dimanche 12 novembre 2017

« Le parfum » (film) & « De la peur à la Joie » (rencontre)






10 11 Il semble que les choses s’apaisent un peu, que les énergies soient moins violentes. C’est toujours délicat d’interpréter ce qu’on vit parce que c’est très subjectif et cela se situe au-delà de la raison logique habituelle. Les infos au sujet de l’élévation du taux vibratoire de la planète restent douteuses dans la mesure où on ne peut pas en vérifier la source la plupart du temps mais d’un autre côté, ça n’est pas plus mal parce que ça oblige à se fier à son ressenti et son intuition, à suivre sa propre guidance et à prendre confiance en la source qui nous guide constamment. 
Cette source est autant en chacune de nos cellules via le mouvement qui les anime, qu’elle s’écoule en nos corps subtils, nos chakras, sous la forme d’une énergie vivifiante venant de la terre et d’une énergie plus subtile venant de notre âme/Soi.

Selon mon ressenti, ce que je vis ces derniers jours semble être un afflux d’énergie cosmo-telluriques et les douleurs senties par endroit sont l’expression du blocage de ce flux. 
Ce qui me fait croire cela, c’est le fait que maintenant je le ressens au niveau de la tête. 
Puis en ayant embrassé la peur de la mort, la sensation de douleur ou de crispation m’est apparue aussi au niveau du plexus solaire. 
Quand j’ai cessé de focaliser sur le cœur en arrêtant ainsi d'y ajouter de la peur, j’ai vu que les sensations se déplaçaient. C’est aussi le fait de me sentir plus légère qui m’amène à interpréter les choses de cette façon.

J’ai été absorbée par un film hier soir et je n’ai pas vu passer les deux heures et demi tellement l’histoire est remplie de messages. Pourtant les images sont dures, crues et parfois horribles mais comme je l’ai suivi tout en jouant à un  jeu, je n’ai pas regardé quand c’était trop violent.

 J’utilise le jeu pour à la fois ne pas être hypnotisée par l’image et pour me fier à mon ressenti, être à l’écoute des réactions intérieures, de l’intuition, pour percevoir les messages véhiculés par le film. 
Je n’irais pas jusqu’à dire que je sais où l’auteur veut en venir mais je reçois le film de façon intuitive en l’interprétant selon ma propre vision de la vie et de l’humain. 

On fait tous cela, on lit un livre, on regarde un film, on écoute de la musique en s’appropriant ce qui fait écho en nous, en le reformulant, en s’identifiant au personnage ou au contraire en s’affirmant en tant qu’individu par opposition ou par rejet. 

Chaque objet, que ce soit un livre, un tableau, une photo, un film ou une rencontre, nous renvoie à nos propres mondes intérieurs, à nos croyances, à notre façon de percevoir, de ressentir et d’interpréter le monde. 
L’effet miroir est indéniable tout comme le phénomène de projection psycho-émotionnel qui en résulte. 




Rencontrer une œuvre, une personne, c’est être confronté à son point de vue, ses vibrations, ses croyances et ses émotions. Nous recevons toutes sortes d’infos émanant de la personne, de l’œuvre, qui entrent en résonance avec ce que nous sommes et selon notre capacité à être centré, à pouvoir prendre du recul, on pourra observer ce que l’autre projette et qui lui appartient et ce qui est en résonance avec ce que nous cachons au niveau de l’inconscient. 
 
On sait que si nous réagissons avec violence, cela veut dire que nous portons cette violence en nous même et que c’est un aspect intérieur que nous refoulons. 
J’ai pu observer cela en lisant un commentaire suite à la publication du message reçu par Agnès Bos Masseron. C’était si chargé d’indignation  que ma première idée c’est que la personne n’a pas lu entièrement, qu’elle a lu à travers ce qui la heurtait, à travers ses croyances, qu’elle a projeté ces peurs sur cette lecture. 

Cela m’a renvoyé au critique intérieur mais je n’ai pas été offusquée à mon tour bien que j’aie choisi de ne pas publier ce commentaire. Déjà parce que j’aurais passé trop de temps à y répondre et puis parce que ce blog n’est pas un déversoir d’émotions. 
J’ai choisi de modérer les commentaires pour apprendre aussi à poser des limites. Et à sortir du rôle de victime masochiste, lol. 

Puis lorsqu’on sent ce qu’une telle réaction suscite nous, c’est suffisant à nous ramener au centre, ou à revenir à l’intérieur pour prendre en charge ce qui a été éveillé en soi. 
De toute façon même avec les arguments les plus construits, vouloir changer l’opinion de quelqu’un qui est si ancré dans ses croyances, est inutile, une prise de conscience est intime et se vit dans le face à face avec soi-même. 
Je devrais dire vouloir changer quelqu’un tout court, non seulement ne m’appartient pas mais en plus c’est vain. Une prise de conscience est toujours intérieure et on ne peut changer que ses propres mondes, ses propres croyances, sa propre vision, son positionnement à la fois dans le monde et à l’intérieur. 
Puis quand on veut changer l’autre, on est encore dans le rejet d’une part de soi, le déni et le rôle de sauveur.

Plus on s’ouvre à ses mondes intérieurs, à son intuition, à la source en soi, au dialogue avec les différents aspects de soi et moins on s’occupe de l’opinion des autres. 
Plus on est dans l’accueil des aspects de soi en souffrance et plus on est conscient que le processus de changement est intérieur, individuel, que cela demande de la présence, de l’attention, de la patience, de la persévérance. 

On constate que c’est en changeant notre vision, notre vibration que l’extérieur est perçu avec un nouveau regard. On comprend l’effet miroir et la façon de changer la vibration en venant au centre, à la neutralité plutôt que de projeter nos réactions sur l’autre, sur celui qui a éveillé des aspects internes cachés.
On sait que cet effet miroir nous invite à l’introspection et qu’en cessant de projeter nos réactions vers l’extérieur on apprend à canaliser l’énergie, à focaliser notre attention là où il y a un blocage et à choisir de pacifier, d’accueillir les pensées émotions qui ont figé l’énergie en cet endroit, en cette incompréhension.   




Pour en revenir au film, ce qui m’a touché, c’est plusieurs choses, déjà le fait que lorsqu’on nait dans des circonstances difficiles, cela imprime en soi une mémoire traumatique qu’on va chercher à guérir tout au long de notre vie. 
Cette mémoire s’imprime à travers nos sens et l’odorat y participe très activement puisque lorsqu’on est bébé, on perçoit les odeurs avant tout. Ces odeurs contiennent des phéromones qui sont l’empreinte chimique et aussi vibratoire de notre entourage. 
On ne peut conceptualiser ni exprimer ce que l’on ressent et cela nous isole des autres, nous insensibilise tout en suscitant des stratégies basées sur la survie. 

Le Parfum 



Le héros du film montre comment lorsqu’on manque d’amour maternel, lorsqu’on souffre de rejet et d’abandon, on va chercher à guérir jusqu’à l’obsession. Cela peut nous amener en effet à la résilience, la guérison, ou nous enfermer dans des conditionnements, des croyances jusqu’à la mort. Tant que la mémoire traumatique n'est pas libérée, on agit de façon compulsive, animale et il en va de même pour les croyances communes.

Il cherche l’amour et la perfection au travers des sens, depuis son cruel manque d’amour, il cherche la reconnaissance extérieure, la gloire, l’amour des autres selon ses propres codes et croyances, avec passion, avec acharnement, jusqu’à la folie meurtrière n’ayant aucune empathie parce qu’il n’a pas pu cultiver l’amour dans la relation aux autres.

On est à la fois horrifié par son comportement mais sa quête existentielle, son besoin de perfection, de trouver l’essence divine, nous pousse à l’empathie. 
L’amour au travers des sens, nous pousse toujours plus loin dans le besoin de combler le vide.
L’effet que son parfum produit sur l’assemblée est à l’image de la confusion de l’humain qui cherche l’extase dans le plaisir charnel, qui se laisse guider uniquement par ses sens. 

Sans la dimension spirituelle intérieure, la quête de plaisir charnel est limitée, ou du moins elle demande à aller toujours plus loin dans l’excès, dans la perversion, ou dans le fait de braver les interdits, d’augmenter son pouvoir, sa domination sur le reste du monde jusqu’au meurtre. 
Ce film montre cela, la façon dont l’identification à ses propres souffrances pousse à vouloir exister avec intensité, à laisser désespérément une trace en ce monde, comment l’instinct de survie peut être puissant et à la fois mortifère.
Il montre la complexité de l’humain et le besoin d’amour vital, l’importance de donner la vie en conscience, de donner de l’amour, de le transmettre à l'enfant qu'on met au monde. 

Ce qui est magique maintenant, c’est que nous savons que l’amour est notre essence vitale, que c’est l’essence de ce que nous sommes et que nous pouvons cultiver cet amour en étant dans l’accueil, l’ouverture, l’acceptation de tout ce que nous sommes, de ce qui nous traverse.
Mais il a fallu vivre toutes sortes d’expérience pour en arriver là. Et nous gardons des traces de cela, des expériences et des traumas qui ont été imprimés dans la mémoire de nos ancêtres, qui nous sont transmis via les gènes. Tout autant que par la conscience collective, les égrégores, l’inconscient collectif et individuel.

C’est tout cela que nous sommes aujourd’hui appelés à lâcher simplement en cessant de lutter, de juger ce que nous sommes, en revenant à la paix du cœur, en confiant à la source le soin d’équilibrer, d’harmoniser et de pacifier ces mémoires, ces comportements de déni, de rejet, de combat.




Le "Oui" est à vivre à l’intérieur, il se vit dans la relation à soi avant tout. 
Il ne s’agit pas de dire "oui" à celui qui veut nous agresser, abuser de notre gentillesse, de notre naïveté, nous manipuler…

Il est question de prendre conscience que ce qu’on vit dans la relation aux autres nous renvoie à ce qui se passe en nous. Alors en reconnaissant et en accueillant le critique, le juge, le mental apeuré, les émotions de peurs…dans notre cœur sacré, dans l’amour et la lumière, la guérison, la réunification se réalise.

Lorsqu’on a pacifié la relation à soi, la vibration s’élevant, le "non" sera formulé dans la paix du cœur et l’assurance de faire le bon choix. Et si ce "non" s’exprime dans la colère, ce sera aussi l’occasion d’accueillir la colère, la culpabilité qui peut émerger lorsqu’on croit qu’on doit agir selon un modèle prédéfinit. 
Ce faisant là encore, on va amplifier l’amour et la paix en soi, élever notre regard au-delà de la dualité et des comportements compulsifs. 
Cela impactera sur notre monde intérieur et extérieur, dans la relation aux autres qui sera plus sereine. 
Par le phénomène d’attraction on entrera en résonance avec des personnes, des situations, de même fréquence vibratoire. En lâchant le rôle de victime et en même temps ceux de bourreau et de sauveur, on entre en résonance avec des personnes authentiques, pacifiques, les scenarii catastrophe n’ont plus de raison d’être. 

Les épreuves sont alors considérés comme des circonstances normales dans ce monde duel et comme des occasions de lâcher les anciens modes de fonctionnement, d’intégrer plus de paix, de clarté, de conscience et de présence, d’assurance concernant ce qu’on veut, qui on est.

J’ai commencé à écouter cette vidéo très intéressante dans l’ensemble.

De la Peur à la Joie - Documentaire 




Je suis en résonance avec ce qui est dit même si j’ai évidemment quelques réticences ou divergences de point de vue. C’est appréciable de pouvoir constater que d’autres personnes sont arrivées aux mêmes conclusions que soi. 
J’adhère totalement avec l’idée que nous sommes des enfants faute de connaissance et que la culpabilité tout comme la peur, nous freinent nourrissant les croyances véhiculées par les religions. 

Il est vrai que le fait de pouvoir réunir les différents de points de vue de personnes qui ont une vision relativement proche, qui ont étudié l’humain de l’intérieur et à travers une approche bien spécifique, est une idée géniale parce que cela élargit la conscience de chacun, de ceux qui partagent autour de cette table et en même temps de tous ceux qui vont écouter cette vidéo. 

