Texte écrit le 9 février
Ce matin, c’est une journée très spéciale pour moi parce
que ma mère va se faire opérer d’un problème à la main gauche, à l’annulaire.
Bien que je me sente relativement sereine, je n’ai pas osé l’appeler ce matin
pour lui dire que je l’aime. Plusieurs fois, l’idée est venue mais je n’ai pas
réussi à me défaire de la peur de sa réaction. Je lui ai déjà dit et la
dernière fois, par courrier, mais sa façon de réagir m’a fait mal. Il y a une
grande incompréhension à ce niveau, entre nous.
Nous n’avons pas du tout la
même façon de concevoir l’amour et de l’exprimer.
Je comprends mieux son point
de vue depuis que je prends soin de l’enfant intérieur et que je me suis
libérée des attentes et des liens toxiques entre nous.
Alors depuis le réveil,
j’accueille la peur et envoie de l’énergie de guérison depuis le cœur, en étant
connectée à la terre, au divin, une fois que la paix se manifeste.
Je me suis
couchée tôt hier soir, plutôt confiante et rassurée d’avoir eu une conversation
téléphonique portée par la paix et l’optimisme. La nuit a été longue et le chat
m’a accompagné dans mon sommeil. Il s'est incrusté sous les draps et s'est collé le long de mon abdomen, comme une bouillotte vivante!
Beaucoup de choses remontent à la surface
quand je me connecte pour « aider » ma mère dans ses circonstances
particulières. La peur de la perdre, celle de mal faire, d’envoyer des énergies
conflictuelles, d’interférer, d’agir égoïstement, de risquer de ne pas
supporter son absence…Tout ce que j’ai déjà libéré en partie mais dont il reste
encore quelques traces.