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11 Quand on apprend à observer ce qui se passe en soi en prenant un peu de
recul, on peut alors voir le monde tel qu’il est, comment il change en
profondeur et toutes les répercussions qui s’en suivent. On peut voir la
lumière en l’ombre ou tout ce qu’il peut y avoir de bénéfique dans une
situation qui nous fait réagir, dès lors qu’on prend le recul nécessaire.
Ce
qu’on vit au niveau individuel nous aide à appréhender le monde avec plus de
sérénité et de détachement. On peut voir que le désir de paix et d’unité amène
nécessairement à voir ce qui en nous est encore en conflit. Et en restant
focalisé sur le désir de pacifier les forces en nous, d’harmoniser les
énergies, de vibrer l’unité, on va constater en effet comment tout s’aligne à l’intérieur.
Dans
la société, c’est la même chose, le désir de sortir du système de prédation
amène sur le devant de la scène, tout ce qui est dirigé par ce mode instinctif
basé sur la domination, tout ce qui le nourrit. Chaque révélation amène
toujours des dérives, des excès, des mouvements de masse que le besoin de
justice exacerbe.
On
remet en question tout le système tel qu’il a été vécu pendant des millénaires
et cela entraine logiquement des réactions à l’échelle collective. Et cette
remise en question poussée par le sentiment d’urgence face au constat de l’état
de la planète et des limites du système fondé sur la domination, le contrôle,
oblige chacun à sonder ses profondeurs, à s’observer intimement et
objectivement.
Pour changer, il est nécessaire de prendre d’abord conscience de
ce qui en nous s’oppose au désir de paix, d’équilibre et d’harmonie. Puis le
dialogue avec la source en soi permet d’actualiser sa vision, d’élever sa
vibration, de voir avec objectivité, de recréer du lien, de permettre à
l’énergie de s’écouler librement.
Le
fait que de plus en plus de gens comprennent qu’on arrive à la fin d’un cycle
et que pour changer, il faut se défaire des masques et des conditionnements,
est la conséquence directe autant de la pression de cet état d’urgence
généralisé que de l’ouverture des consciences.
Plus
nous ouvrons notre conscience, plus nous projetons la lumière sur nos ombres et plus nous pouvons voir les mécanismes
inconscients qui gouvernent notre vie, tout comme la société.
L’afflux de
lumière ‘divine’ ou l’ouverture des consciences à l’échelle collective,
entraine des réactions qui sont l’occasion de lâcher prise et d’actualiser les
croyances. En cela, on fait l’expérience individuelle de l’abandon de la lutte,
de l’unification des corps et de l’harmonisation des énergies polarisés.
C’est
tout notre mode de fonctionnement interne qui s’ajuste à l’être authentique à
la vibration de la source. En choisissant de manifester la paix en soi par
l’abandon du jugement, des prises de position extérieure, l’équilibre masculin
féminin intérieurs se réalise naturellement.
Ce
qui est difficile actuellement, c’est que nous en sommes à l’état des lieux,
tout remonte à la surface et devient visible et ce qui fait la différence,
c’est la façon dont nous réagissons à cela.
Comment
nous réagissons face à nos réactions, comment nous continuons ou non de nous
identifier à ces mécanismes internes, à ces jeux de rôle, et à ce que notre
inconscient nous révèle. Le fait que beaucoup de gens expriment leur vision,
leur ressenti est bénéfique pour l’ensemble parce que cela participe à
l’ouverture des consciences.
On sait maintenant que tout se construit d’abord
en soi, que nous rayonnons ce que nous vibrons, que la matière, que le monde,
sont le reflet de ce que nous vibrons, de ce que nous nourrissons, selon nos
croyances et notre degré d’ouverture de cœur et de conscience.
C’est
un immense progrès puisque jusqu’à maintenant, nous avons voulu dominer la
matière, éduquer les gens et en cela nous avons été formatés.
Nous réalisons
que le changement est intérieur, que c’est dans le choix de ce positionnement
au centre que l’équilibre s’installe, que nous pouvons lâcher les croyances et
conditionnements.
Mais ça passe toujours par une phase chaotique où il nous
faut reconnaitre et accepter ce qui est afin de pouvoir passer à autre chose,
faire des choix qui correspondent à nos aspirations profondes pour les voir se
réaliser dans la matière.
Cette phase est chaotique pour plusieurs raisons déjà
parce qu’elle révèle nos plus grandes peurs, nos blessures mais aussi parce
qu’il faut qu’il y ait un mouvement pour qu’on revienne à l’équilibre.
Ce
mouvement a besoin d’être initié par la force des contraires, de façon à ce qu’on
réagisse afin de toucher nos profondeurs.
Pour découvrir le potentiel de
régénération cellulaire, pour qu’on puisse constater le phénomène de
cicatrisation, il faut qu’il y ait une plaie. Pour savoir que nous sommes
éternels, il nous faut affronter la peur de la mort, l’envisager et sentir son
effet sur nous.
L’illusion
de cette vie apparait dans ce face à face par l’acceptation de ces
circonstances qui sont alors perçues comme un cadre expérimental. Une plongée
de la conscience dans la matière qui nous permet de faire l’expérience de la
dualité, de tout ce qu’elle entraine en termes de conflit, de peurs et
d’illusions.
Cela nous amène à faire l’expérience des extrêmes et a rechercher
la paix et l’unité, à vouloir retourner à la source. Plus on ouvre sa conscience
et plus notre mémoire est accessible, notre mémoire traumatique mais aussi au
sujet de nos origines extra terrestres. Ou de notre origine essentielle, multidimensionnelle, au-delà des mécanismes
de survie, de prédation et de domination.
En chemin on comprend la valeur de
l’amour, du respect, de la patience, de l’acceptation, la force de l’unité, le
besoin de communication, de mouvement et de communion. On apprend à reconnaitre
l’essence de la source et à la rayonner en connaissance de cause, de façon
délibérée.
Plus
on se confie à la source, plus on est dans cette communion et plus on se
détache de l’éphémère tout en percevant son caractère unique et précieux.
A
l’échelle collective, on lâche les étiquettes et les croyances au sujet de la
source, ou de dieu, de l’amour qui n’est plus associé au pouvoir, à
l’attachement.
Chacun
est amené à se positionner, à choisir de suivre sa propre vision, ses propres
croyances, sa guidance intérieure ou de se laisser absorber par les croyances
collectives, l’opinion des autres, en restant identifié à la personnalité.
Nous
assistons à une grande lessive où chacun se trouve face à lui-même, à ses peurs
et ses blessures alors on a toujours le choix de croire que le monde est
responsable de ce chaos, de ce mal-être interne ou d’admettre que les
sensations intérieures peuvent nous amener à affirmer ce qu’on veut vraiment.
Bien sûr que l’extérieur participe à ce que nous sommes et vivons mais nous ne
sommes pas obligés de suivre la masse. En revenant vers soi, en affirmant nos
choix, ce qu’on veut vivre et vibrer, on se préserve naturellement de ce qui se
passe dans le monde.
L’afflux
continuel d’information nous invite à préférer suivre notre cœur/centre et ainsi à canaliser
l’énergie de vie dans l’équilibre et l’harmonie.
En
accueillant le juge intérieur peu à peu, la joie s’installe. Accueillir dans le
sens de reconnaitre les reproches qu’on s’adresse et ne pas lutter contre eux
mais ne pas s’y attacher non plus.
Ce juge a sa raison d’être tout comme le
système de punition, de récompense mais quand ces schémas dirigent notre vie en
coulisse, de façon inconsciente, on est sûr de souffrir par manque d’amour, de
joie.
Ce système de récompense ne devrait concerner que le système hormonal et permettre
l’auto validation mais nous sommes très souvent enfermés et limités par l’auto-critique
qui abaisse notre vibration, qui nous empêche de cultiver l’amour intérieur.
Faire
face à nos peurs, observer comment ça réagit en soi lorsqu’on voit comment le
combat homme femme remet en question le mode de fonctionnement de la société,
révèle à la fois la vision duelle et l’unité intérieure, sa puissance d’affirmation
individuelle de soi.
La confiance qui s’installe lorsqu’on comprend comment
nous fonctionnons, comment nous projetons notre mal-être en direction des
autres ou en nous critiquant, nous préserve de souffrir du regard extérieur.
On
ne prend plus les critiques comme des attaques personnelles mais comme la
projection du mal-être que notre vision, notre point de vue a suscité, en celui
qui critique.
Il fait écho aussi au critique intérieur et nous invite donc à
accueillir ce juge en nous, afin qu’il ne gère plus notre vie inconsciemment.
Cela crée un conflit entre nos systèmes inconscients et notre volonté de
nourrir l’amour en soi, de nous aimer sans conditions.
Repérer et lâcher les
pensées de jugement et de critique ramène l’ordre, l’équilibre et le mouvement
en nous. L’amour peut se déployer et notre comportement va changer peu à peu
sans effort.
L’effort est l’expression de la lutte entre la volonté et l’inconscient
or seul l’amour peut réconcilier ces deux aspects de soi, et ce faisant les aligner aux fréquences de la source.
J’en
fais l’expérience à travers les addictions et je peux sentir la différence
lorsque je cesse de m’en vouloir pour ces comportements auto destructeurs. Tous
mes corps se détendent lorsque je reconnais à la fois ces réflexes conditionnés
dans leur caractère auto destructeurs, compulsifs, mais aussi le fait qu’ils
créent un équilibre intérieur.
En
arrêtant de focaliser sur l’aspect négatif de ces gestes, j’en vois l’aspect
positif si on peut dire et peu à peu, je ne donne plus d’énergie ni à l’un ni à
l’autre, je cesse de lutter et donc de nourrir ces gestes, ces systèmes gravés
dans l’inconscient.
Le fait de ne plus donner d’énergie négative, critique, à
ces comportements en diminue le caractère compulsif, incontrôlable.
Il y a deux
forces en nous qui s’équilibrent en permanence naturellement et en cessant de
vibrer l’énergie de la lutte, de la résistance, de la division, cet équilibre s’installe
dans notre conscience.
On ne perçoit plus les forces internes comme si elles
devaient lutter mais comme deux forces complémentaires.
Les systèmes internes
comme le battement du cœur, la respiration, nourrissent la vie en notre corps
mais le problème, c’est que notre conscience le perçoit comme un combat et
notre système de pensées jusqu’ici était conforme à cette vision.
Cela se
projette aussi dans le monde sous la forme du combat entre les hommes et les
femmes, entre les riches et les pauvres, entre la majorité et les minorités...parce qu’à l’intérieur il y a une lutte entre le masculin et le
féminin, entre la raison et l’intuition entre ce qu'on voudrait et ce qui est.
Chaque
conflit intérieur amène les luttes dans le monde, les inégalités, par les phénomènes
de projection, d’attraction et de résonance. Cela ne veut pas dire que nous
sommes responsables de l’état du monde mais que nous pouvons apporter une autre
vibration à l’ensemble et participer au changement.
On
en a la certitude lorsqu’on sent l’effet en nous de ce choix d’abandonner la
lutte qui de plus nous ramène à la fois à relativiser l’importance de notre
attitude dans le monde et le rayon d’action qui nous est donné.
Nous pouvons
agir directement sur nos mondes intérieurs et seulement dans le présent.
L’impact
sur le monde est minime mais important à la fois.
Minime puisqu’à l’échelle
individuelle cela représente une goutte dans l’océan mais si on additionne ces
gouttes, elles forment une vague qui impactent l’ensemble.
L’impact premier est
vibratoire, au niveau de l’énergie, des égrégores puis il agit au niveau de la
conscience collective, de l’inconscient collectif, apportant plus de lumière,
de lucidité, de compassion et de choix.
Une nouvelle voie se dessine et s’ancre
dans les énergies de la terre.
Plus nous sommes nombreux à choisir l’amour, l’unité,
la paix et l’harmonie et plus ce choix qui au départ apparaissait comme très
marginal et peu fiable, devient un choix évident pour beaucoup, pour tous ceux
qui vibrent sur ces fréquences.
Ceux qui rêvent de paix, de fraternité, qui ne
veulent pas faire le jeu des puissants, suivre la masse, ceux qui veulent être
authentiques et qui ont l’impression que c’est seulement une belle utopie. Ceux
qui savent que l’amour est plus puissant que tout mais qui ne savent pas
comment le vivre tant qu’ils n’ont pas lâché les rôles de victime, de sauveur
mais aussi de bourreau. Ou encore ceux qui croient en l’amour mais qui le
limitent à la sphère du couple ou qui le voient comme un idéal inatteignable.
Plus
nous sommes nombreux à choisir la paix intérieure, l’amour sans conditions qu’on
cultive en soi, dans la relation à soi, l’unité des corps et l’harmonie et plus
ce sera facile pour ceux qui veulent aussi emprunter cette voie.
Nous sommes
soutenus par les enfants qui naissent actuellement puisqu’ils viennent à partir
de la conscience collective qui a pas mal évolué depuis quelques années, ils
font aussi écho à ce changement vécu sur terre, leurs signature vibratoire
correspond aussi aux énergies qui nous viennent du cosmos.
Puis
nos propres enfants intérieurs accueillis, aimés sans conditions, reconnus pour
leur valeur intrinsèque, leur caractère précieux dans la composition de l’être,
sont autant un soutien individuel que collectif.
Et
ce qui peut sembler incroyable, c’est que tous ceux qui manifestent les
extrêmes, qui catalysent ce qu’on considère comme le mal, la perversité, œuvrent
aussi pour l’évolution de l’ensemble parce qu’ils nous obligent à nous positionner.
A réaliser que le positionnement bien/mal nous maintient dans la lutte, l’impuissance,
le mal-être alors qu’en choisissant de vibrer la paix d’abord en soi, on touche
l’essence de qui nous sommes au-delà et en la forme, on trouve cet espace de paix à l'intérieur.
Chaque
fois que je fais face à une peur, que je sonde mes profondeurs, que je me fie à
ma foi, je nourrit l’amour et la confiance en tout ce que je suis parce que je
réalise que tout est déjà là, parfait, que tout m’amène à lâcher l’ancien pour
pénétrer dans le nouveau.
Je ne planifie plus rien du tout et la peur de la
mort suscitée par les sensations étranges au niveau du cœur qui m’a permis d’accueillir
le juge intérieur, a participé à ce choix.
L’idée qui demeure ou qui résulte de
ces expériences c’est justement qu’elles me poussent à être plus présente et
consciente de ce que je veux vibrer. A me fier à la guidance intérieure, sans
douter ou en suivant aveuglément ce choix d’aimer sans condition tout ce que je
suis. Plus présente, plus centrée, détachée et en même temps plus à même d’apprécier
ce que je vis.
Quand je me réveille le matin maintenant, je remercie mes corps
d’être encore ici, dans cette forme.
C’est toujours quand on est au fond qu’on
peut changer sa vision parce que la vibration s’harmonise au silence des
profondeurs, là où il n’y a plus rien à dire ou à faire mais juste à être. La
vision change parce qu’on perçoit au-delà de la peur basique de la mort, celle
de la séparation, de la perte, de l’abandon, de la nouveauté, de l’inconnu et
quand ces énergies s’harmonisent, un mouvement audacieux, équilibré et assuré en
découle.
En accueillant le critique intérieur, on se rend compte une fois que
les forces s’équilibrent, que chaque geste est pertinent, quoiqu’on en pense,
que nous sommes guidés en permanence et que l’harmonie règne toujours. Sinon,
nous ne pourrions pas être ici et maintenant, en ce corps, en cette forme, en cette
incarnation.
Et
lorsqu’on suit la guidance en confiance, elle nous amène sur ce genre de
pensées qui viennent résonner en nous et augmenter la foi, la vision qu’on a
des choses.
Il y a pas mal de temps que je n'avais pas lu les pensées de Neale Donald Walsch et celle-ci est venue à propos
En ce jour de votre vie, je crois
que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la vie est supposée être AMUSANTE ! C’est difficile à croire
parfois, mais c’est vrai. Tout est une question de point de vue.
que la vie est supposée être AMUSANTE ! C’est difficile à croire
parfois, mais c’est vrai. Tout est une question de point de vue.
Même nos moments les plus
difficiles nous apportent
des cadeaux. Et donc la vie peut de temps en temps
nous demander d’être « philosophe » ; d’embrasser
les « hauts et les bas ».
des cadeaux. Et donc la vie peut de temps en temps
nous demander d’être « philosophe » ; d’embrasser
les « hauts et les bas ».
L’astuce, bien sûr, c’est la
gratitude. En cela
résident votre paix et votre joie.
résident votre paix et votre joie.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
Ce
qu’on considère comme une épreuve, une difficulté, est en fait un cadeau, une
occasion de reconsidérer sa position, d’affirmer à nouveau ces choix, de gagner en
confiance, de lâcher tout ce qui nous empêche de profiter pleinement du moment
présent.
C’est à chaque fois l’occasion de libérer les anciens schémas basés
sur l’idée de séparation, la peur et l’ignorance. En revenant au centre, dans
la neutralité, le détachement, les choses apparaissent dans leur ensemble,
au-delà des croyances, des modes de pensées inconscients. La foi en la vie
éternelle grandit tout en rendant la vie plus légère.
L’insouciance vient de la
conscience que tout ce qui est participe à notre épanouissement et non de l’ignorance, mais du constat que quelque chose de bien plus grand et puissant que notre mental
est aux commandes.
Et qu’il s’agit de se laisser porter par cette vibration
dans ce désir d’unité, d’unification, pour changer sa vision, ses gestes portés
alors par les fréquences de la confiance, de la grâce, de la reconnaissance, la
gratitude.
Même
si je suis dans l’illusion de croire que la vie éternelle est possible, que l’on
peut guérir de tout par l’amour inconditionnel, que cette puissance est au-delà
de tout, que la vie peut être une succession de moments heureux, si on se place
au centre, si on change sa perspective, c’est un choix personnel qui n’engage
que moi.
Je ne prétends pas proclamer La vérité ni espérer vous inciter à me
croire mais c’est ma vision et ma foi.
Une petite goutte d’eau dans l’océan de
la multitude.
Là encore, dans le face à face avec les peurs, le juge intérieur,
les notions de mérite et de récompense, de jugement…l’idée de la punition, dans
le sens où la mort serait une forme d’échec puisque j’affirme ma foi en l’autoguérison,
est aussi relativisée lorsqu’on perçoit les choses avec les yeux de l’âme ou d’un
point de vue énergétique.
Il n’y a pas de fin ni de limites dans l’énergie, de
même les cellules se renouvellent et perdurent dans un espace vibratoire, rien
ne se perd, tout participe au mouvement cyclique du vivant.
Cette introspection
qui va toujours plus loin, plus en profondeur, permet de relativiser et de se
libérer des limites du mental. La conscience humaine est conditionnée, elle
perçoit la mort comme la fin de son existence mais dans l’accueil, l’ouverture,
la connexion à la source, c’est la peur de la séparation, de la dissociation,
qui émerge. Cette peur qui se dissout dans la sensation d'unité.
En appréhendant les choses du point de vue énergétique, la mort n’existe
pas, elle est un passage vers quelque chose de nouveau mais pour le mental, c’est
quelque chose d’insupportable parce que ça remet ses croyances en
question, il est perdu, il comprend qu'il ne peut rien contrôler.
Ces croyances qui semblent rassurantes sont des références qui
limitent notre vision et on peut voir comment cela nous déstabilise
profondément lorsqu’elles sont infirmées.
En apprenant le détachement, on
relativise les choses et on voit que les croyances sont un cadre de références
qui nous ont guidées autrefois mais qu’il est temps maintenant de les lâcher.
C’est
en tous cas ce que je ressens, nous sommes guidés vers plus de confiance et de
présence...plus de joie dans le présent.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr