Hier,
les mots étaient bloqués, comme si mon inconscient prenait tout le devant de la
scène, me montrant combien je devais dépoussiérer ma vision du masculin tout
comme celle du féminin. Elle reste trop
terrestre, empreinte de blessures mais la lumière de mon être, toujours
présente bien que par moments, j’en doute, sait toujours me montrer, à coup de projecteur,
ce qui doit être illuminé, aimé et transmuté.
Alors
une fois de plus, ce matin, je me suis adressée à ces deux parts en moi et plutôt
que de les nommer homme et femme, je les ai appelées, masculin, féminin.
Puisque
ce que je suis aujourd’hui, est un mélange de ces deux énergies, un composé
dynamique de la force de vie, inutile de me situer d’un côté ou de l’autre, me
limitant et m’enfermant dans une catégorie fortement imprégnée au niveau
inconscient.
Usant de
mon pouvoir de manifestation par le verbe, je décrète l’union amoureuse de ces deux
énergies pour que je devienne androgyne, retrouve la complétude de tout ce que
je suis et marche avec entrain sur la voie du juste milieu.
Pas
question d’y courir mais de s’y promener, prenant le temps de voir, de sentir,
de toucher et même de s’arrêter pour inonder mes ombres, qu’une barrière en
travers aura su révéler.