Le vent est violent ce matin mais la chaleur accumulée
durant la soirée maintient l’appartement dans une douce et paisible ambiance. J’ai
demandé à être guidée pendant la nuit, vers ma présence divine et qu’elle charge
la part « voyageuse nocturne », d’énergie d’amour, de tendresse, de
fluidité et donc de guérison, afin qu’elle les ramène en mon corps physique. Je
n’ai pas de souvenir précis de cette rencontre mais je ne doute pas qu’elle ait
eu lieu puisque ce matin, je suis sereine, la douleur de la sciatique est
toujours là mais comme un « bruit de fond », un léger rappel à
être présente, ancrée, centrée et à lâcher prise.
Cette notion est très difficile à intégrer parce que ça demande
de s’abandonner totalement, d’avoir une confiance aveugle en la source et en
son cœur. C’est un mode de fonctionnement complètement inverse de celui du
mental qui ne sait pas faire un pas sans savoir où il s’aventure. Il n’y a pas
non plus à lui en vouloir mais juste à se mettre "à sa place" pour comprendre qu’il
ne lutte pas mais qu’il ne fait que continuer son job de protecteur et à l’amener
en douceur, à se diriger vers le cœur dès que ça coince en dedans. Je peux vous
garantir qu’il se réjouit de la rencontre avec l’âme envers qui la confiance grandit
à mesure qu’il est imprégné d’amour divin dans cette communion.