Une fois de plus tombée du lit à 3h30, je me colle à l’ordi histoire de lire les messages de la presse galactique et rattraper le retard dans ma lecture. Je n'ai jamais lu les journaux tant leur débauche de misère et leur fausseté, me font gerber. Mais là, je me régale de lire chaque jour des nouvelles positives du monde, des messages inspirés, le tout illustré par de belles images, je vous conseille vivement d'aller le visiter.
« Déjà arrivé »
"On parle d'atteindre le Soi, de parvenir à
Dieu, au bout d'un certain temps.
Il n'y a rien à atteindre. Nous sommes déjà
l'Existence...
Penser que vous devez découvrir votre propre Moi est
stupide.
Qu'y a-t-il à trouver ? Il y a, semble-t-il, deux
personnages jouant à cache-cache.
Vous êtes le Soi mais vous vous identifiez
faussement à l'ego et au corps.
Le développement spirituel ne se fait pas par
étapes. Vous êtes un être spirituel ici et maintenant.
Ne vous enfermez pas dans des notions de plans, de
niveaux, d'étapes ; ne chérissez pas ce qui n'est que fausses limitations.
Jamais ne viendra le moment où nous serons plus
proche de Dieu qu'actuellement.
Nous sommes, à cet instant même, Existence, Béatitude,
Infinitude.
Notre conscience est un flux ininterrompu, éternel.
Vous êtes le Soi. Soyez cela.
L'ego s'imagine à tort qu'il existe deux Moi, l'un
fonctionnant actuellement (l'individu) et l'autre, le Moi supérieur, le Moi
divin, dont nous prendrons un jour conscience.
C'est une erreur. Il n'y a qu'un Moi et il est
pleinement conscient, actuellement et à jamais.
Imaginer être provisoirement autre chose, c'est être
plongé dans maya, c'est s'hypnotiser soi-même."
Ramana Maharshi
Publié par le quotidien qui réunit - lapressegalactique.com - mercredi, janvier 09, 2013
C’est
ben vrai ça !
C’est ce
que je me dis par moments. Il semble logique que tout ce qui divise,
compartimente, compare, est un mécanisme de l’ego qui a besoin d’être rassuré,
de se situer, de comprendre, d’analyser.
Le
simple fait d’exister, prouve que nous sommes déjà arrivés, qu’il nous suffit
d’être.
L’éveil,
c’est juste l’ego, le petit moi, la victime perpétuelle qui se rend compte que
quelque chose de plus grand existe.
Pour
cette raison, quand je tente de comprendre ce que je suis, je suis obligée de
passer par mon mental qui est régit selon des lois de limitations, de
références, dans un cadre bien précis.
Le point
de vue est déterminé par l’endroit où je me positionne.
Si je
regarde à partir de l’ego et que celui-ci est toujours enfermé dans le cadre
des croyances inculquées par l’éducation, la société, je me considère comme un
petit être insignifiant parmi d’autres humains tout aussi minuscules, gouvernés
par une élite supérieure. Où je suis la victime du système, obligée de suivre
le troupeau, d’obéir aux lois…
Puisque
je suis née femme, je suis condamnée à séduire pour « piéger » un
homme qui chatouillé par ses pulsions sexuelles, devra me nourrir, me loger et
me vêtir afin que je lui donne une progéniture qui lui donnera l’illusion
d’être éternel, de s’inscrire dans le temps, de sortir du cadre limité de la
vie, de la mort. Nous construirions ainsi une famille reproduisant le schéma de
la société où monsieur serait l’élite gouvernant ces sujets.
J’assurerais
ma survie par l’acte sexuel et mon besoin affectif, par l’interdépendance avec
ma « famille ». Mon quotidien serait constitué de rôles prédéfinis
que je jouerais faisant mine de croire que ça me passionnerait.
J'entendrais chaque jour et ce, au moins deux fois, la phrase qui tue, qui diminue, réduit la femme l'enferme :"Qu'est-ce qu'on mange?"
Pour ne pas oublier mon rôle, ma "mission"! Beurk!
Si je me
place dans le cœur, je sens qu’il y a autre chose et je me sens entière,
souveraine sans trop savoir pourquoi.
Peut-être la force de mes désirs, la
passion de la vie, de l’amour, de la « justice », le besoin de
beauté, d’harmonie, de liberté.
La certitude que chaque être humain ne tend
qu’à aimer et à être aimé.
Si je me
situe dans une dimension hors cadre du mental, parce que mon cœur me pousse à
croire à autre chose, à un idéal, je fini par me dire que je suis beaucoup plus
vaste que ce que mon ego veut croire.
Et même
si mon cœur ment, je persiste à le croire puisque non seulement, il bat fidèlement
et inlassablement me donnant la vie, le mouvement, mais en plus, ça change mon
quotidien, me permet d’espérer, d’avancer, d’aimer ma vie.
En suivant mon cœur, j’épanouis mon mental, j’élargis ma conscience, je fais sauter les murs de la prison du cadre des références inculquées.
Je deviens libre et autonome.
Puisque
même dans la société qui veut me faire croire que je ne suis qu’une suite de
numéros, il me reste le droit de croire en ce que je veux, de penser comme je
l’entends, d’être totalement libre dans ma tête.
Puisque
mon mental a la capacité de rêver, d’imaginer, de créer des scenarii, de se
faire des films, autant le faire fusionner avec mon cœur et ses aspirations et
diriger mes pensées vers ce qui est le plus élevé.
Sans
même parler du divin en soi, par ma capacité d’imaginer et de visualiser, je
peux faire de ma vie une joie.
En choisissant de croire à l’amour, la liberté,
l’égalité et la fraternité.
Puisque
je peux choisir où je situe ma foi, je choisi de croire en l’humain divin, en
la capacité de créer, d’inventer chaque journée, à partir de mon cœur et de sa
vision.
Même si c’est là mon seul « pouvoir », il est immense
puisqu’il me permet de vivre en paix, puisque je peux croire en l’amour et
m’identifier au divin plutôt que de me croire un tout petit humain condamné à
vivre dans la peur.
Le fait
de savoir que je suis constituée de tous ces points de vue, tous ces
« corps » et connaître leur mode de fonctionnement me permet de
choisir ma perspective, de m’identifier à l’être divin qui est là, toujours
présent et qui créé l’harmonie de l’ensemble en inspirant mon cœur et le
laissant guider chacun de mes gestes, chacune de mes pensées.
Tous les schémas de peur, de violence, de doute, de petitesse, sont issus de mon ego, mais même s’il est une de mes composantes, je choisi de ne pas m’identifier à son point de vue.
De ne pas le croire puisque sa vision est faussée, réduite.
Je préfère élargir son cadre de référence par amour, un peu comme un parent qui
le prendrait par la main et le guiderait vers plus de liberté, de confiance et
de joie.
Sans
nier mes peurs, mes doutes et tout ce qui me rabaisse, en ne les croyant pas,
en ne les nourrissant pas, en les laissant être et passer, ils perdent leur
puissance.
Puisque
j’ai le choix de m’identifier à une de mes voix intérieure, je choisi la plus
douce, la plus libre, celle qui me rends heureuse, épanouie et libre.
A force
d’y croire et de la suivre, les autres voix se mettront au diapason et
changeront leur discours.
Alors
une fois de plus, je décide de suivre mon cœur, d’être libre de choisir qui je
veux être.
Je suis éternellement amour et lumière. Les ombres étant des
révélatrices de cette lumière, je les laisse la mettre en valeur en choisissant
l’amour de tout ce que je suis.
Afin de pouvoir dire dans le moment
présent :
Je Suis ce que je suis! Tout est
bien !
J’appelle
tous mes corps à se donner la main et à former une ronde pour danser la vie,
pour avancer ensemble et créer l’harmonie, pour faire de cette vie une douce
mélodie.
Programme
du jour :
Réparer
le vélo, changer la roue avant et peut-être les chambres à air.
Fendre
des bûches et aller à la boucherie à vélo.
J’ai
besoin de raffermir mes muscles, de prendre l’air.
Je me
demande si le fait de manger de la viande ne participe pas à la
« redescente » que je ressens après avoir mangé.
Est-ce ma
culpabilité ou la charge énergétique de cet aliment qui doit contenir en lui la
souffrance même s’il est issu d’élevage qui respecte l’animal ?
La vérité c’est
que je me nourris de mort. Les végétaux aussi ont une âme, une conscience et il
me faut les "tuer" pour les consommer.
Je suis mon ressenti et sans me coller la pression, je me rends compte aussi, que je mange de moins en moins de viande. J’ai diminué les quantités sans même y faire attention.
Bien que
je n’aie pas grand-chose au jardin en ce moment et que je me méfie des modes de
culture des légumes vendus en magasin, je mange plus de vert.
Je béni, purifie,
avant de les consommer, ce qui élimine la peur de m’empoisonner.
Fidèle à ce que je suis, je continue de faire comme je le sens en toute chose.
Sans
forcer, sans me sentir obligée, simplement en étant à l’écoute de mes envies,
de mes pulsions de vie.
En faisant en sorte d’être bien dans tous mes corps et
de me focaliser sur ce seul objectif.
Bon, je
me colle à la réalisation du blog.
Il faut
vraiment que j’arrête de « programmer » ma journée !
Je rigole
en relisant parce que le début de la page est rempli de logique du cœur, de
foi, d’amour de tout ce que je suis et à la fin, je retombe dans les mécanismes
de l’ego.
Pourquoi
vouloir s’obliger, pourquoi chercher à anticiper, programmer alors qu’il me
suffit d’être ?
D’autant plus que ça ne sert à rien puisque je ne fais
pratiquement jamais ce que je "programme".
Je suis à ce point
contradictoire que dans une même journée, je peux dire : je fais comme je
le sens et un peu plus tard, planifier la journée !
Où est la liberté d’être dans la planification ? Planifier, c’est vouloir contrôler.
Le cœur
ne dicte pas il suit le mouvement.
Puisque je ne fume plus d’herbe, je n’ai pas
à craindre de glander.
Et même si c’est le cas, qu’est-ce que ça peut bien
faire ?
Je n’ai pas de patron derrière le dos, je n’ai pas à être rentable,
productive !
En faisant au feeling, j’ai tout de même assuré ce qu’il y avait à faire et je me suis même fait des petits choux à la crème! J’ai coupé du bois, sorti la chienne, balayé, lavé par terre, pris ma douche, lavé les trucs des animaux, écrit à Gilles, nettoyé le coude du poêle, fais la vaisselle, le tout avec le sourire.
Même si je n’ai pas fait de méditation comme d’habitude, après manger,
je me suis recouchée ce matin, eu mon compte de sommeil, j’ai lu quelques
messages puis me suis assoupie, relaxée, je m’adresse régulièrement à ma
présence divine, même si c’est pour râler.
En bref, j’ai vécu cette journée
sans forcer, en respectant mon propre rythme, sans contrainte et pourtant sans
glander.
J’ai même écouté la voisine me parler de ses colères sans en être
affectée, en le prenant à la rigolade.
Je suis tout simplement et c’est bien
suffisant.
Pas de victimisation, pas de culpabilité, un peu de colère exprimée
sans plus, un peu de peur que j’aie lâchée sans même chercher à appliquer une
technique.
J’ai agis sans trop laisser le mental m’envahir, écoutant mon corps
en ne me collant pas de pression inutile.
Je me suis respectée en faisant comme
je le sentais.
J’ai tout simplement été ce que je suis.
Musique!
Angelo Branduardi qui interprète "Va où le vent te mène", en italien: "Cogli la prima mela", aux franco-folies de Spa, en Belgique, en 1999.
Voici une belle illustration de ce que l'amour de son art et de la musique peuvent faire, réactualiser un thème et le magnifier! Belle écoute et que ces mots vous portent tout comme ils me guident chaque jour!
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr