Je n’ai pas publié ce qui suit
au moment où je l’ai vécu parce que j’attendais de sentir la stabilité
intérieure revenir.
Avec
le recul, ce que j’ai vécu ressemble de très près au cycle du deuil, à ses
différentes phases qui permettent de passer de la peur à la joie et
d’abandonner ainsi des croyances devenues obsolètes.
C’est un processus qui
nous permet de renaitre mais il demande de vivre chaque étape en conscience et
en confiance. Ce qui n’est pas facile lorsqu’on est face aux peurs
existentielles, profondes et parfois même inconnues. Mais on en ressort
toujours grandit, plus confiant, plus équilibré, éclairé et proche de la
source, de ces vibrations.
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11 On peut dire que la journée d’hier a été bouleversante et j’ai eu bien du
mal à ne pas me laisser submerger par la peur. C’est un cycle infernal de se
focaliser sur une douleur et d’y ajouter des peurs mentalement. Le mental a la
capacité de se projeter soit dans le passé, soit dans l’avenir et c’est ce
qu’il fait la plupart du temps lorsqu’il panique face à un symptôme.
Quand il
est face à quelque chose qu’il ne comprend pas ou qu’il n’accepte pas, il va
chercher dans ses souvenirs des situations similaires à ce qu’il vit dans
l’instant, que ce soit dans sa propre expérience ou dans celles vécues par des
proches. L’imagination est créative lorsqu’elle émane de la paix du cœur, de la
joie de l’enfant en soi mais quand on utilise le phénomène de projection ou dit
autrement, quand on se fait des films, cela devient dramatique.