C’est marrant parce que je me disait justement il y a peu, que ça manquait, que ceux qui s’affirment dans leur vision disons marginale de l’humain et du monde, on tendance à s’isoler ou à être en concurrence. 
C’est une étape nécessaire lorsqu’on veut exprimer son point de vue surtout quand il va à l’encontre des croyances communes, on a besoin de nourrir la connexion verticale, dans l’isolement, pour pouvoir s’affirmer, pour avoir l’audace de le faire. 
La confiance en soi découle de la communion intérieure et elle amène ensuite à vouloir partager tout naturellement. 
Puis il y a aussi le fait que lorsqu’on s’engage à accompagner les gens, lorsqu’on veut en faire un métier, on n’est pas à l’abri des peurs qui poussent à croire qu’on doive utiliser des stratégies marketing pour y arriver. 

C’est à mon avis une erreur dans le sens où c’est la peur qui faute d’être accueillie, ramène l’individu dans des stratégies guerrières.Mais cela peut aussi être une étape qui aide à avoir plus de confiance en soi dans la mesure où ça reste un tremplin.

En travaillant sur la confiance en soi, dans la reconnaissance et l’accueil des peurs, des doutes, on apprend à mieux savoir ce qui nous correspond vraiment et surtout à faire confiance à la guidance intérieure qu’on apprend ainsi à mieux reconnaitre.

Dans cette optique, je me rends compte que le problème n’est pas de vouloir aider un maximum de gens ou de plaire à tout le monde mais d’être authentique et d’avoir l’assurance que par effet de résonance, les personnes que nous pouvons aider viendront naturellement à nous. 
Au lieu de vouloir cibler une clientèle particulière, de faire des stages pour savoir attirer cette clientèle, augmenter la confiance en soi dans la foi en la guidance permanente de la source et savoir vibrer sur les fréquences de l’amour, de la paix et de l’unité amènent à changer sa vision des choses. 

Déjà l’idée de l’abondance est revisitée, dans l’observation neutre et avec le recul, on prend conscience que l’abondance, ça n’est pas d’avoir beaucoup de choses, beaucoup d’argent, mais de disposer de ce dont on a besoin dans l’instant.   



Puis cette abondance est d’abord vibratoire, elle est à reconnaitre et à vivre en soi, dans ce désir d’unification intérieure, elle se révèle au travers de la gratitude. 
Cette sensation d’avoir tout ce dont nous avons besoin, de constater que notre vie est parfaite telle qu’elle est dans l’instant, qu’elle correspond à ce que nous vibrons, à ce que nous sommes en essence. 

Dans l’observation objective et en lâchant l’auto-critque, on se rend compte que nous sommes dans notre plein potentiel selon ce que nous vibrons intérieurement mais que rien n’est figé. 
Nous faisons toujours de notre mieux selon ce que nous vibrons, portons, vivons, selon nos croyances du moment et quand nous pouvons le reconnaitre, alors les choses évoluent en conséquence. 
Avec le recul on constate que lorsque nous reconnaissons et lâchons une croyance, une peur, lorsque nous acceptons les choses comme elles sont dans l’instant, nous élevons notre fréquence et cela affecte la forme, la matière. 

Nous faisons du vide pour pouvoir accueillir l’énergie de vie, du désir, de la joie avec plus d’aisance. En abandonnant la lutte, le jugement et la critique, l’énergie circule mieux, notre état de santé s’améliore, la paix, l’équilibre et l’harmonie s’installent. 
En accueillant la peur, la confiance grandit, en accueillant la critique, le jugement, la paix et l’amour de soi amplifient, en accueillant le juge et le critique intérieur, en reconnaissant la tristesse, l’ennui, en faisant face à la peur de la mort, l’énergie de vie, la joie, se déploient.

Par-dessus tout, ce face à face avec les peurs, avec les aspects de la personnalité soumis aux croyances et aux conditionnements nous permet de rencontrer qui nous sommes en vérité, en essence et en totalité. C’est un chemin unique.
Le fait que je sois tombée sur cette vidéo juste après avoir publié ce que j’ai écrit ces derniers jours est venu confirmer ma vision et l’assurance d’être toujours guidée, en toutes choses. Puis avec le recul, l'idée que chaque situation amène à plus de confiance par le lâcher prise, l'acceptation, est encore confirmée. 
J’ai aussi été guidée vers un soin de Magali que j’ai suivi jusqu’au bout et j’ai senti encore l’énergie de l’audace, celle d’oser affirmer sa vision, son ressenti, sans se soucier de la forme, des critiques, du regard extérieur. Mais ce sera l’objet d’une autre publication. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr