La
journée d’hier a été très intense et celle d’aujourd’hui me met face à mes
croyances et blocages. Je n’arrive pas à écrire, je bloque.
Je sens que des
énergies peinent à se libérer mais je n’ai plus envie de m’interroger, je
laisse faire, laisse venir et me contente de suivre l’élan, le désir.
J’ai fait
les courses agacée de constater que je butte encore sur le comportement
outrancier des hommes, leur côté envahissant et ce qui m’agace le plus c’est qu’on
dirait que je joue la compétition.
De toute façon, ils reflètent ce que je
porte ! Mon caractère fonceur, limite agressif est certainement une forme
de défense, enfin de prévention, une façon de me protéger.
Je me contente d’observer
assez surprise de voir cet aspect sous un nouveau jour, enfin de le remettre en
question puisque mon objectif est de manifester l’amour.
Il y a encore des
croyances faussées à ce niveau parce que l’amour n’est pas de la guimauve. Cette
énergie est de la lumière donc son premier effet c’est de montrer ce qui est,
sans artifice, tel que c’est véritablement.
Je me suis observée en allant au
contrôle technique en demandant à mon ego de ne pas jouer la séduction ou le
fayotage. Enfin de ne pas jouer de rôle, d’être naturelle.
Pour ce faire, j’ai
lâché les peurs et surtout celle que la voiture ne passe pas.
Il n’y avait
aucune raison que ça bloque mais ma méfiance à l’égard des hommes se révélait
encore à travers ces émotions.
Et ça m’agace de ne pas arriver à leur faire
confiance d’autant plus que je n’ai pas à me plaindre d’eux enfin depuis
quelques années.
Quand on porte ce genre de croyances inconscientes, tant qu’on
ne les libère pas, elles agissent en coulisse. La voiture démarre avec un interrupteur
parce que j’ai cassé la clef dans le démarreur. Le jeune qui la passait au
contrôle s’est trompé de sens et à pété un fusible. Il n’en avait pas mais
heureusement que j’en avais dans le fourbi de la voiture sinon, je restais sur
place !
J’ai été encore plus dégoûtée de constater que ça n’était pas
encore fluide et sachant que tout vient de mes propres émanations, la culpabilité
et les critiques sont venues.
Puis j’ai lâché ça aussi en arrêtant d’essayer de
comprendre ce qui provoquait ces petits incidents. D’un autre côté, j’étais
assez satisfaite de ne pas avoir joué de personnage.
J’ai tout offert à la
source, au divin en moi, un peu comme on jette l’éponge.
En rentrant, je me
suis énervée derrière les voitures qui se trainent puis comme je sais que le
sevrage me rend très irritable, je n’ai pas critiqué cela me disant que ça
passerait.
Arrivée à la maison, j’ai fait la médiation guidée de Deepak Chopra
dont le thème d’aujourd’hui est l’écoute.
On
peut dire que j’étais plutôt raccord puisque j’ai eu cette idée de m’observer.
Bon l’idéal eut été de ne pas réagir à ce que je voyais mais dans l’ensemble,
je ne me suis pas trop identifiée à ces émotions de colère. C’est déjà bien et
je m’en contenterais.
On est tellement habitué à vivre derrière des masques,
les fameux rôles de victime, bourreau, sauveur, qu’on ne s’en rend même pas
compte alors le voir, c’est déjà un premier pas vers la libération, le
changement.
Prendre conscience de ce qui est, constitue une première étape
essentielle ensuite, ne pas se juger, se critiquer, c’est la deuxième phase
essentielle, celle qui nous ramène au cœur, à la paix intérieure.
On le fait en
laissant les pensées émotions d’accusation et de jugement s’exprimer sans les
retenir.
Tant qu’il reste de la colère, de l’amertume ou des regrets, on ne peut
pas retrouver la joie mais en ayant de la tendresse pour soi, pour cet aspect
qui voudrait être parfait, la perspective et surtout l’énergie change.
Après
tout, l’ego tente de changer selon son mode de fonctionnement habituel.
Sa
vision de la perfection s’inscrit dans un processus de stratégie guerrière, de
contrôle, de force de volonté, de discipline, mais ce genre d’attitude ne crée
que frustrations, des distorsions et des blocages énergétiques.
Seul l’amour a le
pouvoir de transformer les choses et ça ne se fait certainement pas en exerçant
un quelconque contrôle.
Au contraire, c’est en s’abandonnant à l’amour lumière divins,
en ayant de la compassion pour soi-même, en considérant l’ego comme un enfant,
comme un aspect de soi qui fonctionne en mode basique de survie, qu’on peut
changer l’énergie et donc sa manifestation dans la matière.
Il réagit selon la
peur et la voit comme quelque chose à combattre alors qu’elle est une énergie
qui ne fait que répondre à l’instinct de survie.
Ça parait compliqué parce que
les modes de fonctionnements de l’ego créent des aspects particuliers, des réponses
toutes faites à des situations données. Et comme tout est énergie, ces
stratégies deviennent des entités autonomes, des sous personnalités qui luttent
les unes contre les autres.
Il
existe plusieurs façon de ramener la paix en soi, on peut parler à ces aspects
internes comme le fait Isabelle Padovani mais on peut vite s’emmêler les
pinceaux.
Ou à la façon de Byron Katie interroger son mental, remettre en
question ses croyances.
Finalement ces deux approches consistent à accepter ce
qui est dans un premier temps puis à revenir à l’amour, au cœur, au centre où
la sagesse innée se révèle.
Les deux méthodes calment l’ego, le mental.
Il y a
aussi les techniques de visualisation, les prières, les mantras… qui agissent
au niveau mental et donc énergétique.
Si on écoute son intuition, on trouvera
sa propre méthode qui consiste toujours à calmer son monde intérieur ; la
respiration calme et profonde permet de relâcher les tensions physiques et on
pourra alors entendre la voix de l’âme, de la sagesse en soi.
La respiration, la focalisation sur le corps
physique, la relaxation, le dialogue avec les voix intérieures, les aspects de
l’être, sont des outils de guérison, de conscientisation très efficaces.
J’ai
fait un genre de rêve semi conscient où j’étais enseignée, je crois bien par
des guides mais je ne me souviens pas des paroles précises. Je suppose que c’est
ce que je viens d’écrire ou quelque chose d’équivalent.
L’écriture est une
façon de recadrer la pensée et quand on est tendu comme je le suis par une
méfiance vis-à-vis des autres, qui est logée dans l’inconscient, même si la
conscience est prête à entendre les guides ou le Soi, le conflit de point de
vue interne forme un genre de barrage qui brouille l’écoute.
Enfin il s’agit de
système, de mode de fonctionnement instinctif qui s’opposent à la conscience, la
foi.
L’ego et l’inconscient fonctionne sur le mode défensif, l’idée d’exclusion,
de protection de la personnalité alors que le cœur est au-delà de ce système de
dualité, de division, de séparation ; il englobe tout.
C’est là toute la
difficulté, mais en amenant de l’amour, en lâchant prise, en abandonnant la lutte,
on se place sur la fréquence du cœur qui va pouvoir gérer les choses.
Et comme
sa façon de voir et d’agir est totalement opposée à celle de l’ego, ce dernier
panique.
Bon, il finit pas abdiquer puisqu’il se rend compte que finalement, c’est
bien agréable d’être traité avec douceur.
Je
crois que je vais regarder un dessin animé ce soir après l’arrosage, j’ai
besoin de détente mentale, de légèreté, de décompresser. Le vent recommence à
souffler et il a fait très chaud aujourd’hui.
C’est assez raccord avec l’ambiance
du jour, de mon monde intérieur !
Je ne sors pas avant 21h dans ces cas là !
La soirée sera longue ! Je vais déjà appeler la source à diffuser de la
tendresse en mes corps, me centrer et m’ancrer à ma façon, jusqu’à retrouver l’enthousiasme
à agir. C’est épuisant toutes ces pensées émotions énergies qui se libèrent de
quarante ans de prison, lol !
J’ai
trouvé un film qui m’ira tout à fait : « Kerity, la maison des contes »
Au
mieux ça éveillera le subconscient, délivrera des messages par résonance, sinon
ça me bercera.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci