vendredi 5 décembre 2014

« Prends soin de l’enfant intérieur et l’amour divin se charge du reste »





Réveillée à 4h20, je me suis levée comme si j’avais eu mon compte de sommeil. Depuis quelques jours, je ressens beaucoup de puissance énergétique en moi. Ce n’est pas vraiment de la nervosité mais un genre de feu intérieur, une force tranquille qui ramène sur le tapis l’idée de proposer de l’aide. Je ne sais pas si c’est l’idée de commencer à travailler en janvier, dans un domaine qui ne m’attire pas plus que ça. Si c’est l’ego qui manifeste les peurs habituelles, celle d’être contrainte, de m’ennuyer, d’être privée de liberté, enfermée dans un cadre étroit ou encore le fait que l’initiative ne lui appartienne pas. Et que mon accord ait été en grande partie motivé par la peur d’être considéré comme fainéante, de perdre l’aide précieuse de l’état.
Puis ajouté à ces paramètres, la confiance en soi qui augmente me pousse à revenir sur mon projet initial d’accompagnement. C’est certainement l’ensemble de ces facteurs qui m’amènent à reconsidérer l’idée. C’est encore trop flou pour passer à l’action, du moins pour faire un pas en ce sens. J’ai essayé d’envisager ce projet selon les stratégies marketing mais ça ne me correspond pas du tout.
Alors je laisse venir les idées, continue d’amplifier l’amour de soi, la confiance en soi, de libérer ce qui a besoin de l’être et d’apprendre à écouter les messages du corps physique, de l’âme, du mental, de l’ego et ses nombreux personnages. Savoir écouter l’autre est essentiel et en apprenant à entendre les voix intérieures, je me forme sur le terrain. Je vais d’ailleurs essayer de l’appliquer dans ma relation au voisinage, aujourd’hui, juste pour entendre, voir, ressentir.


Il y a tellement de croyances basées sur la peur, dans la relation aux autres que le comportement est totalement conditionné. La volonté portée par le besoin, la peur ou le manque, amène l’individu à jouer des rôles et au lieu d’aider, on rentre dans une relation d’interdépendance plutôt malsaine qui ne peut aboutir à une guérison. 
Le personnage de sauveur n’est pas mauvais en soi, c’est son excès et l’intention inconsciente d’amplifier l’amour de soi, par la satisfaction d’être celui qui donne, qui pose problème.
Le mental ne guérit pas, il participe à la cohérence intérieure, par l’alignement à la fréquence du cœur. Les prises de conscience qui élargissent la vision ne sont pas le fruit d'un raisonnement mental, même si ce qui apparait peut être compris en partie par l'intellect. Son rôle est d’amener la personnalité à se tourner vers le centre, le cœur. Il ne vient plus dicter le comportement, il s’associe peu à peu au cœur, à l’âme, dans ces allers-retours, dans ce mouvement qui amplifie l’amour en soi.

Dans mon expérience de sevrage, je vois ce qui amène le geste compulsif. C’est très souvent motivé par une peur relative au modèle inconscient que je continue de nourrir. L’idée qu’il faut trier les émotions, refouler les mauvaises et amplifier les bonnes perdure même si c’est moins puissant. Et c'est précisément ce qui cause de la souffrance, amplifie l'idée de manque et la peur du lendemain.
En s’autorisant à vivre toutes les émotions qui insistent pour se faire connaitre, on débloque les énergies de liberté, d’amour et de sagesse.
Je continue de placer ma volonté dans l’abandon du jugement, l’observation, en ayant la certitude que l’être que je suis en vérité, l’être complet, se manifeste derrière les masques qui s’effritent.
Je sais que ce ne sont pas mes actes dictés par l’ego qui déterminent ma valeur et même si l’intelligence du cœur m’est inconnue, si je ne sais pas tout à fait comment il fonctionne avec l’invisible, je sais que l’amour que je cherche est là et qu’en m’y logeant, j’y trouve la paix, la joie et une forme de complétude.

Je commence à percevoir les états d’être différent selon mon identification à un aspect séparé de l’être ou à l’ensemble de ce que je suis. A distinguer les pensées qui appartiennent à la peur et celles qui découlent de l’amour mais je n’enclenche plus la réaction primaire qui consiste à choisir, je me contente de faire une pause et de laisser le cœur harmoniser les énergies. 
Tant qu’il y a de la résistance à accepter ce qui est, c’est que le mental manque de confiance en la source et je continue de l’amener au cœur afin que ma foi grandisse jusqu’à pouvoir agir sans réfléchir, disons plutôt sans calculer, en ayant totalement confiance au divin intérieur.
J’apprends à reconnaitre les énergies de l’amour et de la peur au travers des sensations, à savoir quand l’équilibre est rompu et comment retrouver l’harmonie intérieure. Puisque mon état d’être attire les énergies correspondantes, en étant dans l’amour de soi, la paix et la confiance, non en choisissant ma fréquence par des affirmations ou en posant des actes définis mais juste en revenant au cœur et en laissant l’amour agir, rayonner. 
En n’imposant rien par ma propre volonté mais en ayant une totale confiance au divin qui sait ce qu’il me faut vivre dans l’instant pour élever ma vision à la hauteur de l’amour inconditionnel.
Maintenant que le mental est suffisamment confiant pour réaliser le retour à soi, je me contente de calmer le corps physique par la respiration. L’intellect n’intervient plus trop puisque qu’il a validé le processus d’accueil de ce qui est. C’est très reposant mentalement et même si le silence n’est pas au rendez-vous, les voix intérieures sont beaucoup moins nombreuses et bruyantes !

Je peux vérifier encore l’efficacité de ce parcours par rapport à la sciatique quasiment disparue. Les douleurs étaient pratiquement toutes associées à une ou plusieurs pensées de peur. J’ai testé différentes techniques pour diminuer la douleur, telles que la focalisation sur les pensées positives, d’espoir, de guérison et leur amplification par l’intention soutenue mais ça n’a pas été efficace puisque le refus de vivre l’expérience se dissimulait derrière ces « bonnes intentions ».
Ce n’est qu’en acceptant d’en être là malgré ma foi en l’auto-guérison, la puissance de l’amour, le potentiel de l’humain divin, ma volonté de me libérer de l’ancien mode de fonctionnement…qu’elle a commencé à diminuer. Tant que j’y résistais d’une façon ou d’une autre, je refusais d’entendre le message. En l’occurrence de faire confiance au cœur, au processus de lâcher prise.

Jusqu’à maintenant, c’est la teneur de tous les messages envoyés par mon âme au travers des douleurs physiques. Ce sont des points de cristallisation d’énergies refoulées qui amplifient par la tension qu’ils créent et se manifestent par une douleur. 
On peut la diminuer considérablement en relaxant le corps par la respiration calme et profonde. Puis en localisant les points de tension, on va détendre ces endroits non par la visualisation ou l’affirmation bien que ce soient des repères, des guides pour le mental qui sera ainsi orienté favorisant la paix en soi, mais par le lâcher prise. On peut utiliser le mental, la parole pour diriger nos pensées vers le cœur mais ce qui est efficace, c’est de cesser toute attente et de se placer en mode réceptif. Une façon de dire « oui » à l’expérience.
Je me suis heurtée aux limites de la focalisation qui si elle n’est pas accompagnée d’une détente physique, d’un lâcher prise, d’une confiance quasi aveugle en l’amour, devient vite une fixation, une résistance. Il faut dire qu’une douleur tenace décentre et la colère a vite fait de gagner du terrain mais là encore, plutôt que de nourrir la résistance en écartant la colère, je l’ai accueillie. Des pensées sages sont alors apparues et m’ont amenées à reconsidérer ma foi en la puissance de la psyché, que j’interprétais de façon distorsionnée.
J’ai noté que le fait d’être occupée, de porter mon attention sur ce que je faisais me permettait d’oublier la douleur mais elle demeurait. Une forme de distraction mentale qui ne résout rien mais qui soulage tout de même.

Il a fallu que je cesse de m’interroger à ce sujet, que je fasse avec, en ayant confiance, en cessant d’attendre la guérison, pour qu’un mieux être conséquent se manifeste. 
Je pense que le fait d’avoir parlé à ma jambe, de lui avoir dit ce que j’avais sur le cœur à ce sujet, de lui avoir confié mes peurs, mes doutes et mon intention sincère de faire de mon mieux mais aussi mes limites, a marqué mon lâcher prise et entamé le processus de guérison. J’ai accompagné ses paroles de gestes tendres à l’égard de ma jambe, tout le long du nerf sciatique, des gestes portés par une intention amoureuse sincère.
L’effet n’a pas été immédiat mais peu à peu la décristallisation s’est opérée. 

