vendredi 19 mai 2017

« Lâcher l’illusion sans sentiment de perte »



 

15 05 Les liens familiaux sont si spéciaux et l’affection si forte qu’il est bien difficile de s’en libérer sans drames ou encore de casser le cordon ombilical sans se sentir coupable. Pourtant en étant juste dans l’observation neutre, l’écoute attentive tant de nos pensées, nos paroles que de celles de nos parents, on va comprendre comment la peur dévie l’amour sans conditions de ses liens affectifs qui sont attachés jusque dans la mémoire émotionnelle, jusque dans les tripes. Nous sommes liés par les sentiments, mais aussi par les conditionnements et donc au niveau du mental et surtout de l'inconscient.
Le lien avec la mère est animal, viscéral autant que sentimental et on peut avoir l’impression de s’amputer d’une part de soi à l’idée de s’en détacher. Je parle d'impression parce que cette peur est souvent inconsciente ou niée.
Je peux voir à quel point l’influence de ma mère est forte malgré mes 52 ans et la conscience de ce que je suis, de mes origines ‘extra-terrestres’. 
Rien d’extraordinaire ou de monstrueux dans ce terme qui signifie seulement que la conscience est omniprésente ou qu’elle n’a aucune limite ou encore que je suis tout comme vous constituée de poussières d’étoiles. 

Quand on y pense, c’est prodigieux d’être composé de tous ces éléments, ces minéraux d’origine terrestre et céleste, puis d’être chacun un univers à part entière où on retrouve tous les éléments extérieurs en nous, dans l’infiniment petit.
Mon goût pour la liberté et la vérité me guident depuis fort longtemps et j’ai essayé de la trouver d’abord en m’échappant de mon enveloppe charnelle pendant mon enfance par le décollage mental puis ensuite par les drogues, la rêverie, en délaissant l’aspect matériel de la vie, en méprisant la chair…puis aujourd’hui, et depuis quelques années, c’est par la connaissance intérieure, intime de soi, l’introspection et la compréhension des mécanismes internes et surtout la connexion à la source intérieure, que je me libère de tout ce qui est de l’ordre du conditionnement. 

samedi 13 mai 2017

« Accueillir un choc émotionnel patiemment, en douceur »





12 05 Très souvent la spiritualité rime avec recherche de pouvoir. 
On voudrait contrôler la vie, nos émotions, nos pensées, notre futur, être capable de prévoir l’avenir, de lire dans les pensées des autres, de savoir la vérité sur toutes choses, parce que finalement lorsqu’on parle de dons spirituels, il y a ce besoin de sécurité, d’assurance, qui amène ces espérances.
On s’imagine qu’en développant nos dons extrasensoriels, on n’aura plus de peurs, de contraintes, de doute et de confusion, qu’on avancera avec certitude faisant toujours "le bon choix".
Dans un sens, c’est légitime et c’est en plus réalisable mais pas comme on le croit et c’est une vision qui vient de la peur et de l’ignorance.

Ce n’est pas en contrôlant nos pensées qu’on aura que des belles pensées ni en contrôlant nos émotions qu’on sentira la joie et la plénitude, éternellement. 
Ce n’est pas non plus en étant capable de prévoir l’avenir qu’on se sentira en sécurité, qu’on pourra faire les bons choix. Ni en étant dans la tête de l’autre qu’on pourra prévenir les risques de l’engagement amoureux.

On se plaint de vivre dans un monde injuste, barbare, insensé mais il est la création de nos attitudes conjointes, de ce besoin incessant de contrôle. 
Ceci dit, il ne s'agit pas non plus de s'attacher à la culpabilité que cette idée fait naitre puisque nous comprenons à peine comment fonctionnent les lois universelles et nourrir la peur comme la culpabilité nous maintient dans l'inconscience, amplifie la division, le rejet de soi, la souffrance. 
La culpabilité est le fruit de l'ignorance des mécanismes internes et de notre nature véritable. C'est encore une réaction à la peur et une vaine stratégie inconsciente basée sur les notions de mérite, de récompense, de punition.

mercredi 10 mai 2017

« Plus de foi, de légèreté, de joie de vivre, d’être » & dessin animé « The Croods »






Ce matin, c’est la fête ! Après avoir souffert d’une sciatique très douloureuse limite paralysante pendant 15 jours, je me suis enfin levée en ressentant une nette amélioration. 
Avec le recul maintenant, je peux voir que ce qui a augmenté la douleur, ce qui l’a prolongée, c’est la peur. 
La peur de souffrir, la vision négative au sujet de la maladie ou du symptôme qui est perçu inconsciemment comme une erreur de parcours. 
Et c’est tout à fait logique pour le corps physique et l’inconscient puisque ces derniers sont programmés pour maintenir la vie dans le corps. 

Je distingue ici la part mentale et la part instinctive de l’inconscient, ou le système de survie et ceux qui gèrent les fonctions vitales bien qu’en fait ils soient indivisibles. 
Ou en d’autre termes, les programmes internes naturels livrés avec un corps humain et ceux qui ont été ajoutés par les croyances, l’interprétation mentale, la compréhension de celui-ci à travers les siècles et qui ont été imprimés dans l’adn, la mémoire cellulaire. Ce sont ces derniers qu'il est bon de mettre à jour à la lumière de la conscience neutre.

C’est une vision personnelle des mécanismes internes, une déduction faite à partir de mon expérience et donc ça reste subjectif mais comme nous sommes tous faits de la même manière et comme nous partageons aussi la même conscience, le même inconscient, et comme l’observation neutre est une démarche proche de celle de la science, je me permets de la partager.  
Puis nous sommes aussi sous le même soleil, la même lune, nous recevons tous les mêmes vibrations, sommes traversés par les mêmes forces; énergies...et en ce moment, c'est intense!

lundi 8 mai 2017

« Un grand "Ouf", jusqu’à la prochaine vague » & témoignage François Breton "exploration de conscience"





Ceci dit, le "ouf" n'est pas comme on pourrait le croire, relatif au résultat du vote puisqu'il est sans surprise. En effet, on préfère la paix au chaos, on n'est pas non plus prêt à élire une femme en général et pour le coup, ce préjugé a été utile...

Quand on est sensible aux énergies, voire hypersensible, on peut être submergé par les conflits extérieurs au point de se sentir abattu et confus. On va vouloir se protéger en s’isolant, et on va accuser les évènements de nous déstabiliser.
C’est un réflex naturel de survie mais cela ne nous libère pas de ce qui est en nous et que cette situation extrême a éveillé.
Reconnaitre que ce qui nous trouble est intérieur, c’est déjà se détacher des mouvements chaotiques extérieurs. De cette façon on s’éloigne de la masse ou on se protège des égrégores en conflits. 
Le seul fait de ne pas accuser les autres ou l’extérieur, la situation, les évènements de notre mal-être intérieur nous en protège. 
La responsabilisation, le fait de reconnaitre que quelque chose en soi demande à être pacifié, nous ramène dans notre potentiel, la capacité d’alchimiser les énergies, de transcender toute situation, douleur, difficulté.

Comme notre système de survie est fait pour rejeter vers les autres ou refouler ce qui est difficile à vivre en soi, nous avons l’habitude de réagir en accusant les autres, en projetant notre mal-être sur ceux qui nous ont fait souffrir dans l’enfance ou qui jouent les bourreaux actuellement. 

Une émotion de colère sera projetée sur un bourreau ou encore une victime, quelqu’un de plus faible que nous. Généralement c’est plutôt vers les plus faibles qu’on se tourne par instinct de survie et quand on a été victime, connaissant les souffrances que ça implique, on sera plutôt dans l'accusation envers les "méchants", la demande de réparation qui tourne vite au désir de vengeance...cycle infernal que seul l'amour peut résoudre

jeudi 4 mai 2017

« La souffrance, une option, pas une obligation » & Interview de Magali par Carolame, au sujet des symptômes de l'évolution





Nous avons le choix dans la façon de considérer, d’aborder chaque situation de notre quotidien et faire que ça devienne soit un calvaire, soit une opportunité de s’ouvrir et de grandir. 
La plupart du temps, nous réagissons selon des croyances collectives qui se passent de générations en générations, comme des tares physiques qu’on croit inévitables. 
Oui nous portons des gènes, des programmes et sommes conditionnés par les croyances et conditionnements liés aux rôles, au genre, à l’âge, à la position sociale, mais ça n’est pas une fatalité.

L’humanité a évolué au fil des siècles en faisant plus de place à la joie, au bien-être, à la liberté, au fur et à mesure. Il a fallu aller dans l’excès pour comprendre la force de l’équilibre, de la paix, du juste milieu, de l’égalité et de la fraternité. 

On peut constater que cela s’est fait en abandonnant les dogmes et la morale fondée sur les religions culpabilisantes, ce qui est très éloigné du message christique, de sa pureté originelle.
Nous sommes imprégnés de croyances fondées sur la peur et celle-ci est considérée comme une ennemie à combattre. A mon avis, le problème ou ce qui nous enferme dans des croyances avilissantes, culpabilisantes, limitantes, dans la souffrance, c’est la vision qu’on a de la peur, des émotions dites négatives. 
On s’identifie à nos pensées en rejetant les émotions que le système de croyances a jugées mauvaises. 
Ainsi, on vit à l’intérieur dans une lutte perpétuelle entre les pensées et les émotions, entre le cœur et la tête, entre l’ego et l’âme, entre l’esprit et le corps. Dans cet état divisé il est naturel de ne pas sentir la paix, le bien être, la confiance en soi, l’amour ni la source ou ce qu’on appelle "dieu", l’âme, la présence.

mercredi 3 mai 2017

« Être à l’écoute des besoins et y répondre avec Amour »





2 05 J’ai encore envie d’écrire ce matin et même si en général, cette envie est le signe du trouble mental, de la difficulté à comprendre ce qui se passe et du besoin de donner du sens à tout cela, il y a aussi l’envie de partager ce que je ressens dans ces moments naturellement troublés, et bien sûr cette paix profonde qui vient du désir d'unité. 
Ils le sont tant par les évènements extérieurs, la situation politique que par ce qui se passe en soi et bien évidemment par l’élévation générale des consciences. 
Tout est relié et interdépendant, à tous les niveaux de l’être et il est clair que l’élévation du taux vibratoire de la planète, les énergies qu’on reçoit des sphères lumineuses, participe également à tout ce qui se passe en ce moment.

En observant ce qui se passe en soi et tout autour, en constatant que beaucoup de gens vivent des symptômes physiques, signe de blocage énergétique, d'ajustements intérieurs, d'alignement à la source, ce point de vue semble se vérifier. 
Je dis ‘semble’ parce que le point de vue individuel est subjectif et comme le mental n’est pas encore habitué à reconnaitre le langage de l’âme, l’interprétation des faits est aléatoire. 

Puis j’ai aussi envie de partager, de propager une vibration d’espérance et de soutien. Même si c’est un petit point lumineux dans cette période chaotique, le peu de personnes qui pourront le capter viendront amplifier cette fréquence et peut-être y trouver un certain réconfort.
L’espoir est nécessaire surtout quand on vit des moments de trouble et il ne s’agit pas d’espérer vivre du jour au lendemain dans un monde idéal ou encore amener le corps physique dans un état d’éternité mais tout au moins de pouvoir vivre la paix en soi et par ce processus, se laisser guider par la joie subtile qui en émane.