Bien
plus que d’avoir raison, c’est la cohérence qui crée le bien-être, né de
l’équilibre intérieur. Bien sûr, avoir raison apporte une certaine satisfaction
mais comme seul l’ego est nourri, un manque sera alors ressenti. Quelque chose
en nous sait que ça n’est pas juste, que ça n’est pas de l’amour de soi mais
une forme d’estime de soi qui ne fait que flatter l’image. Baser notre amour de
soi sur cette image ne peut apporter de réelle satisfaction puisque c’est
nourrir ce qui est périssable, éphémère. Chaque fois que je tente de redorer
mon image, je ne fais que coller du vernis. Les énergies que nous recevons ne
soutiennent plus du tout les anciens comportements basés la peur, le devoir, l'obligation, la force de volonté. Il s'agit avant toute chose d'intégrer l'amour pur, divin.
Chaque fois que je veux m’améliorer, je lutte
contre une part de moi qui veut juste que je sois ce que je suis véritablement
dans le moment présent. Je juge mon aspect créateur estimant que ce qui est,
n’est pas tel que ça devrait être. Or, ce déni bloque le processus d’élévation.
Puisque ma réalité du moment me montre mon état intérieur, tel qu’il est
vraiment et non tel que je voudrais qu’il soit, ça n’est qu’en l’acceptant dans
sa vérité du moment qu’il pourra se transformer. Bien que j’aie intégré
intellectuellement l’idée que seule l’acceptation peut transmuter la réalité,
je continue de vouloir diminuer les cachets.
Or, si j’en suis là, c’est que je ne
peux pas faire mieux, pour le moment.
Ce n’est qu’en aimant cette part de moi
qui voudrait être libre de toute dépendance mais aussi celle qui ne peut pas
faire autrement tout comme celle qui voudrait que je sois parfaite, que je
retrouve l’harmonie intérieure. Celle-ci me permet de mieux voir les choses et
par l’amour, l’énergie de guérison va faire son œuvre et guérir certaines part
de moi.