mardi 22 janvier 2013

Mardi 8 janvier, libérer l'ombre pour accueillir la lumière




Ce matin, levée depuis 4h, j’ai commencé par remplir la demande de renouvellement de la CMU et j’ai écrit mes vœux à la famille et aux amis (deux) !
Je vais aller poster le tout ainsi que la commande du bouquin sur le site de Joéliah. 
Je passerais au tabac pour voir si le livre de Lise Bourbeau: "Ton corps dit; Aime-toi", où elle répertorie les causes métaphysique des maladies, est arrivé...

Je suis contente que ma mère ne l’ait pas jeté et qu’elle l’utilise. Je vais passer aussi aux services sociaux d’Arles pour voir si je peux acheter du bois. 15 à 20 euros le stère, livré, ça vaut le coup ! Au passage il faut que je pense à demander de la laine de roche aux gars sur le chantier d’en face. 
La température a enfin baissé à 5°, cette nuit. Bien que j’aime la chaleur, la hausse de température de ces derniers jours a été perturbante. 
Il est bientôt 7 heures, je vais aller m’allonger. 
Bien que je me sois couchée tôt, hier soir, je baille !
Je vais suivre les conseils des nombreuses personnes qui diffusent des messages sur le Net et répondre aux appels de mon corps physique...

J’ai carrément dormi jusqu’à 8h50.
L’herbe est recouverte d’une fine couche de gelée blanche qui rassure. Chaque saison a sa raison d'être et comme dirait ma mère, le froid tue les microbes et fait du bien au jardin, à la nature qui peut ainsi se régénérer. 
Avant de me recoucher, j’ai lu un mail d’Inelia où elle transmet une lettre de son frère qui parle d’une expérience spirituelle que je n’ai pas tout a fait compris, puisque c’est en anglais mais il me semble qu’il parle d’entités qui l’on accompagné depuis l’enfance dont une étant obscure et de la délivrance vécue quand il lui a demandé de partir. 
Bien qu’il entretenait des relations quasi amicales avec elle puisqu’il pensait trouver ainsi un juste équilibre Yin Yang et que sont départ l’ait laissé un peu vide, l’afflux de lumière reçu lors d’une méditation, l’a convaincu que cet acte conseillé par ses guides, avait été bénéfique. C’est après avoir eu des épreuves sur le plan matériel, qu’il s’était adressé à ses guides leur reprochant de ne pas l’aider et que ceux-ci lui avait dit qu’ils ne pouvaient le faire tant qu’il gardait cette relation avec son côté obscure.
Je me retrouve assez dans cette façon de faire. J’ai tant voulu être du côté lumineux, dans le cœur, dans l’empathie, que lassée d’être traitée comme la bonne conne, j’ai décidé d’être ferme mais je me suis plutôt endurcie qu’autre chose. 
Le fait de mal connaître les énergies masculines et féminines m’a poussé à chercher comment être, pour me protéger et il me semblait que la force dans la colère, me permettait d’y arriver. 
Sauf que cette position à partir de l’ego était contradictoire avec ma volonté d’être dans le cœur.  Comme tout conflit crée la confusion, mon âme m’a montré que je devais libérer mon corps de souffrance pour accéder à plus de lumière, de guidance. 
Je pensais sincèrement qu’il m‘avait quitté puisque je ne jouais plus le rôle de la victime, me montrait optimiste, volontaire…avec l’aide des médicaments…
C’est après la visite de ma sœur que j’ai réalisé que non seulement il était encore là mais qu’en plus, il arrivait à me déstabiliser totalement.
 Depuis hier que je l’ai invité gentiment à retourner à la source, il me semble que je suis plus calme intérieurement, moins parano et moins stressée. 
Le fait d’avoir réussi à me rendormir, tout à l’heure me le montre aussi. 
J’avais l’impression, avant ça, de devoir me coller la pression du fait d’être seule et d’assumer autant le rôle de l’homme que celui de la femme. 
D’ailleurs, je faisais la gueule chaque fois que j’endossais un des deux rôles, trouvant la vie injuste et me plaignant de me taper le sale boulot dans la répartition des tâches avec ma présence divine. Je me sentais vidée énergétiquement.
C’est le fait que ma sœur ait éveillé mon enfance de victime par sa présence qui a ravivé des sentiments que je pensais avoir libéré. 
Le calme ressenti avant sa venue était en fait dû aux libérations de la charge négative des émotions de basse vibration, que j’effectuais régulièrement.
Bien qu’il faille accepter nos ombres, il n’est pas question de les nourrir. Les libérer d’un côté et continuer de fonctionner avec violence, colère et ressentiment ne peut que créer l’illusion de la paix, un semblant d’équilibre.
Ce qui me rassure dans tout ça, c’est de savoir que nous sommes ici pour apprendre, comprendre les énergies et qu’il n’y a pas à culpabiliser de se planter.
Selon l’expérience du frère d’Inelia, nous devons choisir délibérément de lâcher définitivement nos ombres pour que la lumière puisse agir complètement.
Le fait de ne pas oser libérer le corps de souffrance c’est un manque de foi, une peur de l’inconnu qui nous fait inconsciemment préférer la compagnie de ce que nous connaissons même si ça nous rend instable puisque nous avons aussi des moments de paix, de joie…
Il semble que la ferme résolution de libérer ce corps de souffrance devenu si intime qu’on fini par croire que c’est soi, amène une libération certaine.
Encore faut-il prendre conscience de sa présence.
J’ai passé deux ans à vouloir sortir du rôle de la victime en m’aidant de cachets qui ne font que donner de l’épaisseur à la carapace que je me suis forgée au fil des années. 
Puis est venue l’heure de s’aimer inconditionnellement, de s’accepter tel que l’on est. 
Ce choix m’a amené à être plus en paix, en confiance vis-à-vis de mes capacités tout comme vis-à-vis de ma présence divine. 
Mais malgré tout, l’instabilité continuait et mes humeurs changeaient parfois en l’espace de dix minutes. Je finissais par me dire qu’étant dans un monde de dualité, c’était « normal ». D’un autre côté, le fait d’appeler à plus de bien-être, de joie…était contre carré par une force en moi que j’avais du mal à cerner.
Peu à peu, j’ai compris que c’était ce corps de souffrance qu’il me fallait lâcher. 
Tout ce processus a renforcé ma foi puisque je recevais des petits flashs lumineux, à mesure que je maîtrisais mes pensées et libérait mes émotions. 
Mais je ne suis pas encore arrivée à goûter la paix totale, la neutralité des émotions, des pensées et à agir spontanément à partir du cœur. 
Ni à ressentir l’amour divin en mon cœur comme quand j’ai cru en Jésus Christ la première fois. C’est le fait de reconnaître la lumière en moi qui a créé un changement radical de façon de voir et d’être.
Reconnaître sa lumière intérieure amène à reconnaître ses ombres et plutôt que de les faire cohabiter en pensant que ces deux forces en nous créent un genre de balance entre bien-être et mal-être, il vaut mieux choisir de n’être que lumière.
Ce choix ne créera pas de déséquilibre, au contraire je pense qu’il rendra à l’être toute son intégrité. Nous ne sommes plus en troisième dimension et le jeu des opposés peut stopper tout simplement.
La peur de s’ennuyer à ne plus être sur des montagnes russes, vient de l’ego qui craint d’être anéanti et de perdre son rôle indispensable de balancier.
Pour le moment, je ne vais pas anticiper, imaginer ce que c’est que de vivre totalement en pleine lumière. Je vais me contenter de libérer mon corps de souffrance tant que les situations de ma vie me montrent que le déséquilibre intérieur est toujours en vigueur. 
C’est encore une vision dualiste que de croire que la souffrance est légitime, que les ombres sont indispensables à l’équilibre. Ce tableau ne donne pas beaucoup d’espace à la personne qui se voit contrainte de vivre sur un fil tel un funambule.
Puisque notre nature essentielle est constituée d’amour et de lumière, ce qui est légitime, c’est de choisir d’être ce que nous sommes profondément. 
Seul le mental avait intérêt à me faire croire, d’une part que c’était impossible et d’autre part que ce serait fade, sans piment.
Pour être ce que nous sommes en vérité, il faut libérer ce que nous ne sommes pas.
Ce que nous ne sommes pas, ce sont tous ces masques que l’extérieur et les croyances issues de nos vies passées, notre éducation, nous ont fait porter.
Je sais toutes ces choses en théorie mais pour les pratiquer sans crainte et avec l’assurance d’être mieux, il faut avoir la foi, pratiquer la méthode de libération pour finir par se dire : et si je libérais tout d’un bloc ?
Il me semble bien que l’heure est venue de persévérer dans ce sens, alors foi et courage. Je peux y arriver, il me suffit de demander à mon corps de souffrance de retourner à la lumière jusqu’à ce que je sois convaincue de son départ définitif.
Puisque c’est moi qui l’ai créé, même si ce sont les circonstances de la vie qui m’y ont poussé, puisque celles-ci ont été voulues par mon âme, j’en suis la créatrice. 
Ce que j’ai créé, je peux le défaire. 
Pas besoin d’être violente. 
Il me suffit de m’adresser à ma création comme si c’était un outil d’expérimentation que je rendrais à l’univers. 
L’expérience étant une mise en situation qui permet de goûter aux extrêmes afin de choisir ce qui nous plait le plus, le jeu peut changer.

Je choisi maintenant, de vivre à partir de mon cœur, de tenter l’expérience de la lumière en tous mes corps, leur illumination permanente, leur élévation vibratoire qui rejoint celle de ma présence divine en une sublime fusion. 
Je choisi la joie, la paix, la confiance en soi, je choisi d’aimer et d’être aimée librement premièrement ma présence divine et ensuite, naturellement tous mes frères et sœurs humains, je choisi l’abondance financière, l’autonomie financière en offrant mes talents au monde.  En vivant de l’amour, de l’amour pour ce que je suis, reconnaissant mes talents spécifiques, les partagent librement et recevant en retour l’argent nécessaire à mon bien-être. 
Je veux vivre d’amour, faire un métier que j’aime.

J’ai retrouvé le réflexe d’appeler l’amour divin et la lumière dorée qui ont un immense pouvoir. Je sens mon taux vibratoire changer, mes pensées se calmer et la paix et la confiance au divin, revenir. 
Après tout, c’est logique puisque cette énergie est la base de notre constitution, la vie, il semble normal que l’évolution, le mieux-être soir reçu par la grâce de notre présence divine. 
Seul l’humain considère qu’il faille mériter quoi que ce soit mais l’amour inconditionnel se déverse sur tous et chacun. 
Le demander suffit à s’ouvrir à la recevoir, puisque c’est notre essence. 
Elle est douce, discrète puisqu’elle n’a rien à prouver, elle est simplement, naturellement. Et plutôt que de demander d’en être remplie, je devrais juste activer cette énergie en moi, en mon cœur, en mes cellules. 
Je commençais à perdre espoir à libérer sans cesse les énergies lourdes, puisque de toute façon, à moins d’être un esprit non contraint aux limitations du corps et du mental, on ne peut éviter d’être en contact avec des énergies négatives. 
Que ce soit en nous ou autour de nous. Il semble plus facile et plus juste d’avoir simplement à faire appel à cette énergie. 
Celui qui ne peut pas comprendre les techniques de libération, de méditation, serait privé de cet amour ? 
Si le bien-être dépendait de ces exercices, la majorité de la population serait malheureuse. 
Là encore, le fait de « savoir » peut être un piège qui risque d’amener l’ego à se « vanter », à se croire au-dessus de la masse. 
Une fois de plus, le cœur et l’amour sont la voie de la guérison, la plus simple, la plus juste et la plus facile. 
Bon, je vais me coucher on verra demain.

Photo Cœur de soleil du jardin