.
Elle déplace des montagnes, accomplit des miracles, bouleverse les lois de la physique.
C’est notre plus grand pouvoir dont je veux me remplir, que je veux activer, chaque jour de ma vie.
Dès que je retombe dans les pièges de l’ego, que je critique, juge, compare, divise, que je me croie victime, me plaint de ce qui est, l’appel de sa vibration, l’éveil, l’activation de cette essence qui est ce que je suis, me ramène en mon centre, au cœur de tout mon être ; là où tout est parfait, beau, sublime, vivifié.
Là où je me reconnais humain divin en croissance perpétuelle, immense, infini, éternel. En quelques mots, je peux renaître à ce que je suis en vérité, un humain divin constitué d’amour et de lumière. 
En mon cœur animé de cette énergie divine, Je Suis ce que je suis, le reste suis, tout en moi et autour s’accorde, s’harmonise à cette mélodie. 
La vie devient un chant permanent, une joie de tous les instants.
Il me suffit de dire OUI, je veux aimer et être aimée, je veux être en mon cœur.

Quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ (mormons) et que j’allais au pupitre témoigner comme nous avions l’autorisation de le faire, un dimanche par mois, je ne faisais que parler de l’amour immense de Dieu, et chaque fois mon cœur grandissait, j’en oubliais les mots prononcés. 
Seule cette énergie magnifique s’écoulait en moi et ça me suffisait.

Je veux retrouver ce ressenti, je veux vibrer à nouveau, illuminer tout ce que je suis.
Je veux me rappeler que tu es en mon cœur pour toujours, belle énergie de la source, de toute vie. Là est la grâce divine.
Accepter que tu guérisses tout ce qui doit encore l’être sans même que je te dise où aller. Puisque je sais que tu sais et qu’il me suffit de t’aimer, de te faire confiance, de me souvenir qui tu es, qui je suis en vérité pour te laisser circuler en tous mes corps et réaliser la plus haute alchimie, la fusion de tout ce que je suis.
Je veux que par l’expression de ta vraie nature en moi, chacun puisse te reconnaître en lui-même. 
Je veux être toi, te porter, t’amplifier par mon simple désir, par le pouvoir du verbe, par l’ouverture du cœur. 
Je veux être ta voix, ta vibration, ta couleur. 
Prends moi toute entière, subtilise la matière, allège mes lourdeurs, rend moi aussi souple et légère que le vent.
Par tous ses frissons qui parcourent mon corps, je sais que tu es là, que tu vibres en moi et que tu seras toujours ce que j’ai de plus cher. 
Mon trésor en abondance!
J’aime te sentir, j’aime quand tu gonfles mon cœur.
Quand tu te déploies en moi, je redeviens douceur, tendresse.

Tu es la mère divine, l’aspect féminin de la source tout comme le père divin est l’aspect masculin. 
De votre danse amoureuse naissent les univers.
En fusionnant vos énergies en mon cœur, je redeviens la source que j’ai toujours été. Une expression de vous-mêmes, comme toute vie. Nous sommes UN.

En ce jour béni, j’appelle l’amour divin à s’activer en moi, à fusionner avec la source, à faire circuler l’énergie de la vie révélant ce que je suis de toute éternité.
Je Suis l’énergie christique divine expression de l’amour inconditionnel, pont entre l’humain et la source.

Aimer sans conditions, c’est accepter ce qui est, nos erreurs, nos imperfections, chaque situation désagréable qui n’est qu’un appel à aimer davantage, à laisser l’énergie s’écouler librement.
C’est la seule connaissance que je veux garder vivante en toutes circonstances.
Et elle est suffisante pour tout guérir, élever, alléger. 
J’aime !
Mes petites cellules aimées, activez en vous, cette énergie magique afin qu’elle rétablisse la santé parfaite, l’équilibre en toute chose, qu’elle révèle la lumière de l’être divin que nous sommes.
Afin qu’elle élève tout ce que je suis à sa vibration et que la grâce nous transporte vers les plus hautes sphères.
Comblant tous nos désirs, réalisant nos rêves les plus chers.
Qu’elle relie tout ce que nous sommes, tous ces corps qui forment l’humain divin.
Que l’ange de lumière embrasse la matière, que fusionnent en notre cœur tous les contraires, que nous soyons UN, complets, entiers, intègres.
Qu’elle absorbe mes peines, mes ombres, amplifiant sa présence.
Rétablissant la paix, effaçant tout conflit.
Amplifiant son pouvoir en fusionnant avec les énergies envoyées sur la terre.
Alors en toute confiance, laissons-la-nous guérir, nous parfaire.
Sans rien avoir à faire que de la laisser être en nous, couler telle la rivière qui répand la vie en chantant, et s’illumine par l’éclat du soleil qui la fait scintiller de mille feux.

Amour et lumière, voilà ce que Je Suis, voilà ce que nous sommes.

Aujourd'hui, 22 janvier, en relisant, je vibre, les larmes montent en moi, mon cœur s'épanouit, la chaleur en mon ventre m'indique sa présence, J'AIME

Photo, cœur d'une rose trémière du jardin, l'été dernier