Je me souviens d’avoir eu la visite de deux êtres penchés au dessus de ma jambe quand j’étais alitée et souffrais le martyr avant d’être opérée en 2007. Je n’entendais pas ce qu’ils se disaient mais je comprenais qu’ils faisaient un bilan de mon état et constataient que l’opération chirurgicale était nécessaire. 
A cette époque, j’étais en rébellion contre le corps médical et refusait catégoriquement de me faire ausculter par un toubib. J’avais refusé d’être hospitalisée parce que je ne pouvais pas laisser les animaux seuls. 
Après cette "visite" nocturne, tout s’est enchaîné très vite. Une sœur de l’église, à laquelle j’appartenais avant, m’a téléphoné alors que je ne voyais plus aucun membres depuis plus de deux ans. Elle s’est sentie poussée à m’appeler et je me suis effondrée au bout du fil. Je n’en pouvais plus, la douleur était si intense que j’étais incapable de réfléchir, d’agir, alors quand elle a téléphoné, j’ai éclaté en sanglot en essayant de lui expliquer la situation. Elle est venue de suite de Perpignan pour m’amener chez mon toubib de l’époque et à la clinique où on a passé la journée.
La façon dont le médecin et l’infirmier m’ont soignée reflétait le désamour pour moi-même et j’ai eu droit à un arrachage de l’ongle du petit orteil qui était infecté, donc hypersensible, sans anesthésie, pas même locale ! Je hurlais ma peur sans retenue avec en plus la musique à fond dans les oreilles ! Le médecin me répondait que la peur était le fruit de mon imagination, qu’elle n’était pas réelle. En théorie, il avait raison mais le contexte ne se prêtait pas du tout à ce genre d’affirmation !

J’avais découvert le site de Joéliah « amour de lumière » qui n’existe plus, à peu près un an avant l’opération et à cette période, j’appelais continuellement l’amour et la lumière de la source à me venir en aide. J’activais les rayons rose, violet et blanc en permanence et ils agissaient mais pas comme je l’imaginais. 
C’est avec du recul que je peux voir qu’ils ont eu un effet révélateur avant toutes choses. Je ne ressentais pas l’amour mais ma foi amplifiait suffisamment pour continuer de croire en mon potentiel d’auto-guérison en tant qu’humain divin. Je m’accrochais à tous les messages qui parlaient de l’ascension comme à des bouées de sauvetage qui me maintenaient la tête hors de l’eau. 
Puis mon passé était si douloureux que je trouvais dans cet espoir et dans les messages de Jeshua, d’Ashtar via Simon Leclerc et des êtres de lumière via Monique Mathieu, la lumière et l’amour que j'avais toujours cherché. Le fait de comprendre un peu mieux qui j’étais et de savoir que je n’étais pas seule à espérer un monde meilleur, m’a permis de ne pas sombrer dans le désespoir.

Puis, il y a eu l’après 2012 où nous avons été nombreux à perdre la foi, à vivre la confusion et à commencer à douter de la pertinence des messages. Puis ensuite, c’est la façon de les interpréter qui a été mise en doute, jusqu’à ce que l’on comprenne que c’étaient nos attentes et nos besoins qui faussaient la compréhension.

On peut voir combien nous avons changé ! Les messages abordent les mêmes thèmes mais nous les percevons avec plus de clarté, en étant moins polarisés. Les guerriers de lumière sont devenus les alchimistes de leurs propres ombres. 
Peu à peu, on se libère de la peur, des barrières mentales qui empêchent de suivre le cœur, de s’abandonner à l’amour.

Nous revisitons les thèmes abordés dans les messages spirituels, par les yeux du cœur et en comprenons le sens véritable. Nous admettons être co-créateur de notre quotidien, nous comprenons la valeur des émotions, nous nous désidentifions du corps de souffrance, nous savons nous ancrer, nous centrer, reconnaitre en l’autre un frère, un humain divin, nous apprenons les énergies et leur maitrise. Nous faisons plus confiance au divin, à la source, à la vie, à l’humain et à l’amour. Nous apprenons à nous aimer véritablement par la connaissance de soi et l’accueil de ce qui se manifeste en nous.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que nous avons beaucoup progressé même si tout n’est pas encore libéré, il y a eu un puissant nettoyage. La façon dont le monde s’enfonce dans le chaos est le reflet de la lumière que nous intégrons sur la planète. Sa fonction première étant de révéler, il est tout à fait normal que l’on voit l’ombre en premier. Puis comme lorsque le cœur s’ouvre, la perception s’affine, on voit en profondeur, derrière l’apparence. Plus nous pouvons intégrer l’amour en soi, plus nous guérissons et plus nous sommes logiquement affectés par la souffrance du monde. 
Il y a celle qui fait écho à nos propres souffrances mais l’empathie, l’hypersensibilité, sont des caractéristiques de l’amour divin. 
Plutôt que de vouloir s’en protéger, en accueillant son ombre, on se coupe des égrégores de la souffrance et en trouvant l’équilibre énergétique, les forces internes s’harmonisent. La peur qui diminue ou se tempère permet à l’amour de se répandre partout et cette énergie est la meilleure protection qu’on puisse s’offrir puisque dans l’amour, la peur n’a plus de raison d’être.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci