vendredi 19 juin 2015

« Somatisation; voix de guérison »*





Ce matin est particulièrement intense. Tant les libérations que les prises de conscience puisque les deux sont intimement liés. Mon transit intestinal est enfin débloqué et je peux y voir le processus de guérison à l’œuvre. Je me suis réveillée heureuse que les choses bougent enfin, que la libération de la dépendance se déroule selon mon ressenti, selon cet élan porté par la certitude que cette fois-ci, c’est la bonne. 
J’ai de fortes crampes d’estomac tout en écrivant, des larmes qui coulent en abondance mais je souris parce que je sais et ressens que tout en moi retrouve sa juste place, que le trauma de l’inceste est libéré au travers de ses pleurs qui vont jusqu’à secouer tout mon corps. 
Je n’ai pas pris encore de bout de cachet alors que je suis debout depuis trois heures mais je l’ai fait sciemment, sachant que des pensées émotions devaient être libérées. Et comme la prise de cachet en bloque l’expression pleine et entière, donc la libération, ça ne peut que ralentir le processus de guérison. 
La journée d’hier m’a montré que je portais encore beaucoup d’à priori concernant les hommes, l’énergie masculine, et le seul moyen de changer cela, c’est de laisser sortir toutes les énergies qui nourrissent ces croyances. 
Parce que même si ma conscience d’adulte sait que ce sont des raisonnements injustes qui datent de l’enfance, tant que ces énergies ne sont pas libérées, ça bloque le flux naturel de l’énergie, empêche l’union du masculin et du féminin intérieur et plus que tout les chakras du bas sont très limités, distorsionnés et le pouvoir de manifestation délibéré, consciente, en est directement affecté. 
Pour cette raison, l’énergie du désir ne peut circuler librement. Je ne parle pas du désir sexuel bien qu’il en soit une expression mais de la créativité, du pouvoir de créer aussi bien son quotidien selon ses aspirations profondes que celui d’assumer ses besoins vitaux, d’être indépendant financièrement selon ses convictions, sa façon de concevoir le travail et de contribuer à la société. 
Puis ces croyances faussent totalement la relation à soi aux autres, la perception de ce qui est, demeure celle de la victime impuissante.


Pourtant, tout ce que je suis est le pouvoir même d’aimer, de créer, de manifester ses désirs les plus nobles, les plus profonds dans la matière, l’incarnation
Celui de guérison est aussi une réalité tout à fait accessible.

La guérison est inscrite en chacune de nos cellules et le corps physique nous invite à le réaliser, à en prendre conscience
Son langage est celui des symptômes, des pensées émotions qui veulent s’exprimer, être accueillies dans l’amour et la lumière de la source.

Chaque jour, je remarque le pouvoir de guérison au travers de la somatisation. Le moindre bocage énergétique est manifesté dans le corps physique. Ce qui peut sembler un handicap et freiner l’évolution si on nourrit la peur, est en fait une révélation extraordinaire du pouvoir de guérison de l’humain qui s'effectue naturellement dans le lâcher prise.
La moindre contrariété peut se lire en mon corps et selon l’organe, la partie du corps concernée, je peux savoir précisément ce qui est à libérer, à embrasser, à accepter. 
Aimer son corps physique, lui parler et reconnaitre son langage, sa patience, son amour pour la personnalité, l’esprit qui l’habite est quelque chose de magnifique, d’extrêmement puissant et libérateur. Je n’arrête pas de pleurer mais c’est comme si ce torrent de larmes ouvraient les écluses de mon cœur, celles de l’énergie de Vie. Enfin, Je Suis !

J’ai cette chanson en tête depuis trois jours, ça n’est pas par hasard. Non, je ne radote pas, je l'ai déjà publié mais peu importe :
Nicole RIEU - Je suis (1974) 



Mon ventre est en feu, mes chakras racine et sacré s’ouvrent à la vie et je peux le sentir. 
Je ne connais pas les sensations de l’accouchement mais ce que je vis là, maintenant est puissant. Aucune peur n’accompagne ce mouvement d’expansion, pas même celui d’être absorbée dans l’amour parce que justement, l’ancrage à la terre, l’acceptation de l’aspect physique, matériel de la vie, la reconnaissance du corps comme mon partenaire de vie, mon fidèle ami, celui qui me donne accès à l’humanité, et à la divinité, m’ont préparée à accueillir cela.

J’hésite à prendre un bout de cachet mais je suis tellement bouleversée que je vais céder à ce geste. Non pas par habitude mais pour préserver l’équilibre intérieur, ne pas sortir trop brusquement de ma zone de confort. Pouvoir aller dehors sans être obligée d’expliquer aux gens pourquoi je pleure et ris à la fois.
Déjà, le fait de ne plus avoir peur du feu de la terre, des symptômes physiques, de la perte, du manque, puisque j’en perçois le sens, est immense et il est bon que le mental l’intègre en douceur. Je pense que lorsque je sentirais ce feu au niveau du plexus solaire puis du cœur, je pourrais laisser tomber mes béquilles chimiques et marcher, voler même !

Les débroussailleuses sont à l’œuvre alors je vais éviter d’aller faire mon tour. Je retournerais voir le chêne pour l’entourer de tendresse, dans la soirée, à l’heure où tout le monde mange. 
C’est vraiment un immense soutien de pouvoir se confier à un être si sage, un modèle d’écoute, de présence, d’ouverture. Quand on pense aux nombres d’humains qui se sont abrités sous leurs branches y trouvant le réconfort de la fraicheur de l’ombre, les confidences des couples qui vont jusqu’à graver leur attachement réciproque dans l’écorce, si on est conscient que l’arbre est vivant, que c’est un être traversé par les énergies de la source, l’amour et la lumière, une immense gratitude peut s’écouler en soi.

Je sais que cette connexion intime à l’arbre et à la rivière participent énergétiquement au retour de l’équilibre masculin féminin en moi. Ils sont des exemples de ce que sont réellement ces énergies et un soutien indéfectible.
J’irais les saluer avec encore plus de respect, de reconnaissance et de gratitude !
Pour le moment, je vais au jardin cueillir les framboises et voir de près comment ça pousse !

Je tiens à partager le contenu du mail de présentation de la douzième journée du programme de méditations guidées de Deepak Chopra. C’est tellement en résonance avec ce que je pense, ressens et vibre aujourd’hui, comme chaque jour d’ailleurs, les énergies sont en phase et ce sont encore des synchronicités qui me montrent le pouvoir de résonance, d’attraction et ce qui en découle naturellement; la télépathie ! 
Le langage du cœur, de l’énergie d’amour qui nous rassemble dans un même cercle, dans la conscience de ce que nous sommes en vérité. 
La conscience est commune en cet espace et ça explique le phénomène télépathique. 
En ce lieu de la conscience UNE, les pensées sont communes et se rejoignent dans la transparence de l’être, sans aucun effort ni même une volonté. 
Là, on n’a rien à cacher et même si on le voulait, on ne le pourrait pas. C’est une façon d’intégrer la notion de Nous, de conscience unitaire, tout en douceur. J’ai copié collé l’intégralité du mail. Je ne l'ai pas encore écoutée...



 

- Le Dynamisme Miraculeux
Dans la séance de méditation d'aujourd'hui, nous nous proposons d'explorer l'énergie dont est faite notre essence véritable.
La nature la plus profonde des êtres humains consiste en énergie pure.
Nous possédons le pouvoir inné de transformer notre environnement rien qu'avec notre présence et le reflet de nous-même. Quand nous marchons dans une pièce, notre énergie existentielle nous révèle bien avant que nous commencions à parler. Si nous sommes inspirés par l'amour, tout le monde s'en apercevra. Si nous sommes déçus, nerveux, tristes ou préoccupés, on s'en apercevra aussi.
Le silence de notre énergie parle pour nous et chacune de nos pensées, de nos sensations et de nos intentions se reflètent dans le monde qui nous entoure.
Notre capacité d'influencer les autres à travers notre énergie est un don précieux mais représente également une grande responsabilité. Nous possédons au plus profond de nous le pouvoir de choisir comment nous afficher et interagir avec les autres. Si nous choisissons de nous inspirer à la compassion, à nos sentiments de paix et d'unité, nous devenons une puissance bénéfique et nous ouvrons les portes aux relations les plus fécondes.
Aujourd'hui, nous centrons notre pensée sur:
J'utilise mon énergie pour guérir et transformer.
Cela n'est qu'une anticipation de l'expérience que nous partagerons aujourd'hui.


Le moment de la prise conscience
Aujourd'hui, focalisez votre attention sur la qualité de votre énergie. 
Prenez le temps de considérer à quel niveau votre état d'âme* peut avoir une influence sur les autres.
Si vous vous sentez particulièrement susceptible ou irritable ou tout simplement pas du tout centré, arrêtez-vous et respirez profondément et envoyez-vous des messages d'amour et de compassion. Soyez capable de reconnaître votre stress sans le juger et observez la façon dont il parvient à modifier votre énergie. 
A chaque fois que vous vous arrêtez pour observer, que vous reformulez votre définition de l'amour et que vous l'épousez, vous avancez vers la destination de votre vie. Vous vous rapprochez de votre potentiel le plus absolu.
*En anglais state of being = condition de l'être







Le pouvoir d’attraction n’est pas affaire de mérite, de récompense, d’obéissance ou de privilège mais bien la faculté d’émaner de l’énergie et d’attirer sa correspondance. 
C’est un don inné qui « appartient » à tous, c’est une qualité intrinsèque de l’humain, qu’il en soi conscient ou pas. 
Ça ne dépend pas directement de son vouloir mais ça découle de sa vérité de l’instant. 

Notre mission, c’est de reconnaitre cela et à travers cette loi, notre essence primordiale; l'amour et la lumière. La vie nous donne toutes les clefs pour ce faire.  
En observant notre quotidien, nos pensées, nos émotions et leur correspondance vibratoire, on sait exactement où on se situe, sur quelle fréquence on vibre. 
Savoir ajuster sa fréquence, s’accorder aux fréquences de l’amour permet d’utiliser ce pouvoir en conscience, délibérément
La notion de pardon, d’acceptation de ce qui est, sont alors perçus comme une évidence au-delà de tout jugement, un processus logique, naturel qui nous restitue notre pouvoir d’être et d’aimer.
L’idée de bien et de mal prend alors une toute autre dimension, la gratitude découle naturellement de l'abandon à l'amour en soi, de la capacité à faire "oui" à ce qui est, dans l'instant.

Merci à la vie, merci à tout ce que je suis de me révéler, de révéler à mon mental mon intellect, tout ce que mon cœur sait depuis toujours. C’est la réponse à ma demande sincère sans attente, dans la confiance que je recevrais. Celle que j’ai formulée en ces termes, « mon âme, ma présence divine, prêtez moi votre regard ». 
Je devrais dire « je me centre en mon cœur afin de voir toutes choses et particulièrement cette situation complexe, cette réparation de la voiture laborieuse à l’image de ma propre guérison libération de mon véhicule terrestre, mon corps physique ; mental, émotionnel, énergétique, cellulaire, organique et systémique ». 
J’en suis au stade de reconnaitre que ce qui arrive est créé par l’âme, tant la mienne que celle du mécano et à les remercier toutes les deux pour ce nettoyage des croyances passées à propos du masculin, du pouvoir, afin de sortir des jeux de rôles. 

C’est l’occasion de lâcher la tension qui vient de l’attente puisqu’à l’heure qu’il est, 12h30, il n’est toujours pas venu. Selon mes connaissances au niveau de l’humain, des comportements psychologiques, des jeux de rôles, ceux du triangle de Karpman, je peux voir que cet homme joue le rôle de sauveur. 
Je pourrais m’arrêter sur cette évaluation, qui deviendrait un jugement si je me positionne en victime en l’accusant de ne pas tenir sa promesse, d’abuser de son pouvoir, de ses compétences..., sachant que j’aie besoin de ses services.  
Lorsqu’on sait qui on est véritablement et qu’on fait confiance au divin en soi, à la vie, on va observer son comportement et voir quel est le rôle que nous endossons. 
On en verra les avantages et les inconvénients puis bien évidemment à force de créer de la souffrance et par la délivrance ressentie lorsqu'on s'abandonne à la puissance immense de l'amour, on choisira d’être vrai, responsable de son monde intérieur dont on laissera la gestion au divin en soi, on pourra ainsi être libéré, dépouillé, de ces jeux de rôle. 

La pensée de Neale Donald Walsh arrive à propos :
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que ceux qui essaient de faire plaisir à tout le monde
cessent d’être eux-mêmes.
Norman Douglas a dit cela et il avait raison.
Ne vous inquiétez pas de « ce que pensent les autres ».
Souciez-vous seulement de savoir si vous êtes fidèle
à vous-même.
Pensez, agissez, et parlez aujourd’hui depuis
la source de votre plus haute vérité. A propos de tout.
De votre relation, de votre vocation, de vos pensées
et de vos choix.
Il est temps que vous cessiez de cacher certaines choses,
d’accord ?
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale





Le rôle de sauveur comporte certains avantages, en l’occurrence, le mécano qui brade ses services afin d’être reçu royalement par ses clients, obtient des faveurs, un traitement digne d’un roi. On l’attend, on espère sa venue et comme il n’est pas ponctuel, l’attente amplifie et lorsqu’il arrive, le client se sent tellement soulagé qu’il va le flatter, être aux petits soins…Mais cette flatterie est mêlée de colère, d’exaspération, on est très loin de la reconnaissance véritable. 
Celui qui flatte est rempli de peur, d’envie, de jalousie et sa façon de se rabaisser, de s’écraser pour ne pas perdre l’opportunité de payer les frais de réparation à moindre coût, n’est ni de l’amitié ni du respect ou de la reconnaissance sincères. 
Personne n’est gagnant dans ce genre de relation. 
Comme il se fait attendre, il perturbe l’emploi du temps des autres et joue de son pouvoir. Le sauveur devient un bourreau et selon les réactions de ses clients, selon la mesure de leur ego, il pourra s’attirer la colère ou la flagornerie et devenir victime à son tour de la colère d’un client déçu, exaspéré. Au mieux il perdra un client, au pire il paiera cher son abus de pouvoir par une vacherie en traitre, de l'hypocrisie.

La position dans le triangle victime bourreau sauveur, n’est jamais fixe, on passe d’un rôle à l’autre systématiquement.

Face à cette situation, j’ai plusieurs options ; soit je joue la victime et rumine jusqu’au moment où la voiture sera réparée, soit je ramène tout cela en mon cœur et laisse la source gérer les pensées émotions qui font surface ; la colère vis-à-vis de lui, de moi, de ma naïveté, de mon incapacité à gérer l’argent qui me met dans ce genre de position. 

Je peux retourner la question pendant des heures et me placer sur les basses fréquences qui nourrissent le rôle de la victime et entretiennent la souffrance. 
Même en réfléchissant à ce que j’aurais dû faire, ce que je devrais faire en pareilles circonstances, sachant qu’il me faut réviser mes croyances à propos du masculin, je vais me situer sur des fréquences qui nourrissent l’ego, m’éloignent de la vérité de ce que je suis, de la paix, de l’amour, de la confiance en soi et en la vie.

Alors je choisis d’offrir toutes ces pensées émotions à la source et vais de ce pas m’allonger pour faciliter le lâcher prise et me contenter d’observer ce qui se manifeste. J’ai prévenu un voisin que je laisserais la clef sous le siège de la voiture puisque j’ai un rendez-vous important à quatorze heures, si je ne le vois pas arriver d’ici là. 
C’est tout ce que je peux faire concrètement tant vis-à-vis de l’autre que de moi-même.  
Juste focaliser ma pensée sur l’amour lumière que je suis sur mon cœur et le laisser œuvrer. Agir ensuite selon mon propre planning sans plus me soucier de la suite de cette histoire. 
Si je dois reporter le rendez-vous du contrôle technique, ça me coûtera 65 euros de plus. C’est peut-être ce qui m’obligera à ressortir mon accordéon. J’y ai pensé quelques fois ces derniers temps puisque ma petite réserve financière s’épuise à vue d’œil. 

Puisque mon quotidien s’aligne à la fréquence que j’émane la seule chose que j’aie à faire, c’est de rester sur les fréquences que je veux vivre, la paix, l’amour, la joie, les relations honnêtes, sincère, respectueuses et authentiques, c’est en moi qu’il me faut vivre cela afin que ça se manifeste à l’extérieur

Ce qui veut dire de ne pas juger le mental ego et ses pensées de peur, de critique, de colère, de ne pas retenir les émotions qui les accompagnent et de les laisser s’exprimer sans les croire, sans m’y identifier.
 Je suis déjà dans la joie de la délivrance qui découle de cet abandon à l’amour en moi. 
Je vais aller me prendre une douche agrémentée de lumière dorée pour finaliser ce nettoyage.
Voilà une petite phrase piochée sur le site de Lulumineuse, à l’instant, qui confirme ma foi, mon ressenti :
"Il n'y a aucun drame, uniquement une perception restreinte de la perfection divine, gardes confiance"
-- Lulumineuse 




La séance de relaxation a été savoureuse, je ne trouve pas de mot plus juste. 
Je me suis abandonnée à l’amour lumière, l’amour christique, la lumière dorée. 
Ce sont des façons d’exprimer l’énergie de l’unité, de la paix infinie, de la confiance totale en la vie. J’ai pris l’engagement auprès de mes corps de lâcher l’addiction aux médocs sous la guidance de l’amour lumière intérieurs. 
C’est presque à regret que j’ai pris le premier bout de cachet ce matin, sachant que je ne ressens plus aussi naturellement le divin intérieur, les énergies dont je suis devenue totalement accroc, la paix, l’amour, le sentiment de sécurité, de liberté, la joie et la fluidité d’être.

Même si j’utilise les mêmes mots pour décrire ce que je ressens et dont je témoigne depuis plus de deux ans, sur ce blog, ils sont vécus dans toute leur profondeur.
Je ne fais pas vraiment de planning pour le sevrage puisque j’ai reçu un genre de révélation à ce sujet; c’est cette expérience choisie qui me permet de renaitre à ce que je suis vraiment et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’avais choisi de vivre ça ; pouvoir être soi, avoir l’audace de vivre selon mes convictions, mes valeurs. 
Elle en est la porte, la raison et la solution ; la guérison qui est l’accouchement de l’être et en même temps la découverte de la méthode, du processus de guérison, de renaissance à soi, à l’être véritable, complet et conscient. 
Je dis que c’est une ‘ révélation’ parce que c’est la façon dont c’est venu qui me confirme le mode de communication de l’âme, par image symbole et l’intuition en accord avec le vécu.
J’ai bien du mal à trouver des mots qui soient à la hauteur du "ressenti", même celui-là peut vouloir dire beaucoup de choses puisqu’une émotion est aussi une sensation dans le corps. 
L’émotion est un message, un panneau indicateur, un potentiel énergétique, une sensation localisée, caractéristique, qu’on peut définir et qui entraine une action. 
Mais le ressenti, la sensation du divin en soi occupe tout l’espace intérieur et s’étend au-delà du corps, son impact laisse une trace indélébile, indéfinissable en terme d’émotion et l’impression la plus proche serait l’assurance tranquille. Le message pourrait être défini comme ; je suis là, je suis ça, je vis, je suis, il n’y a pas de direction donnée, d’action à mener, juste un état d’être à savourer. 
À partir de là, l’élan est perçu comme juste, quel qu’il soit. J’ai senti quelque chose bouger au niveau de la nuque au point de vérifier, de toucher tellement c’était bizarre. 

C’est dingue tout ce qui se passe dans le corps physique quand on y fait attention juste en spectateur neutre. Je n’ai pas de peur mais simplement la curiosité de connaitre ce véhicule que j’habite depuis cinquante ans et que je ne connais pratiquement pas finalement. 
Je connais son apparence au travers de mes jugements, ses réactions aux stimuli, son fonctionnement selon les découvertes scientifiques et son langage par les symptômes. Cette dernière faculté est en soi une découverte fondamentale qui ouvre en grand la porte de toute guérison et le remède, c’est toujours le même : l’amour, le lâcher prise, l’acceptation.

J’ai bien fait de faire confiance, le mécano est là, la voiture bientôt comme neuve. Reste à la nettoyer mais ça, on verra plus tard. Pour le moment, mon corps demande du repos alors j’y vais.
Ça y’est, la voiture est à sa place prête à passer le contrôle technique ! 
Une journée splendide qui présage un sevrage en douceur, un accouchement sans douleur. C'est exactement là où je voulais arriver pour oser franchir le pas. Être certaine du pouvoir de l'amour, de ma foi en ce processus. 
Quand j'aurais passé ce cap, plus rien ne pourra m'arrêter! 

* J'ai écris volontairement "voix" avec un "x" puisque le symptôme physique est une partie du langage du corps, de son mode de communication.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci