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11 Il semble que les choses s’apaisent un peu, que les énergies soient moins
violentes. C’est toujours délicat d’interpréter ce qu’on vit parce que c’est
très subjectif et cela se situe au-delà de la raison logique habituelle. Les
infos au sujet de l’élévation du taux vibratoire de la planète restent
douteuses dans la mesure où on ne peut pas en vérifier la source la plupart du
temps mais d’un autre côté, ça n’est pas plus mal parce que ça oblige à se fier
à son ressenti et son intuition, à suivre sa propre guidance et à prendre
confiance en la source qui nous guide constamment.
Cette source est autant en
chacune de nos cellules via le mouvement qui les anime, qu’elle s’écoule en nos
corps subtils, nos chakras, sous la forme d’une énergie vivifiante venant de la
terre et d’une énergie plus subtile venant de notre âme/Soi.
Selon
mon ressenti, ce que je vis ces derniers jours semble être un afflux d’énergie
cosmo-telluriques et les douleurs senties par endroit sont l’expression du
blocage de ce flux.
Ce qui me fait croire cela, c’est le fait que maintenant je
le ressens au niveau de la tête.
Puis en ayant embrassé la peur de la mort, la
sensation de douleur ou de crispation m’est apparue aussi au niveau du plexus
solaire.
Quand j’ai cessé de focaliser sur le cœur en arrêtant ainsi d'y ajouter de la peur,
j’ai vu que les sensations se déplaçaient. C’est aussi le fait de me sentir
plus légère qui m’amène à interpréter les choses de cette façon.
J’ai
été absorbée par un film hier soir et je n’ai pas vu passer les deux heures et
demi tellement l’histoire est remplie de messages. Pourtant les images sont
dures, crues et parfois horribles mais comme je l’ai suivi tout en jouant à
un jeu, je n’ai pas regardé quand
c’était trop violent.
J’utilise le jeu pour à la fois ne pas être hypnotisée
par l’image et pour me fier à mon ressenti, être à l’écoute des réactions
intérieures, de l’intuition, pour percevoir les messages véhiculés par le film.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je sais où l’auteur veut en venir mais je
reçois le film de façon intuitive en l’interprétant selon ma propre vision de
la vie et de l’humain.
On fait tous cela, on lit un livre, on regarde un film,
on écoute de la musique en s’appropriant ce qui fait écho en nous, en le
reformulant, en s’identifiant au personnage ou au contraire en s’affirmant en
tant qu’individu par opposition ou par rejet.
Chaque
objet, que ce soit un livre, un tableau, une photo, un film ou une rencontre,
nous renvoie à nos propres mondes intérieurs, à nos croyances, à notre façon de
percevoir, de ressentir et d’interpréter le monde.
L’effet miroir est
indéniable tout comme le phénomène de projection psycho-émotionnel qui en
résulte.
Rencontrer une œuvre, une personne, c’est être confronté à son point
de vue, ses vibrations, ses croyances et ses émotions. Nous recevons toutes
sortes d’infos émanant de la personne, de l’œuvre, qui entrent en résonance avec
ce que nous sommes et selon notre capacité à être centré, à pouvoir prendre du
recul, on pourra observer ce que l’autre projette et qui lui appartient et ce
qui est en résonance avec ce que nous cachons au niveau de l’inconscient.
On
sait que si nous réagissons avec violence, cela veut dire que nous portons
cette violence en nous même et que c’est un aspect intérieur que nous
refoulons.
J’ai pu observer cela en lisant un commentaire suite à la
publication du message reçu par Agnès Bos Masseron. C’était si chargé
d’indignation que ma première idée c’est
que la personne n’a pas lu entièrement, qu’elle a lu à travers ce qui la
heurtait, à travers ses croyances, qu’elle a projeté ces peurs sur cette lecture.
Cela m’a renvoyé au
critique intérieur mais je n’ai pas été offusquée à mon tour bien que j’aie
choisi de ne pas publier ce commentaire. Déjà parce que j’aurais passé trop de
temps à y répondre et puis parce que ce blog n’est pas un déversoir d’émotions.
J’ai choisi de modérer les commentaires pour apprendre aussi à poser des
limites. Et à sortir du rôle de victime masochiste, lol.
Puis lorsqu’on sent ce
qu’une telle réaction suscite nous, c’est suffisant à nous ramener au centre,
ou à revenir à l’intérieur pour prendre en charge ce qui a été éveillé en
soi.
De toute façon même avec les arguments les plus construits, vouloir
changer l’opinion de quelqu’un qui est si ancré dans ses croyances, est inutile,
une prise de conscience est intime et se vit dans le face à face avec soi-même.
Je devrais dire vouloir changer quelqu’un tout court, non seulement ne
m’appartient pas mais en plus c’est vain. Une prise de conscience est toujours
intérieure et on ne peut changer que ses propres mondes, ses propres croyances,
sa propre vision, son positionnement à la fois dans le monde et à l’intérieur.
Puis quand on veut changer l’autre, on est encore dans le rejet d’une part de
soi, le déni et le rôle de sauveur.
Plus
on s’ouvre à ses mondes intérieurs, à son intuition, à la source en soi, au
dialogue avec les différents aspects de soi et moins on s’occupe de l’opinion
des autres.
Plus on est dans l’accueil des aspects de soi en souffrance et plus
on est conscient que le processus de changement est intérieur, individuel, que
cela demande de la présence, de l’attention, de la patience, de la
persévérance.
On constate que c’est en changeant notre vision, notre vibration
que l’extérieur est perçu avec un nouveau regard. On comprend l’effet miroir et
la façon de changer la vibration en venant au centre, à la neutralité plutôt
que de projeter nos réactions sur l’autre, sur celui qui a éveillé des aspects
internes cachés.
On sait que cet effet miroir nous invite à l’introspection et
qu’en cessant de projeter nos réactions vers l’extérieur on apprend à canaliser
l’énergie, à focaliser notre attention là où il y a un blocage et à choisir de
pacifier, d’accueillir les pensées émotions qui ont figé l’énergie en cet
endroit, en cette incompréhension.
Pour
en revenir au film, ce qui m’a touché, c’est plusieurs choses, déjà le fait que
lorsqu’on nait dans des circonstances difficiles, cela imprime en soi une
mémoire traumatique qu’on va chercher à guérir tout au long de notre vie.
Cette
mémoire s’imprime à travers nos sens et l’odorat y participe très activement
puisque lorsqu’on est bébé, on perçoit les odeurs avant tout. Ces odeurs
contiennent des phéromones qui sont l’empreinte chimique et aussi vibratoire de
notre entourage.
On ne peut conceptualiser ni exprimer ce que l’on ressent et
cela nous isole des autres, nous insensibilise tout en suscitant des stratégies
basées sur la survie.
Le Parfum
Le héros du film montre comment lorsqu’on manque d’amour
maternel, lorsqu’on souffre de rejet et d’abandon, on va chercher à guérir
jusqu’à l’obsession. Cela peut nous amener en effet à la résilience, la
guérison, ou nous enfermer dans des conditionnements, des croyances jusqu’à la
mort. Tant que la mémoire traumatique n'est pas libérée, on agit de façon compulsive, animale et il en va de même pour les croyances communes.
Il cherche l’amour et la perfection au travers des sens, depuis son cruel
manque d’amour, il cherche la reconnaissance extérieure, la gloire, l’amour des
autres selon ses propres codes et croyances, avec passion, avec acharnement,
jusqu’à la folie meurtrière n’ayant aucune empathie parce qu’il n’a pas pu
cultiver l’amour dans la relation aux autres.
On
est à la fois horrifié par son comportement mais sa quête existentielle, son
besoin de perfection, de trouver l’essence divine, nous pousse à l’empathie.
L’amour au travers des sens, nous pousse toujours plus loin dans le besoin de
combler le vide.
L’effet que son parfum produit sur l’assemblée est à l’image
de la confusion de l’humain qui cherche l’extase dans le plaisir charnel, qui se laisse
guider uniquement par ses sens.
Sans la dimension spirituelle intérieure, la
quête de plaisir charnel est limitée, ou du moins elle demande à aller toujours
plus loin dans l’excès, dans la perversion, ou dans le fait de braver les
interdits, d’augmenter son pouvoir, sa domination sur le reste du monde
jusqu’au meurtre.
Ce film montre cela, la façon dont l’identification à ses propres
souffrances pousse à vouloir exister avec intensité, à laisser désespérément
une trace en ce monde, comment l’instinct de survie peut être puissant et à la
fois mortifère.
Il
montre la complexité de l’humain et le besoin d’amour vital, l’importance de
donner la vie en conscience, de donner de l’amour, de le transmettre à l'enfant qu'on met au monde.
Ce qui est magique
maintenant, c’est que nous savons que l’amour est notre essence vitale, que
c’est l’essence de ce que nous sommes et que nous pouvons cultiver cet amour en
étant dans l’accueil, l’ouverture, l’acceptation de tout ce que nous sommes, de
ce qui nous traverse.
Mais
il a fallu vivre toutes sortes d’expérience pour en arriver là. Et nous gardons
des traces de cela, des expériences et des traumas qui ont été imprimés dans la
mémoire de nos ancêtres, qui nous sont transmis via les gènes. Tout autant que
par la conscience collective, les égrégores, l’inconscient collectif et
individuel.
C’est
tout cela que nous sommes aujourd’hui appelés à lâcher simplement en cessant de
lutter, de juger ce que nous sommes, en revenant à la paix du cœur, en confiant
à la source le soin d’équilibrer, d’harmoniser et de pacifier ces mémoires, ces
comportements de déni, de rejet, de combat.
Le
"Oui" est à vivre à l’intérieur, il se vit dans la relation à soi avant tout.
Il
ne s’agit pas de dire "oui" à celui qui veut nous agresser, abuser de notre
gentillesse, de notre naïveté, nous manipuler…
Il est question de prendre conscience que ce qu’on
vit dans la relation aux autres nous renvoie à ce qui se passe en nous. Alors
en reconnaissant et en accueillant le critique, le juge, le mental apeuré, les
émotions de peurs…dans notre cœur sacré, dans l’amour et la lumière, la
guérison, la réunification se réalise.
Lorsqu’on
a pacifié la relation à soi, la vibration s’élevant, le "non" sera formulé dans
la paix du cœur et l’assurance de faire le bon choix. Et si ce "non" s’exprime
dans la colère, ce sera aussi l’occasion d’accueillir la colère, la culpabilité
qui peut émerger lorsqu’on croit qu’on doit agir selon un modèle prédéfinit.
Ce
faisant là encore, on va amplifier l’amour et la paix en soi, élever notre
regard au-delà de la dualité et des comportements compulsifs.
Cela impactera
sur notre monde intérieur et extérieur, dans la relation aux autres qui sera
plus sereine.
Par le phénomène d’attraction on entrera en résonance avec des
personnes, des situations, de même fréquence vibratoire. En lâchant le rôle de
victime et en même temps ceux de bourreau et de sauveur, on entre en résonance
avec des personnes authentiques, pacifiques, les scenarii catastrophe n’ont plus
de raison d’être.
Les épreuves sont alors considérés comme des circonstances
normales dans ce monde duel et comme des occasions de lâcher les anciens modes
de fonctionnement, d’intégrer plus de paix, de clarté, de conscience et de
présence, d’assurance concernant ce qu’on veut, qui on est.
J’ai
commencé à écouter cette vidéo très intéressante dans l’ensemble.
De la Peur à la Joie - Documentaire
Je suis en
résonance avec ce qui est dit même si j’ai évidemment quelques réticences ou
divergences de point de vue. C’est appréciable de pouvoir constater que
d’autres personnes sont arrivées aux mêmes conclusions que soi.
J’adhère
totalement avec l’idée que nous sommes des enfants faute de connaissance et que
la culpabilité tout comme la peur, nous freinent nourrissant les croyances
véhiculées par les religions.
Il est vrai que le fait de pouvoir réunir les
différents de points de vue de personnes qui ont une vision relativement proche,
qui ont étudié l’humain de l’intérieur et à travers une approche bien
spécifique, est une idée géniale parce que cela élargit la conscience de
chacun, de ceux qui partagent autour de cette table et en même temps de tous
ceux qui vont écouter cette vidéo.
C’est marrant parce que je me disait
justement il y a peu, que ça manquait, que ceux qui s’affirment dans leur vision
disons marginale de l’humain et du monde, on tendance à s’isoler ou à être en
concurrence.
C’est une étape nécessaire lorsqu’on veut exprimer son point de
vue surtout quand il va à l’encontre des croyances communes, on a besoin de
nourrir la connexion verticale, dans l’isolement, pour pouvoir s’affirmer, pour
avoir l’audace de le faire.
La confiance en soi découle de la communion
intérieure et elle amène ensuite à vouloir partager tout naturellement.
Puis il
y a aussi le fait que lorsqu’on s’engage à accompagner les gens, lorsqu’on veut
en faire un métier, on n’est pas à l’abri des peurs qui poussent à croire qu’on
doive utiliser des stratégies marketing pour y arriver.
C’est à mon avis une
erreur dans le sens où c’est la peur qui faute d’être accueillie, ramène
l’individu dans des stratégies guerrières.Mais cela peut aussi être une étape qui aide à avoir plus de confiance en soi dans la mesure où ça reste un tremplin.
En
travaillant sur la confiance en soi, dans la reconnaissance et l’accueil des
peurs, des doutes, on apprend à mieux savoir ce qui nous correspond vraiment et
surtout à faire confiance à la guidance intérieure qu’on apprend ainsi à mieux
reconnaitre.
Dans
cette optique, je me rends compte que le problème n’est pas de vouloir aider un
maximum de gens ou de plaire à tout le monde mais d’être authentique et d’avoir
l’assurance que par effet de résonance, les personnes que nous pouvons aider
viendront naturellement à nous.
Au lieu de vouloir cibler une clientèle
particulière, de faire des stages pour savoir attirer cette clientèle,
augmenter la confiance en soi dans la foi en la guidance permanente de la
source et savoir vibrer sur les fréquences de l’amour, de la paix et de l’unité
amènent à changer sa vision des choses.
Déjà l’idée de l’abondance est
revisitée, dans l’observation neutre et avec le recul, on prend conscience que
l’abondance, ça n’est pas d’avoir beaucoup de choses, beaucoup d’argent, mais
de disposer de ce dont on a besoin dans l’instant.
Puis cette abondance est d’abord vibratoire,
elle est à reconnaitre et à vivre en soi, dans ce désir d’unification
intérieure, elle se révèle au travers de la gratitude.
Cette sensation d’avoir
tout ce dont nous avons besoin, de constater que notre vie est parfaite telle
qu’elle est dans l’instant, qu’elle correspond à ce que nous vibrons, à ce que
nous sommes en essence.
Dans l’observation objective et en lâchant
l’auto-critque, on se rend compte que nous sommes dans notre plein potentiel
selon ce que nous vibrons intérieurement mais que rien n’est figé.
Nous faisons
toujours de notre mieux selon ce que nous vibrons, portons, vivons, selon nos
croyances du moment et quand nous pouvons le reconnaitre, alors les choses
évoluent en conséquence.
Avec le recul on constate que lorsque nous
reconnaissons et lâchons une croyance, une peur, lorsque nous acceptons les
choses comme elles sont dans l’instant, nous élevons notre fréquence et cela
affecte la forme, la matière.
Nous faisons du vide pour pouvoir accueillir
l’énergie de vie, du désir, de la joie avec plus d’aisance. En abandonnant la
lutte, le jugement et la critique, l’énergie circule mieux, notre état de santé
s’améliore, la paix, l’équilibre et l’harmonie s’installent.
En accueillant la
peur, la confiance grandit, en accueillant la critique, le jugement, la paix et
l’amour de soi amplifient, en accueillant le juge et le critique intérieur, en
reconnaissant la tristesse, l’ennui, en faisant face à la peur de la mort,
l’énergie de vie, la joie, se déploient.
Par-dessus
tout, ce face à face avec les peurs, avec les aspects de la personnalité soumis
aux croyances et aux conditionnements nous permet de rencontrer qui nous sommes
en vérité, en essence et en totalité. C’est un chemin unique.
Le
fait que je sois tombée sur cette vidéo juste après avoir publié ce que j’ai
écrit ces derniers jours est venu confirmer ma vision et l’assurance d’être
toujours guidée, en toutes choses. Puis avec le recul, l'idée que chaque situation amène à plus de confiance par le lâcher prise, l'acceptation, est encore confirmée.
J’ai aussi été guidée vers un soin de Magali
que j’ai suivi jusqu’au bout et j’ai senti encore l’énergie de l’audace, celle
d’oser affirmer sa vision, son ressenti, sans se soucier de la forme, des
critiques, du regard extérieur. Mais ce sera l’objet d’une autre publication.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr