samedi 20 juin 2015

« Seul l’amour a le pouvoir de transformer les choses et ça ne se fait certainement pas en exerçant un quelconque contrôle ».






La journée d’hier a été très intense et celle d’aujourd’hui me met face à mes croyances et blocages. Je n’arrive pas à écrire, je bloque. 
Je sens que des énergies peinent à se libérer mais je n’ai plus envie de m’interroger, je laisse faire, laisse venir et me contente de suivre l’élan, le désir. 
J’ai fait les courses agacée de constater que je butte encore sur le comportement outrancier des hommes, leur côté envahissant et ce qui m’agace le plus c’est qu’on dirait que je joue la compétition. 
De toute façon, ils reflètent ce que je porte ! Mon caractère fonceur, limite agressif est certainement une forme de défense, enfin de prévention, une façon de me protéger.
 Je me contente d’observer assez surprise de voir cet aspect sous un nouveau jour, enfin de le remettre en question puisque mon objectif est de manifester l’amour. 

Il y a encore des croyances faussées à ce niveau parce que l’amour n’est pas de la guimauve. Cette énergie est de la lumière donc son premier effet c’est de montrer ce qui est, sans artifice, tel que c’est véritablement. 
Je me suis observée en allant au contrôle technique en demandant à mon ego de ne pas jouer la séduction ou le fayotage. Enfin de ne pas jouer de rôle, d’être naturelle.

« Si la vie est un jeu en voici les règles » Chérie Carter-Scott; règle N°9 « Toutes les questions ont déjà une réponse »





Règle n°9 « Toutes les questions ont déjà une réponse »
Vous n’avez pas autre chose à faire que regarder, écouter et vous faire confiance.

Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sont à portée de votre main. 
Il suffit de regarder de tous vos yeux, d’écouter de toutes vos oreilles et surtout de faire confiance à votre instinct

Aucune source extérieure de sagesse ne peut parvenir jusqu’à vous pour résoudre vos problèmes intimes si vous ne vous efforcez pas d’abord d’être votre propre professeur
A l’intérieur de vous-même, vous savez déjà tout ce que vous avez besoin de savoir.

Nous possédons tous un ADN spirituel, une forme de sagesse intérieure qui réside en nous et nous transmet des messages adaptés à notre itinéraire personnel. 
Ces messages sont des signaux ou des directives, fruits de notre intuition naturelle qui nous guident vers une existence authentique. 
Ce sont les galets lumineux, sur notre passage à gué, qui nous préservent des grands fonds et nous aident à trouver la bonne voie. Ils s’allument et clignotent au moment voulu pour nous fournir les réponses dont nous avons besoin.

vendredi 19 juin 2015

« Somatisation; voix de guérison »*





Ce matin est particulièrement intense. Tant les libérations que les prises de conscience puisque les deux sont intimement liés. Mon transit intestinal est enfin débloqué et je peux y voir le processus de guérison à l’œuvre. Je me suis réveillée heureuse que les choses bougent enfin, que la libération de la dépendance se déroule selon mon ressenti, selon cet élan porté par la certitude que cette fois-ci, c’est la bonne. 
J’ai de fortes crampes d’estomac tout en écrivant, des larmes qui coulent en abondance mais je souris parce que je sais et ressens que tout en moi retrouve sa juste place, que le trauma de l’inceste est libéré au travers de ses pleurs qui vont jusqu’à secouer tout mon corps. 
Je n’ai pas pris encore de bout de cachet alors que je suis debout depuis trois heures mais je l’ai fait sciemment, sachant que des pensées émotions devaient être libérées. Et comme la prise de cachet en bloque l’expression pleine et entière, donc la libération, ça ne peut que ralentir le processus de guérison. 
La journée d’hier m’a montré que je portais encore beaucoup d’à priori concernant les hommes, l’énergie masculine, et le seul moyen de changer cela, c’est de laisser sortir toutes les énergies qui nourrissent ces croyances. 
Parce que même si ma conscience d’adulte sait que ce sont des raisonnements injustes qui datent de l’enfance, tant que ces énergies ne sont pas libérées, ça bloque le flux naturel de l’énergie, empêche l’union du masculin et du féminin intérieur et plus que tout les chakras du bas sont très limités, distorsionnés et le pouvoir de manifestation délibéré, consciente, en est directement affecté. 
Pour cette raison, l’énergie du désir ne peut circuler librement. Je ne parle pas du désir sexuel bien qu’il en soit une expression mais de la créativité, du pouvoir de créer aussi bien son quotidien selon ses aspirations profondes que celui d’assumer ses besoins vitaux, d’être indépendant financièrement selon ses convictions, sa façon de concevoir le travail et de contribuer à la société. 
Puis ces croyances faussent totalement la relation à soi aux autres, la perception de ce qui est, demeure celle de la victime impuissante.

jeudi 18 juin 2015

« Deux voies s’offrent à nous, celle de l’identification à l’ego, aux pensées émotions ou celle de la conscience de l’être »





Ce matin, je me sens portée par le flux de la vie. Je sens enfin que j’avance, que chaque jour m’ouvre un peu plus sur la vérité de ce que je suis ; l’amour et la lumière, la liberté d’être, la joie de vivre, d’être, d’agir, d’incarner mon essence fondamentale, la simple joie d’être vivante ! 
Le message de Saint Germain canalisé par Agnès Bos Masseron, j’aurai pu l’écrire tellement il résonne et résume parfaitement l’essentiel. 
J’ai toujours senti beaucoup d’affinités avec cet être enfin disons plutôt ses messages et la façon de les délivrer. L’énergie qui s’en dégage me touche particulièrement, au-delà de tout concept, croyances, étiquette qu’on colle aux « maitres ascensionnés », aux entités qui délivrent des infos aux humains. 
Je les considère comme des énergies, de la lumière, de l’amour, qui vient jusqu’à nous afin de nous ouvrir le cœur, les yeux, raviver notre mémoire. 

Il est naturel que le mental essaie de comprendre les choses, les phénomènes mais sa perception et son mode de compréhension sont très limités tant qu’on ne le reconnait pas pour ce qu’il est : un simple outil de perception. Et encore, le mot outil n’est pas vraiment approprié puisqu’il induit la notion de ‘chose’ mais je l’utilise dans le sens de potentiel et surtout afin de mettre en avant l’idée que cet aspect pensant n’est qu’une infime part de ce que nous sommes. Il est vrai que je me suis toujours identifiée à lui, que j’ai toujours considéré qu’il était le centre de mon être mais comme je me fiais à l’amour pour agir, il s’en trouvait expansé, élargit. 

« Quoi que vous fassiez, faites-le depuis votre propre grandeur » St Germain via Agnès Bos-Masseron





Nous aimons l'authenticité des partages. 
Retrouver cette vision juste, cette relation juste avec les différents aspects de son individualisation. Retrouver le sens juste de chaque relation.

Il est merveilleux d'être ainsi dressé seul, car dans la quête qu'est ce retour à l'évidente simplicité de la vie, on est seul, accompagné pourtant seul, dressé face à sa propre perfection, retrouvant les clefs permettant de l'incarner simplement.

L'incarner est œuvre de concret. 
Certains ont cru que la perfection était une abstraction quelque part, sur quelque plan éthéré. La perfection est œuvre d'incarnation. 
Ramener ces rôles de parent, d'époux ou d'épouse, de compagnon, ramener toutes les relations à leur valeur juste, profonde et simple, sortant de ces faux critères inculqués par cette éducation qui ne sait que voiler la face du beau.

Il est beau d'être ainsi dressé seul à offrir à l'univers et à l'humanité cette intention profonde de retrouver le sens véritable de chaque relation, le sens véritable d'être le vivant.  
Il est beau d'être ainsi dressé seul face à son corps pour amener ce corps à la perfection d'un fonctionnement harmonieux. 

N'être jamais alarmé par des symptômes, être alarmé par cette indolence qui semble être devenue le propre de l'humanité et qui fait que l'humanité laisse sa propre inhumanité végéter dans une norme à peu près convenable.

mercredi 17 juin 2015

« Être attentif à ne pas se déresponsabiliser, à ne pas retomber dans l’accusation, dans l’inconscience »





La nuit a été très courte mais je ne me fais pas de souci parce c’est attendu. Le sevrage perturbe le système endocrinien, les glandes qui régulent le sommeil.
J’avais négligé l’étude du corps humain dans l’enfance, comme pour marquer mon désintérêt, mon dégoût même à son égard mais maintenant j’ai pris conscience de l’importance de la relation à soi, de l’incarnation, de la chair. 
L’amour de soi se cultive par le respect de tous ses corps, le désir d’harmonie, de paix intérieur qui se concrétise par des gestes, des attentions précises, l'écoute du corps physique, de ces pensées, le dialogue avec les cellules...

Définir l’état d’esprit dans lequel on veut vivre est essentiel et je pense savoir pourquoi la journée d’hier a été si difficile. J’ai un peu bâclé mes rituels du matin et c’est ce qui me permet de constater et donc d’affirmer à quel point il est important de démarrer la journée dans les meilleures conditions, de retrouver la conscience de qui nous sommes et de nous souvenir de la reliance avec la terre, le ciel et les autres.
J’ai donc décidé de pratiquer l’ancrage, le centrage et la connexion au divin intérieur avec attention et une intention déterminée de façon à commencer la journée dans les meilleures conditions. 
J'ai eu beaucoup de mal à ne pas m'identifier aux émotions hier parce que je n'ai pas pris le temps de les accueillir comptant sur l'effet des cachets pour gérer les choses. Pour ne plus les sentir en fait, pour les remplacer par la joie de l'audace, de la fausse assurance en soi.   Et je peux voir la différence, combien la journée d’hier a été vécue dans la peur, et comment celle d'aujourd'hui a été beaucoup plus calme, pacifique et pourtant, jusqu'à ce midi, rien de ce qui me tracassait la veille n'avait trouvé de solution. 
Sauf le lâcher prise, le fait de faire confiance malgré tout qui m'a ramenée dans la paix.

mardi 16 juin 2015

« Arrêter de se juger, de se critiquer... »






Après une courte nuit de cinq heures, je me réveille avec une douleur aigüe dans le dos, juste au niveau du cœur. La journée d’hier a été comme ces derniers temps, enthousiaste le matin est le découragement qui s’installe au fil du temps. Puis bien évidemment, comme je n’y adhère pas bien qu’en ces moments, il me soit impossible de voir plus loin, je trouve la paix.
Je porte mon attention sur le chakra racine depuis quelques temps parce qu’il est une clef de guérison. L’ancrage est indispensable et ma difficulté à être présente en général, me motive à libérer la dépendance. Cette fois-ci, je suis bien décidée puisque ces médicaments me coupent du ressenti subtil, énergétique. Mais j'ai intérêt à la jouer fine!
Les pensées émotions qui avaient été bloquées dans l’inconscient refont surface mais comme je ne m’y attache pas, c’est supportable.

La seule chose à laquelle je m’accroche, si on peut dire, c’est l’amour, la tendresse, la douceur, que je peux ressentir quand je cesse de me juger.

J’ai fais une expérience intéressante hier lors de ma méditation libre, ces moments où j’essaie juste d’être attentive aux énergies en moi, au ressenti physique. 
Une sorte de désir que je suppose être la présence de l’énergie sexuelle a envahit mon bassin, mes reins, les ovaires même, comme une chaleur, une forme de plaisir que je me suis contentée d’observer, de ressentir, comme le suggère Marie Madeleine dans le message « sexe et amour », canalisé par Pamela Kribbe.
J’ai tellement pris l’habitude de tout intellectualiser par besoin de contrôle que je ne sais pas être tout simplement. Enfin ça me demande soit de prendre des cachets, soit de faire un effort de concentration, de revenir au cœur, à la sensation du corps pour justement ne plus ressasser. Le mental est beaucoup plus rassuré qu’avant mais l’équilibre est encore fragile.