mercredi 17 juin 2015

« Être attentif à ne pas se déresponsabiliser, à ne pas retomber dans l’accusation, dans l’inconscience »





La nuit a été très courte mais je ne me fais pas de souci parce c’est attendu. Le sevrage perturbe le système endocrinien, les glandes qui régulent le sommeil.
J’avais négligé l’étude du corps humain dans l’enfance, comme pour marquer mon désintérêt, mon dégoût même à son égard mais maintenant j’ai pris conscience de l’importance de la relation à soi, de l’incarnation, de la chair. 
L’amour de soi se cultive par le respect de tous ses corps, le désir d’harmonie, de paix intérieur qui se concrétise par des gestes, des attentions précises, l'écoute du corps physique, de ces pensées, le dialogue avec les cellules...

Définir l’état d’esprit dans lequel on veut vivre est essentiel et je pense savoir pourquoi la journée d’hier a été si difficile. J’ai un peu bâclé mes rituels du matin et c’est ce qui me permet de constater et donc d’affirmer à quel point il est important de démarrer la journée dans les meilleures conditions, de retrouver la conscience de qui nous sommes et de nous souvenir de la reliance avec la terre, le ciel et les autres.
J’ai donc décidé de pratiquer l’ancrage, le centrage et la connexion au divin intérieur avec attention et une intention déterminée de façon à commencer la journée dans les meilleures conditions. 
J'ai eu beaucoup de mal à ne pas m'identifier aux émotions hier parce que je n'ai pas pris le temps de les accueillir comptant sur l'effet des cachets pour gérer les choses. Pour ne plus les sentir en fait, pour les remplacer par la joie de l'audace, de la fausse assurance en soi.   Et je peux voir la différence, combien la journée d’hier a été vécue dans la peur, et comment celle d'aujourd'hui a été beaucoup plus calme, pacifique et pourtant, jusqu'à ce midi, rien de ce qui me tracassait la veille n'avait trouvé de solution. 
Sauf le lâcher prise, le fait de faire confiance malgré tout qui m'a ramenée dans la paix.

Si je laisse les produits définir mon état d’être, puisque je sais comment ils agissent sur moi, je serais soumise aux fluctuations de leur effet tandis que si je me situe sur les fréquences de l’amour, de la paix et de la joie, par mes rituels quotidiens, je ne laisse pas l’extérieur, que ce soient les médicaments ou les autres, influer sur mon état d’esprit et encore moins mes pensées émotions.
Je suis déterminée à ne plus me cacher derrière l’addiction aux cachets mais pour cela, il me faut agir en conscience et me donner toutes les chances de réussite. 
Se connecter au soi, à son cœur et à l’amour est plus efficace lorsqu’on est en paix, lorsqu’on n’est pas traversé par des pensées émotions même si le contraste dans le processus alchimique permet d’en vérifier l’efficacité, je n’ai plus besoin d’être convaincue, c’est maintenant devenu une vérité approuvée, validée par le mental.
Ce qui veut dire qu’il n’oppose plus de résistance et pour cette raison, il m’est plus facile d’anticiper, de préparer le terrain.

Se libérer d’une dépendance demande de devenir conscient de l’effet des produits, de la différence d’état d’esprit dans lequel on se trouve avant, pendant et après l'avoir avalé. 
Puis on pourra savoir quand nous sommes prêts à la lâcher lorsqu’on s’aimera mieux dans les moments où nous sommes nous-même. 
Quand les avantages sont moins évidents, quand les inconvénients sont perçus, et je ne parle pas de la culpabilité qui vient tout fausser, on peut savoir que le mental est prêt à lâcher ce comportement.
Mais il faut l’aider et en prenant le temps de se connecter au divin en soi, on retrouve la conscience de qui nous sommes, le soutien de l’âme, de l’amour lumière en nous et la guidance sera plus perceptible.

Il y a quelques règles à suivre pour se donner toutes les chances de réussite :
Prendre l’engagement de se centrer en son cœur, d’unifier ses corps, de se connecter au ciel, à la terre, au soi.
Penser à revenir au cœur en toutes circonstances et ne pas attendre d’être mal pour le faire, ne pas attendre d’en avoir besoin. 
Parce que dans ces moments là, on n’est plus dans la conscience de qui nous sommes, mais dans l’état de victime qui se croit lésée et qui demande de l’aide au divin intérieur avec un état d’esprit rempli d’amertume, de colère et de reproches à l’égard de cet aspect de soi. 
On se place en position d’infériorité, ce qui nous dissocie de l’être véritable ; on se voit comme séparé de notre propre essence amour lumière et bien évidemment on aura beaucoup de mal à percevoir ces énergies.  
Puisque c’est en étant en paix, dans l’amour vrai de soi, qu’on peut effectivement sentir cette étincelle divine, le fait de s’en croire séparé nous en éloigne. 
En plus, on sera déçu de ne pas pouvoir voir cet aspect de nous-même parce que notre besoin est émané depuis le mental, on sera dans l’attente de percevoir avec nos yeux, le divin que nous sommes. L’image mentale est une illusion parce que ça n’est que notre imagination qui la forme. 
L’impact du ressenti, de l’amour et la paix perçus depuis le cœur, est beaucoup plus puissant et vrai que toute forme ou image mentale. Justement parce que l’image est une projection, une illusion.

Comme j’étais mal hier, j’ai commencé à accuser l’extérieur, les chemtrails, qui certes passent tous les matins et même parfois la nuit, ce qui créé des vents subits et violents, des averses orageuses excessives, de la grêle, des changements brusques de température. 
C’est une réalité incontestable mais si je les accuse de bouleverser mon état d’esprit, je leur donne mon pouvoir en perdant la conscience du divin en moi.   

Rien ni personne ne peut décider comment je vais réagir, je suis la seule à pouvoir faire cela. C’est là que se situe mon pouvoir. 
Or je sais que si j’accuse l’extérieur, je remets mon pouvoir entre les mains des autres, des circonstances et en affirmant mon statut de victime, c’est exactement ce que je vais vivre, ressentir. L’univers répondra à mon appel, à mes émanations énergétiques en me faisant vivre des situations où je serais effectivement abusée, lésée, maltraitée. C’est un cercle infernal mais je peux aussi vérifier mon pouvoir d’attraction en constatant les faits, en voyant combien mon état d’esprit influence directement ma vie. Mais en fait c'est ma vision des choses qui sera faussée parce qu'alors, elle ne tiendra pas compte de l'autre, mon point de vue sera purement égotique, à sens unique.

On dit « Il vaut mieux prévenir que guérir » alors je prends l’engagement d’utiliser tous les « outils » qui sont à ma disposition, pour me connecter à ma vérité, celle de l’être divin que je suis, celle de mon âme et de l’amour lumière qui sont les énergies fondamentales de mon être. 
Pour devenir conscient de cette réalité, il me faut avoir de l’amour pour tout ce que je suis, cesser de me juger, de m’invalider lorsque je cafouille, revenir au cœur pour que ma vision soit objective.
Prendre le temps de respirer quand je sens que ça bouscule à l’intérieur, quand les pensées deviennent confuses, quand je commence à accuser l’extérieur ou moi-même. 
Ce sont des signes qui m’invitent à revenir faire l’expérience de la paix en moi, de l’amour.
Pour le mental, il s’agit de rétablir justice, c'est-à-dire que s’il ressent une émotion négative, il voudra éprouver le contraire, vivre une émotion positive. C’est alors qu’on se croit victime, qu’on pense être maltraité par la vie, par le divin alors que nous sommes mal simplement parce que nous sommes identifié à notre mental. 
Si nous demandons au divin intérieur d’éprouver de la joie alors qu’en dedans il y a de la tristesse, nous agissons injustement, faussement et c’est notre mental qui va alors demander, exiger même, réparation. 

Ce n’est qu’en venant en notre cœur jusqu’à ressentir la paix que nous faisons l’expérience du divin, de l’amour que nous sommes. 
« L’amour est sans appel », c’est la première phrase du message de Miriadan que j’avais du mal à comprendre avec le mental. Il me semble que ce soit plus clair ce matin. 





L’amour est en nous, on le ressent lorsqu’on l’émane, lorsqu’il est en mouvement, que ce soit envers un des aspects internes ou vers l’extérieur, il faut qu’il se meuve, qu’il rencontre un « autre » et revienne amplifié vers notre cœur pour que nous puissions le ressentir. 
En aucun cas, il ne peut être perçu s’il est immobile. De toute façon comme c’est une énergie, si elle n’est pas en mouvement, elle se meurt. 
L’amour est sans appel parce qu’il ne se commande pas, il est inutile de l’appeler parce que c’est justement une énergie, une onde et pas une pensée. 
L’appeler c’est nier qu’on le porte en soi, c’est croire qu’il est en dehors de nous, que nous en manquons. Et ça n’est pas parce que nous éprouvons le besoin de le sentir qu’il n’est pas présent, c’est juste que nous ne le reconnaissons pas. Nous ne le reconnaissons pas parce que nous ne portons pas notre attention en notre cœur, parce que nous sommes identifiés à nos peurs, à l’idée de manque.

Puis lorsque nous venons en notre cœur, c’est une énergie subtile que nous allons ressentir, elle s’apparente à la paix et n’a rien à voir avec les émotions qui elles sont spectaculaires, exacerbées.
Le cœur n’est pas dans la dualité, il n’y a pas ces polarités, ces extrêmes, au contraire, c’est l’unité et la sérénité et pour baigner en ces énergies, il nous faut abandonner tout jugement, toute critique, toute tension et volonté d’être bien par opposition au mal-être, d’être joyeux au lieu d’être triste...

Bon, le soleil est là, et comme il y a aussi beaucoup de nuages en bandes parallèles, il risque d’être encore caché, profitons de sa présence dans l’instant.
Cette fois-ci, je me suis ancrée, connectée et centrée puis j’ai posé mes mains sur chacun de mes chakras afin de projeter les énergies d’unité, d’amour et de paix.
C’est un des avantages, une des motivations pour lâcher la dépendance, je peux sentir l’énergie, être plus sensible à son mouvement, sa présence. 
De cette façon, je passe du monde du mental, à celui de la perception.

J’étais aussi perturbée par le fait que je sois encore le cul entre deux chaises, que je sois convaincue du divin en soi mais pas suffisamment pour l’affirmer au monde. Il ne s’agit pas de le clamer sur les toits mais de pouvoir se positionner, choisir de suivre son cœur, son intuition plutôt que la peur. 
Bon mais là, j’anticipe pour le moment, il s’agit de choisir de manifester l’amour vis-à-vis de moi-même, de cesser de me critiquer, de me coller la pression, de me faire des reproches mais au contraire, de prendre soin de moi, en libérant la peur, la culpabilité, le jugement et en maintenant l’unité intérieur quoi qu’il arrive. 
C’est ce que j’ai pu vérifier aussi hier, tout a un sens. 

J’ai pu voir que lorsque je demandais à mes corps de s’unir, de rester solidaire, de se soutenir mutuellement, quelque chose en moi se détendait et la confiance revenait. 
Le pouvoir de l’intention est immense et il surpasse le verbe
On peut proclamer quelque chose et porter son contraire. 
Pour être sûr de la qualité de notre intention, là encore, il suffit de revenir à la paix en soi. Le langage choisi, raffiné, les jolis mots, les grands discours aussi éloquents soient ils, n’ont aucun pouvoir réel sinon celui de nous éloigner de la vérité, de notre être naturel, authentique. 
Notre âme s’exprime en vérité, avec sincérité et lorsque la paix est en soi, le langage est naturellement, spontanément, mélodieux, sans être flatteur. 
Un cri sincère est parfois plus proche de notre âme qu’un poème ou une prière récités par cœur.

Bon, je dois aller chez le toubib à 11h15 et je veux aller au jardin avant., profiter du soleil. Il y a trop de vent pour aller en ville à vélo. C’est à deux kilomètres et je n’ai pas trop envie d’arriver en sueur dans le cabinet du toubib.
J’ai passé quelques temps au jardin et me suis renseignée auprès des voisins à propos du mécano. En repensant à la conversation que j’ai eue avec la voisine à ce sujet, je me rends compte que j’ai projeté mes peurs au travers de mon discours, de mes jugements à l’égard de cet homme. 
Sur le moment, j’étais convaincue d’avoir raison et ça n’est que maintenant après avoir repassé le film que je vois le processus qui me confirme que tout jugement, que ce soit envers soi ou envers les autres, est un pur produit de la peur. 
Même si mes arguments tenaient la route, c’était vraiment un point de vue très subjectif et même égocentrique de la situation. Il y a une différence énorme entre l'évaluation et le jugement. L'évaluation est neutre, on voit ce qui est de façon objective ou selon nos préférences mais le jugement amène à dévaloriser, critiquer l'autre.

Si je n’avais pas accordé foi à la peur, j’aurais pu voir le côté quasi miraculeux de la situation puisque la voiture sera réparée demain, à moindre coût. Là encore, la vie veut me montrer la puissance de la psyché, de la peur mais aussi celle de l’amour et de la lumière qui éclairent les situations, permet de les voir sous un nouveau jour et même de les changer.
En revenant de chez le toubib, j’ai pensé combien j’avais changé en quelques années ! Même si au jour le jour, on n’a pas l’impression de progresser, on évolue quand même. 
Je n’ai plus besoin de me couper des autres pour me sentir en sécurité

Lorsque j’étais plus jeune, je le faisais avec les drogues mais aussi le walkman puis ensuite, je suis passée à la lecture et j’emmenais toujours un livre avec moi, au cas où j’aurais à attendre. Je prenais toujours un médicament dans mon sac en cas de panne, de stress. C’est assez récent de ne plus amener de boîte de médicament mais ça démontre vraiment que le besoin de se protéger diminue considérablement
La journée se déroule d’une façon totalement opposée à celle d’hier, je me suis un peu énervée, disons que je n’ai pas bloqué les émotions mais je peux voir que le fait de s’ancrer, de se centrer, de se connecter, avec conviction, change véritablement les choses. Et je n’ai pas encore écouté la méditation guidée de Deepak Chopra !

J’ai demandé à mon mental d’être concentré, de réfléchir à des stratégies évolutives. Bien que ce soit la conscience qui éclaire, c’est une façon de déstresser, de dire à l’ego de ne plus agir sur un mode défensif, de se recentrer. 
Cette façon de nommer l’intellect donne un peu l’impression d’être double mais comme les médicaments me coupent de mes émotions, m’empêchent d’être présente à ce que je fais, ça m’aide et en même temps, ça me motive à persévérer, à garder la volonté de m’en libérer. 
Ce n’est pas si évident de se défaire d’un masque, d’une habitude, d’une façon d’être mais c’est possible avec de la patience et de la persévérance.  

Le truc c’est d’être attentif à ne pas se déresponsabiliser, à ne pas retomber dans l’accusation, dans l’inconscience, dans le rôle de la victime.   





La cane qui vient tous les ans au printemps et pondait des œufs qui n’écloraient jamais, nage sur le canal avec trois canetons. Je les ai un peu effrayé alors j’ai limité les prises de vue. C’est encore un beau clin d’œil de la vie puisque c’est la première fois qu’elle est mère, en cinq ans.
Le soleil est resplendissant et il n’y a pas un nuage, pas un passage d’avion à l’horizon ! Le vent les a balayé. Ça aussi, ça fait du bien, l’ambiance en ville n’était pas du tout la même !
J’ai regardé deux films des années soixante dix, hier soir, que je n’avais pas vus à l’époque et ça n’a pas soulevé d’émotions négatives, d’images ou de souvenirs douloureux malgré les images de mon enfance et le contenu qui dans les deux aborde le thème des manipulations, des stratégies mais sur un ton humoristique.
Le fait de m’autoriser à la détente m’a fait beaucoup de bien. J’avais entrepris de suivre une conférence de Yann Lipnick qui parlait des anges, des être invisibles, mais j’ai laissé tomber à cause de la mauvaise qualité du son. 
Pas de hasard ! J’ai bien fait de suivre l’élan ! Ça ne me correspond plus du tout. Je remarque que ce genre de choses m’attire quand je perds la connexion au divin intérieur, quand je ne sens plus la paix et cherche à fuir, à changer ce qui est. Lorsque je m’identifie aux pensées émotions et que je tente de me raccrocher à des croyances. 

Une croyance est une chose à laquelle on croit, une chose dont on n’a pas fait l’expérience ; on y croit parce ce qu’on fait confiance à la personne qui nous en parle. 
Je n’ai jamais vu d’entités, d’elfes, de lutins…ma foi vient de ressenti, d’expériences vécues comme la guérison spontanée des deux hépatites, la façon dont ma vie change selon mon état d’esprit mais les croyances sont des interprétations de ce qui est vécu, de ce qui est mystérieux, c’est très subjectif. Le divin n'est pas le mental, l'ego, même si celui-ci peut être illuminé. 
La conscience divine ne juge pas. 
Le mental est un outil de perception, d'interprétation, d'évaluation que la personnalité, l'ego, utilise comme un moyen de défense. 
L'ego est la personnalité construite sur la peur, l'instinct de survie, dans l'ignorance de la nature divine de l'être. 
En aimant chacun d'eux, une sorte d'association, d'unité se créé. 
En n'accusant pas ni l'outil; le mental, ni la personnalité; le moi de défense, l'amour restaure l'intégrité, la justice et la lumière, la conscience divine s'associe au cœur. 
Tous deux prennent en charge la personnalité qui sera guidée dans l'amour, la paix et la lumière, capable de voir quand elle agit dans la peur et de revenir à l'amour, au centre.   



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci