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06 On peut dire que nous sommes bien chahutés en ce moment ! La chaleur
extrême pousse à bout tant physiquement qu’émotionnellement et c’est l’occasion
de laisser remonter à la surface, les vieilles colères. J’étais contente hier
soir d’aller me coucher tôt pour pouvoir me lever à la première heure mais un
moustique invisible tant il est minuscule, m’a piqué pendant plus d’une demie
heure sans que je puisse l’en empêcher. J’ai explosé de colère et je l’ai
laissée s’exprimer complètement. Les pensées de colère face à cette incarnation
où la prédation, la destruction, la lutte, règnent en maitres où on ne peut pas
faire un pas sans marcher sur un insecte, où on tue sans même s’en rendre
compte, où des insectes ravageurs s’abattent sur les cultures…Bref, une grosse
colère enfantine qui s’est adressée à l’âme.
Dans ces cas là, on ne voie que
les moments difficiles de sa vie et on les ajoute automatiquement de sorte qu'une explosion se produit et les émotions profondément enfouies surgissent enfin.
Puis le
calme revenu, je n’ai même pas ressenti de culpabilité face à tous les
reproches adressés à l’âme. On a tellement pris l’habitude de réfréner les
émotions dites négatives que lorsqu’une d’entre elles nous échappe, on
culpabilise, on craint de subir la justice d’en haut…de la même façon que
lorsqu’enfant on n’osait pas exprimer de la colère de peur d’être condamné par
nos parents.
Cette peur est inscrite
dans les gènes et contenue depuis des siècles de formatage, de conditionnement
où la crainte de dieu a généré toutes sortes de croyances et de superstitions.
Toutes basées sur la notion de mérite et de récompense, ces croyances
conditionnent notre vie et nous maintiennent dans l’état de dépendance et
d’immaturité. Simplement parce qu’on ne sait pas que tout est en nous, que le
maitre, la sagesse et la guidance sont notre nature véritable, notre essence.