lundi 6 novembre 2017

« Une invitation au détachement »



  

3 11Ces derniers jours ont été assez intenses. Les symptômes physiques au niveau du cœur, la constipation, les sensations étranges au niveau de la couronne, des vertiges, me renvoyaient soit à la peur de la mort, et aussi à la peur de vivre, de sentir la puissance de l’énergie, soit d’un point de vue uniquement physique, à des problèmes cardiaques. Les deux visions se superposaient mettant en évidence les paradoxes internes.

Mais dans un cas comme dans l’autre, c’est un face à face avec la peur et ses nombreuses ramifications. Et une invitation à lâcher prise, à se détacher des pensées, des croyances et conditionnements. Ce qui permet de simplifier les choses en suivant l'élan du désir. 

C’est toujours l’interprétation des faits qui modifie notre état d’être et en cela je peux constater la puissance des croyances. La différence entre une vision limitée des choses et celle qui prend en considération l’aspect énergétique de l’être.

J’ai fait face tant bien que mal à la peur de la mort et j’en reviens toujours à me dire que cette peur est l’énergie du monde, la vibration majeure de cette dimension sur laquelle tout est construit, élaboré. 
En ce sens, on a deux options, soit la fuir, soit l’observer sans juger. Déjà, la reconnaitre en diminue l’intensité, l’impact et cela nous permet de relativiser. 
J’apprends à la considérer comme une énergie capable d’initier le mouvement, comme un moteur d’action et non comme une ennemie à combattre, comme quelque chose de négatif.


Je sens la résistance intérieure à l’idée d’accueillir ou de ressentir cette énergie si intense. Dès que j’essaye de simplement la ressentir, sa force est si intense qu’elle m’amène à avoir le vertige. Je comprends mieux pourquoi je suis encore attachée aux médicaments puisque j’ai pu constater encore hier soir que le seul fait de prendre un petit bout de cachet m’a aidée à m’endormir. 
J’avais beau essayer de calmer le mental, je revenais à focaliser mon attention sur le cœur et sur ces drôles de sensations, de battements irréguliers, de tuyauterie bouchée, de pointes douloureuses. Je suis passée de la peur à la colère puis à la tristesse mais au bout de deux heures, je me suis dit que c’était inutile d’essayer de calmer le mental. Reconnaitre qu’on à peur c’est une chose mais pouvoir ressentir cette peur émotionnellement, c’en est une autre surtout quand on l'a toujours fuie. 

Je sens que le mental s’accroche et que la peur de la séparation à l’idée de passer le voile est plus forte que l’idée même de la mort. Puis cette énergie de la peur me semble être l’énergie de la vie qui veut se frayer un chemin. 
La peur qui ressort le plus, c’est celle d’être submergée par cette énergie de vie, la peur que le corps physique ne puisse pas l’assimiler.  
 Déjà, pouvoir exprimer ces pensées et les accueillir ou ne pas m’y attacher, me ramène à une paix superficielle, celle du mental. 
J’ai la sensation de plonger un peu plus en profondeur à chaque fois. 
C’est surtout la force du détachement que j’expérimente en ce moment. Sa force et son effet sur l'ensemble des corps. 




4 11 J’ai été guidée vers un article qui parle de l’élévation du taux vibratoire à l’échelle planétaire et qui répertorie les symptômes physiques, tant au niveau individuel qu’à l’échelle de la planète et cela m’a un peu rassurée. 
C’est vrai que lorsqu’on est plongé dans la sensation jusqu’au vertige, on a tendance à se référer au passé, à ce qui est connu et à rajouter du stress parce qu’à mon avis, ce que nous vivons vise à nous faire lâcher prise. 

Dans ces moments là, revenir à la paix du cœur, à la confidence avec l’âme, la source, apaise le mental et par conséquent l’ensemble des corps. Nous sommes influencés par l’environnement, par ce qui se passe dans le monde, par les énergies actuelles, tant celle de la source que par le fait que la conscience collective soit en plein bouleversement. 
Plus de gens ouvrent leur conscience à la réalité des mondes vibratoires, énergétiques et plus ce qui était caché en chacun est ramené à la surface. Plus ça crée de la confusion, des mouvements dans l’énergie et des vagues émotionnelles à l’image des tempêtes ou des cyclones.

En relisant ce que j’ai écris il y a 4 ans, je vois que j’ai lâché pas mal de croyances, retiré bon nombre d’étiquettes et que je m’appuie davantage sur ce que je ressens que sur ce que disent les autres. Ce qui avait été prédit est en train de se réaliser, nous élargissons notre vision et intégrons les vagues d’énergie de la source. Nous apprenons à revenir à la paix, au silence, à lâcher les pensées, les émotions.

C’est un pas de géant dans l’évolution individuelle et collective. Ce qui se passe dans les mondes des gens de pouvoirs est aussi l’expression de cette ouverture de conscience et du désir de transparence, du besoin de vérité et d’authenticité.
Ce sont des phénomènes cycliques mais ce qui change maintenant c’est que nous sommes nombreux à désirer manifester la paix qui est à l’intérieur. 
Les jeux de pouvoir et de séduction ont toujours existé mais ce qui a changé c’est que davantage d’individus s’ouvrent aux mondes intérieurs et choisissent de ne pas se positionner vis-à-vis de ces manipulations. Davantage d'individus comprennent que ces attitudes sont des réactions stéréotypées, des jeux de rôles où chacun est perdant.

5 11 Ces derniers jours j’ai pu vérifier l’exactitude des lois universelles, le phénomène de projection du mental, l’attraction et la résonance, la force des croyances et de la focalisation. Et par-dessus tout, la puissance de l’amour, de l’unité, dans la relation à soi, à tous ses corps et à la source.

Compter uniquement sur sa guidance intérieure et suivre le désir du moment permet de ne pas s’attacher au mental, aux références passées et c’est l’occasion d’aller dans les profondeurs, de comprendre quelles sont les croyances qui continuent de diriger nos pensées conscientes et surtout inconscientes. Les reconnaitre, c’est faire la lumière en soi et cela suffit à s’en détacher peu à peu.
Déjà mentalement et quand on laisse les émotions associées à ces pensées, s’exprimer sans s’y attacher, la mémoire émotionnelle, physique, génétique se libère de plus en plus. 
C’est un processus progressif et sans fin.

Et ça n’est pas tant le fait de vouloir libérer cette mémoire qui importe, c’est plutôt de prendre l’habitude de changer d’attitude, de passer de l’inconscience à plus de présence à soi, à plus de lucidité. Plus de présence et de lucidité ce qui ne veut pas dire de focaliser sur ce qu'on pense et sur ce qu'on ressent mais au contraire de s'en détacher. Là encore, ça peut sembler paradoxal mais en l'expérimentant on en comprend le sens, l'effet. 




J’ai encore vérifié le processus qui se déroule en plusieurs étapes, celle de la reconnaissance d’un blocage, de l’acceptation de la situation, et l’élan de passer à l’action qui suit toujours.
Cela peut se passer dans un espace de temps plus ou moins long entre chacune des étapes. Selon la force des énergies et la résistance interne, selon la capacité à lâcher prise et à reconnaitre en cela un appel à s’aligner aux fréquences de la source. 
Reconnaitre qu’on résiste, qu’on bloque à l’idée d’accueillir la peur, de la ressentir, c’est déjà lâcher prise et élever sa fréquence vibratoire. 
Ce sont tous ces phénomènes qu’on peut observer lorsqu’on se souvient que nous sommes des êtres vibratoires, dont l’énergie est éternelle et illimitée.

Cette peur de ressentir l’énergie de la peur m’a montré que la peur est l’énergie de vie ou qu’elle a la même intensité que l’amour. Que ces deux sensations sont issues de la même source. La peur est l’expression du blocage de l’énergie de vie ou du fait que celle-ci ne circule plus avec facilité, fluidité.
La peur de l’énergie de vie, la peur de mourir par cette intensité se révèle dans l’observation des pensées qui amènent à aller jusqu’aux croyances telles que « l’amour est souffrance, sacrifice » ou encore, « on ne peut rencontrer dieu que dans la mort, connaitre les mondes de l’au-delà qu’en passant le voile ou en abandonnant le corps physique ». 

Ou plus simplement, la peur de la punition ou de vivre quelque chose de difficile parce que le bien-être ne peut pas durer, comme si c’était suspect de ne manquer de rien, de se sentir en paix, comme si on ne pouvait pas évoluer sans épreuves…toutes ces croyances, ces superstitions sont logées en chacun et elles sont plus ou moins visibles et actives.

C’est cela qui est paradoxal parce que d’un côté, j’aspire à ressentir cette énergie et de l’autre, la peur d’en mourir crée des blocages, des manques. 
J’ai confié à la source toutes ces peurs et dans cette ouverture, ma vision a changé, l’idée de la régénération cellulaire a remplacé la peur de mourir, la foi aux miracles est revenue à la surface.

Puis par-dessus tout, si je devais mourir demain ou même maintenant, qu’est-ce que je regretterais ? Toutes les réponses à cette question sont des pistes, des ouvertures, elles définissent mes priorités, et surtout l’idée que c’est au niveau de la vibration que ce situe le choix ultime: qu’est-ce que je veux ressentir et suivre ? 

Je ne vais pas raconter tout ce qui m’est passé par la tête ni ce que j’ai confié à la source en détail et encore moins ce que j’ai ressenti parce que c’est indescriptible mais ce qui est certain c’est que le fait de reconnaitre et d’accepter ce qui est, nous ouvre sur ces mondes invisibles, nous relie à la source.

La confidence sincère aussi vis-à-vis de mon cœur, le fait de lui dire ma reconnaissance et ma gratitude tout autant que mes peurs, a élevé ma vision et ravivé l’amour sans conditions, la tendresse et là encore, la connexion à la source se révèle dans ces moments d’intimité. 
Peu à peu, la confiance revenant, la joie d’être simplement, de pouvoir me lever le matin et d’être enthousiaste, sont revenus avec plus d’intensité. 




Cela confirme encore le fait que plus on va dans les profondeurs de l’être et plus on sait apprécier la vie, plus on en reconnait le caractère précieux, miraculeux, plus on jouit du moment présent.

Ce n’est pas facile de se détacher des références passées mais quand on le fait, quand on en prend l’habitude, on construit à partir du présent sans se soucier de l’avenir.   

En apprenant à suivre le désir, à se laisser guider dans l’instant, on lâche les attentes, on peut agir et savoir quand c’est le moment de se positionner en observateur neutre.
Il y a peu, quand j’avais ces angoisses existentielles, cela me paralysait et j’avais tendance à déprimer, à retomber dans le rôle de victime impuissante, je n’arrivais plus à me nourrir, à prendre soin de moi. 
Mais maintenant, le fait de confier à la source ce qui me perturbe dans l’instant, me ramène à la paix et au désir de nourrir mes besoins autant spirituels, qu’intellectuels et physiques. 
L’élan d’agir dans la matière, d’aller vers les autres, vient toujours de cet abandon à la source en confiance. On en ressort grandit, confiant et plus sûr de ce qu’on est, de ce qu’on veut.
Ce texte peut donner l’impression d’être décousu, répétitif mais c’est tout simplement parce que j’ai écris quelques lignes tout au long de la semaine en me fiant seulement au désir du moment, sans rectifier dans la relecture. Une façon de se détacher de la forme, du besoin de perfection, de reconnaissance extérieure. Et de lâcher aussi l'ordinateur, conséquence logique du fait de lâcher les pensées qui tournaient en boucle. 




Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr