jeudi 18 juin 2015

« Deux voies s’offrent à nous, celle de l’identification à l’ego, aux pensées émotions ou celle de la conscience de l’être »





Ce matin, je me sens portée par le flux de la vie. Je sens enfin que j’avance, que chaque jour m’ouvre un peu plus sur la vérité de ce que je suis ; l’amour et la lumière, la liberté d’être, la joie de vivre, d’être, d’agir, d’incarner mon essence fondamentale, la simple joie d’être vivante ! 
Le message de Saint Germain canalisé par Agnès Bos Masseron, j’aurai pu l’écrire tellement il résonne et résume parfaitement l’essentiel. 
J’ai toujours senti beaucoup d’affinités avec cet être enfin disons plutôt ses messages et la façon de les délivrer. L’énergie qui s’en dégage me touche particulièrement, au-delà de tout concept, croyances, étiquette qu’on colle aux « maitres ascensionnés », aux entités qui délivrent des infos aux humains. 
Je les considère comme des énergies, de la lumière, de l’amour, qui vient jusqu’à nous afin de nous ouvrir le cœur, les yeux, raviver notre mémoire. 

Il est naturel que le mental essaie de comprendre les choses, les phénomènes mais sa perception et son mode de compréhension sont très limités tant qu’on ne le reconnait pas pour ce qu’il est : un simple outil de perception. Et encore, le mot outil n’est pas vraiment approprié puisqu’il induit la notion de ‘chose’ mais je l’utilise dans le sens de potentiel et surtout afin de mettre en avant l’idée que cet aspect pensant n’est qu’une infime part de ce que nous sommes. Il est vrai que je me suis toujours identifiée à lui, que j’ai toujours considéré qu’il était le centre de mon être mais comme je me fiais à l’amour pour agir, il s’en trouvait expansé, élargit. 


Puis l’ego n’est pas non plus tout ce que je suis mais une sorte de calque de ma vérité. Il n’est pas à rejeter mais à reconnaitre comme un système de défense qui agit ou réagit par défaut, tant que nous ne sommes pas conscients de notre vraie nature. 
Il m’a préservé de la mort et même si son mode de fonctionnement me limite, il ne tient qu’à moi de le laisser baigner dans l’amour divin afin qu’il se laisse guider par le cœur, illuminer par la conscience divine. De temps en temps, je dois le remettre à sa place, enfin je devrais dire, je dois me recentrer, revenir à la conscience de qui je suis fondamentalement et éternellement pour ne plus m’identifier à cet aspect réduit et limité de l’être.

Les indices, les signes qui me montrent que je m’égare, que je suis décentrée, que je perds la notion de la vérité de l’être, ce sont les pensées de jugement, les critiques, l’accusation, la dévalorisation, la victimisation, qui amène la colère, la tristesse, le sentiment d’impuissance, d’illégitimité. 
Tous ces états d’esprit ont pour seul objectif de me ramener à la raison du cœur et l’erreur que l’on fait, très souvent c’est de s’identifier à cela. De croire qu’on en est prisonnier. 
La moindre pensée émotion qui n’est pas l’expression de l’amour m’indique que je suis sortie de la vérité, de mon essence divine. Même si ce que je porte est une vérité dans l’instant, ça n’est pas ce que je suis, c’est juste ce qui remonte à la surface ou me traverse. 
Les pensées émotions sont des énergies qui demandent à être extériorisées afin de laisser la place à l’énergie de vie, de l’évolution.

Il est beaucoup plus confortable de se laisser traverser par cela quand on sait que ça n’est que l’expression de la peur, du passé et que le message principal, c’est « reviens en ton cœur, retrouve la paix » 
Hier, je me suis un peu plainte de ne plus entendre la voix de mon âme aussi clairement et le réponse a été simple : « tu es grande maintenant » Dans le sens de capable de discerner, de savoir qui je suis en vérité et de choisir l’amour. 
Une fois qu’on peut savoir lorsqu’on est dans la survie qu’on ne s’identifie aux masques que l’on porte, il n’est plus nécessaire d’être guidé par les anges, par des entités, des énergies extérieures à soi. Du moins, on n’a plus besoin d’en être conscient. 
De la même façon lorsqu’un os brisé se ressoude, on peut lâcher les béquilles. 
Mais pour cela, il faut connaitre son corps, se connaitre, croire en la guérison, croire que celui-ci a le pouvoir de se régénérer, de se reconstruire. 
Maintenant que la science ou même le simple bon sens qui vient der l’observation, nous permet de savoir que les cellules se régénèrent,  la croyance peut devenir certitude. 
Mais pour que ça le devienne, il faut accompagner cela.   

On le fait en se focalisant sur la vie en soi, en nourrissant l’amour que nous sommes, en laissant aller la peur, les croyances basées sur celle-ci, la culpabilité, la honte, le sentiment d’indignité, d’illégitimité. 
Toutes ces énergies sont là uniquement pour nous révéler leur opposé, leur polarité inverse et nous amener à vouloir être au centre, au point zéro.  

Tant qu’on prend plaisir à être porté sur le chariot des montagnes russes, à être balloté, secoué de bas en haut et de haut en bas, on n’aura pas suffisamment de force, de persévérance puisque l’intention sera alignée au désir profond, conscient ou inconscient.






Et on y prend plaisir si on ignore la puissance de l’amour en soi, si on n’a pas goûté l’intensité de cet amour.  
On s’y accroche en pensant que c’est ça la vie, que ce sont nos émotions qui nous font sentir vivant. Et on peut tout à fait passer sa vie de cette façon, tout le monde est libre de choisir son chemin. 
C’est déjà une première condition qui rendra la vie épanouissante et permettra à l’être véritable de se révéler. Puis, la vie elle-même apportera ses enseignements au travers de changements. 
Le seul fait d’être vivant, de porter l’éternité en soi, le principe évolutif de la conscience, la vie éternelle au travers de la régénération cellulaire, nous inscrit dans un mouvement évolutif.

Lorsqu’on devient conscient de notre constitution, des systèmes qui régissent l’être, le vivant, on peut alors accompagner ce mouvement évolutif interne. Et on n’a pas besoin de connaitre dans les détails de quoi nous sommes faits puisque deux voies s’offrent à nous, celle de l’identification à l'ego, aux pensées émotions ou celle de la conscience de l’être.  

Les deux panneaux et moteurs, sont la peur et l’amour et selon nos choix, on sera limité ou expansé, dans le courant de la vie ou en résistance. 

Soit on nourrit la peur, soit on nourrit l’amour. 
Soit on croit être séparé de la source, du tout, soit on sait qu’on est toujours connecté au divin, au tout, qu’on est le tout. 
Et pour avoir cette conviction, il nous en faire l’expérience, oser faire confiance à notre cœur. 
Ce qui peut se traduire par un lâcher prise, une forme d’insouciance au regard du monde, mais le ressenti en notre cœur, est celui de l’assurance et c’est elle qui donnera l’audace de faire confiance, de suivre l’élan intérieur. 
Celui qui vient spontanément et ne demande aucune justification ou même une explication, on sait qu’on fait ce qui est juste, on le sent. 

Apprendre à sentir ce qui est en soi ouvre les portes de la compréhension véritable et lorsqu’on regarde depuis le cœur, dans la neutralité, la conscience bienveillante, la compassion nous remplit et le cœur conscience s’élargit, la compassion s’étend à tous le genre humain, à tous les règnes. 
La faculté de porter ce regard bienveillant sur soi-même révèle l’amour que nous sommes, l’immense sagesse qui est en nous. On comprend viscéralement que chacun est l’expression de la source, que nous sommes Un.
Plus de façon conceptuelle mais par la vie qui s’écoule librement en soi, par le vivant que nous sommes.

Je continue sur ma lancée, dans l’exploration de l’être tout entier, la découverte de tout ce que je suis par l’écoute attentive, l’attention focalisée sur le cœur lorsque des pensées émotions émergent troublant la paix. 
Le retour à la confiance imprime un peu plus dans le cerveau, les nouveaux chemins neuronaux qui vont de la survie à la vie. La pensée de peur amenée au cœur délivre son message, son énergie qui va nourrir la vie, le mouvement, révéler la sagesse, le divin, la conscience pure portée par l’amour, la tendresse. 





La cane était à nouveau sur le canal mais cette fois-ci, avec un nouveau mâle qu’elle appelait à grands cris ! Les canetons ont disparu en l’espace d’une journée. Je suppose que quelqu’un les lui a retiré. 
C’est pénible de voir l’humain s’accaparer la vie au lieu de l’éveiller en lui-même, voler ce qui est mignon plutôt que de manifester de la tendresse envers lui-même. 
Acheter la beauté au lieu de rechercher la sienne en la manifestant dans l’authenticité de l’être.
La seule chose qui me console, c’est que la cane n’en est pas affectée, elle suit son instinct qui la pousse à rechercher un nouveau partenaire. Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu faire des photos nettes de ses petits. Mais c’est aussi vouloir s’accaparer le vivant au lieu de l’incarner. 
J’en tire un enseignement, celui de l’illusion du temps, de la perte. L’audace d’être, de suivre le mouvement de la vie sans chercher à l’immortaliser, le figer.

Je continue d’appeler la guérison du chakra racine, de libérer les pensées émotions cristallisées à cet endroit qui empêchent la fluidité énergétique. Lâcher les peurs, les jugements, la peur du manque qui en fait amène à réaliser la plénitude de l’être.
À prendre conscience que tout est en soi, tant le besoin que la réponse et que ces deux énergies réunies au cœur, se complètent

La réponse est dans l’écoute du besoin et elle se traduit par un élan émané depuis l’espace de la paix en soi, la certitude que tout est parfait, que le geste est exactement celui qui amène à la satisfaction du besoin. Puis on se rend compte que le besoin, cet élan n’est qu’un appel à agir, une invitation à être.

Bon, je me centre en mon cœur jusqu’à ressentir l’élan qui favorise l’ancrage par l’action juste. J’ai commencé à écouter la méditation guidée de Deepak Chopra hier puis j’ai arrêté au beau milieu pour aller cueillir les framboises. La journée a été très ensoleillée et j’ai récolté près de 500 grammes. 
Il est bon de suivre son propre élan, son propre rythme et celui qui me fait du bien, me permet de me sentir vivante, alignée à ma vraie nature, c’est celui de la terre. 
Quand c’est l’heure, c’est l’heure. J’ai ensuite apprécié à sa juste valeur, les quelques minutes de relaxation que j’ai prolongée selon l’inspiration. 
Ces méditations peuvent aider à être à l’écoute de soi, de la conscience amoureuse, des énergies, de notre essence, à reconnaitre l’espace de paix et d’amour mais la présence consciente à soi, en tout temps, est la clef de cette découverte et l’assurance d’être à la bonne place, au bon moment, au bon endroit. 

La conscience qui s’individualise dans un corps physique selon des énergies spécifiques, un chemin particulier, une personnalité singulière, s’exprime et se réjouit dans la reconnaissance de l’être tout entier. Lorsqu’on ne rejette aucun aspect de soi, on en perçoit la pertinence, la raison d’être, le sens et la beauté.

C’est l’heure de la médiation sur le trône, le moment de remercier la source, la vie, la terre de me nourrir, de me porter, de donner tout le confort à mon être, de rétablir la santé par la conscience portée sur le corps physique et le fait de reconnaitre qu’il est le véhicule de manifestation du vivant, qu’il est porteur de l’énergie de vie et qu’en laissant l’amour, l’énergie du désir, l’énergie sexuelle, l’énergie de la terre, parcourir tous les chakras librement pour danser avec l’énergie du ciel, je suis le témoin, l’acteur, le metteur en scène de ma vie qui s’écoule facilement et joyeusement lorsque je laisse mon cœur harmoniser l’ensemble, lorsque je me laisse guider par l’amour que Je suis.
Après la méditation guidée de Deepak Chopra, j’ai ouvert le mail qui contient la pensée du jour de Neale Donald Walsch
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que « le désir est une force puissante qui permet
de réaliser des choses ».
Marcia Weider a dit cela, et elle avait raison. Mais ne
confondez pas désir et attente, ou besoin. Le désir a une
toute autre mesure. Vous pouvez désirer quelque chose
sans en avoir besoin ou sans l’exiger.
Cette petite différence fait que tout va fonctionner.
Cette petite différence est tout le truc. Désirez,
n’exigez pas. Désirer fait avancer. Exiger contraint.
La vie ne peut être contrainte, mais elle peut être amadouée …
Si vous essayez de contraindre quelqu’un ou quelque chose
aujourd’hui, arrêtez. Retournez simplement dans le lit douillet
du désir …
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale


Le rose est englobé en partie dans le cercle bleu, ça progresse...


Il est évident que je suis en parfaite adéquation avec cette pensée. Ce point de vue est accessible depuis l’espace neutre du cœur. Mais je ne pense pas qu'il y ait de "mauvais désir" puisque tout nous enseigne, et très souvent les erreurs, les ratage de cible nous en apprennent beaucoup plus puisque l'humilité, la gratitude accompagne la prise de conscience. On saura ensuite distinguer le désir qui émane du cœur de celui qui vient de la peur et ainsi faire le meilleur choix, celui qui tient compte du bien-être des autres.

Le mécano est arrivé vers 10 heures alors que j’étais au jardin. Comme j’ai libéré le jugement à son égard, jugement qui venait de mes propres peurs, de mon incapacité à faire totalement confiance, j’ai pu l’écouter vraiment et voir ses qualités. Nous avons parlé pendant une bonne demi-heure. C’est quelqu’un de calme, posé, qui prend  le temps de faire les choses et c’est d’ailleurs pour ça qu’il est compétent dans son domaine. 
Une qualité peut être amoindrie par l’incapacité à poser des limites, à planifier son temps. Mais ce qui représente un défaut de mon point de vue est aussi la conséquence de son ouverture de cœur, du fait qu’il soit prêt à rendre service et ça me ramène encore, par effet miroir à la nécessité d’être centré, d’associer le cœur et la conscience, les qualités de l’ouverture et la lucidité qui permet de poser des limites, de structurer les choses

Trouver l’équilibre entre les qualités du cœur et celle de la conscience. 
La lucidité sans le cœur peut amener à se fermer aux autres, à être indifférent à manquer de compassion, de souplesse, à se croire plus éveillé, supérieur. 
L’empathie si elle n’a pas de limite peut vite submerger et créer un déséquilibre. 

Pour cette raison commencer par trouver le juste milieu en soi, accepter ses défauts et ses faiblesses sans les nourrir, les voir, les reconnaitre et les harmoniser à la lumière de l’amour, amène à plus de souplesse à l’égard des autres sans pour autant se laisser manipuler par les jeux de rôles. 
Lorsqu’on apprend à discerner quand nous agissons sur un mode défensif et que nous laissons s’exprimer l’émotion jusqu’à retrouver la paix, l’équilibre intérieurs, en revenant à la clarté on agit dans l’instant, dans le juste milieu.   

Voilà le coup de barre de la digestion…
La réparation de la voiture est compliquée, une des pièces commandée ne va pas, ce sont les flexibles de frein qui auraient dus être mâles et sont femelles ou l’inverse ! 
Je sentais que le manque de fluidité de la situation venait de ma vision du masculin et cet incident qui repousse l’issue de ce problème à demain, m’a amenée à sonder mes profondeurs, à lâcher la colère enfouie depuis si longtemps. 
Je sens bien que le déséquilibre masculin féminin en moi, créé pas mal de distorsion alors j’offre à la source tout jugement
Il y a derrière ça, le jeu de la victime et du sauveur et même si c’est beaucoup plus confortable que ce que je vivais avant, dans ma relation aux hommes, où les rôles étaient ceux de victime et de bourreau, ça maque d’authenticité

J’ai regardé un film tout à l’heure, l’élan m’a poussée à rechercher la détente plutôt que de me prendre la tête à cogiter. J’ai été émue plus que je n’ai ri, devant ce film à succès, « Bienvenue chez les ch'tis »* que je découvrais. 
Le thème de l’authenticité, de la sincérité y est abordée avec légèreté et malgré les quelques clichés habituels, ça m’a fait du bien de réfléchir de cette façon, à propos des relations entre humains ; dire ce que l’on pense vraiment, ce que l'on ressent, dialoguer plutôt que de penser à la place de l’autre, évite bien des drames, des souffrances. La transparence, l'honnêteté, le dialogue sincère situe chacun sur la fréquence de l'être divin, de l'amour.

Les films parlent autant à l’inconscient qu’à l’âme et la conscience et c’est beaucoup plus facile de comprendre une situation quand on regarde en spectateur en ayant le point de vue des différents comédiens. Le même regard que lorsqu'on observe depuis le cœur. 





Je suis allée voir mon ami le chêne et j’ai constaté les dégâts ! La débroussailleuse est passée par là, dénudant le pourtour de l’arbre, les allées de plantes et fleurs sauvages. Je l’ai embrassé comme d’habitude et j’ai senti son écorce rude et sèche. J’ai eu envie de l’entourer de tendresse et bien qu’il ne me parle pas, c’est toujours une expérience réconfortante de l’entourer de mes bras, de poser mon oreille sur son tronc ou de m’asseoir au creux de ses racines. 
Il incarne le père, la force, la stabilité, l’équilibre, l’ancrage et l’élévation, ce que devrait être le masculin selon mon ressenti. 
Puis je suis allée aussi voir la rivière à qui j’ai offert la tristesse de mon incompréhension face à la destruction, la désolation de ce paysage défiguré en une journée. Un genre de nostalgie m’a envahie puis je me suis dit que je pouvais comprendre qu’une âme ne fasse qu’un court séjour sur cette terre, qu’il existe le processus de vieillissement puis la mort...

Une citation à laquelle j’adhère totalement, que j’ai trouvée sur le mail de présentation de la méditation du jour de Deepak Chopra
« L' énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre ». Albert Einstein 

*J’ai sélectionné la plateforme MailRu pour voir le film et ça s’est bien passé ; pas de rupture de flux, de mail intempestif. J’ai installé adblock plus, logiciel gratuit, dans Firefox. Ceci explique peut-être cela. Mais avant tout, je ne culpabilise pas, ni de regarder en streaming ni de faire une pause.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci