lundi 6 février 2017

« C’est juste de l’énergie bloquée qui a besoin de circuler, l'énergie de vie qui veut se déployer »





Je peux mesurer ma capacité à lâcher prise, en constatant que c’est seulement au bout de quelques minutes que j'ai laissé émerger les émotions, sans retenue, sans chercher à les bloquer par des raisonnements et des questions. 
Le fait d'avoir participer à l'atelier clown m'a lessivée et pendant près de 24h, j'étais ailleurs, comme si le mental avait décollé. Il est tellement habitué à bloquer l'émotion parce que ce processus de survie s'enclenche lors d'un trauma, à un moment où il est impossible d'exprimer les émotions, que la peur d'affronter ce monde l'a déconnecté. 
Pas étonnant qu'il se sente perdu puisqu'il a toujours associé l'expression d'une émotion à la mort. Il fallait garder le silence, le secret et c'est imprimé en profondeur. C'est donc logique presque mécanique même, qu'il y ait encore de la résistance.

Pendant un bon moment hier, je me suis demandée ce qui clochait en moi, pourquoi je revivais encore le même scénario, la même promesse non tenue, le mécano qui donne un rendez-vous mais qui ne vient pas. C'est une autre personne mais le scénario se répète.
Je suis passée par toutes les hypothèses possibles, je me suis remise en question puis j’ai lâche les pourquoi et comment en me contentant de renouveler mon désir de changement. Changement d’attitude qui consiste à accueillir tout ce qui émerge. Enfin plutôt à laisser sortir ce qui veut sortir.

C’est souvent "l’erreur" que je fais, de bloquer au niveau de la tête, quelque chose qui ne demande qu’à s’exprimer dans la matière, dans l’émotion. Ce n’est pas faute d’avoir rabâché toute la semaine l’importance de l’accueil ! 
Mais là encore, c’est un rappel, un conditionnement mental qui est sensé me préparer à lâcher prise et si la tendance est encore à chercher un sens, une explication quand je suis face à une situation incompréhensible, ça me ramène à l'évidence que ce réflexe est "normal", inconscient, que c'est l'expression de la peur, du besoin de contrôle 

Le savoir, c'est déjà s'en détacher et ça permet de comprendre qu'on ne surmonte pas une peur en trouvant des réponses mais en la reconnaissant et en la laissant s'exprimer émotionnellement. Elle va se transformer en colère quand le mental se sent dépassé, contrarié, en pleurs quand on lâche la résistance et finalement la paix revient toujours. 

dimanche 5 février 2017

« Reconnecter le vivant en soi »





4 04 Je reviens de l’atelier clown et comme la dernière fois, je suis éreintée, vidée, ailleurs. Le monde des émotions m’est tellement inconnu du moins comme je n’ai jamais fait attention à ces sensations puisque la peur couvrait l’ensemble, le mental est largué. Enfin je devrais dire que j'ai abordé ce monde par le mental, les croyances, en les sélectionnant, en leur collant des étiquettes et en les dénaturant. 
D’un certain côté, c’est très bien que je n'aie pas anticipé puisqu’il s’agit d’improviser et je peux déjà voir les progrès par rapport à la dernière fois. Je n’ai pas appréhendé, je n’y ai même pas pensé, c’était inscrit dans mon agenda et je savais que je devais y aller. 

C’est le genre d’intuition qui vient directement de l’âme, une impulsion, une certitude d’avoir fait le bon choix, d’être au bon endroit, au bon moment alors qu’on ne sait pas ce qui va se passer ou encore "à quoi sa sert". Du moins, le mental n'a pas encore toutes les données pour comprendre la portée du choix, pour savoir tout ce que ça va engendrer.

Je sens que c’est exactement ce qu’il me faut en ce moment, que ça fait partie du processus de libération, de maitrise et que le fait d’être en groupe est essentiel.
On peut comprendre comment fonctionne le mental et l’inconscient, comment les croyances se forment, comment on est conditionné, les rôles qu’on joue et celui qui correspond le plus à notre personnalité, à notre âme mais quand il s’agit de l’émotionnel, c’est sur le terrain que ça se passe et on entre en territoire inconnu. 

Le fait de savoir accueillir des montées émotionnelles seul à seul ou avec notre âme, est parfait pour libérer les émotions refoulées et ainsi déconstruire les associations pensées/émotions qui ont élaboré les croyances. 

jeudi 2 février 2017

« Les richesses intérieures »





Depuis le temps que je parle de libération, du pouvoir de l’accueil, du lâcher prise, vous pourriez vous dire que je suis totalement épanouie, autonome et libre, dans l‘opulence matérielle selon les critères de réussite de ce monde. 
Mais le processus de guérison, de libération est intérieur, et comme c'est le chemin lui-même qui apporte les richesses essentielles, la connaissance intime de soi, la connexion à la source, la confiance, la joie et la paix intérieures, comme ce sont des trésors subtils, ce qui transparait dans la matière ou qui est relatif à l'apparence en est une des moindres conséquences. 

La liberté, le bien-être qu'on trouve en ce chemin sont les cadeaux essentiels, c'est ce qui a le plus de valeur à mes yeux, la richesse matérielle est relative, elle ne dépend pas de l'accumulation de bien. 
L'abondance réelle, à mon sens, c'est reconnaitre le potentiel créatif de la vibration, la capacité d'alchimisation du cœur et de pouvoir apprécier chaque instant dans la gratitude, la reconnaissance pour sa vie, son chemin, pour tout ce que nous sommes. 

Ça demande avant tout de changer son mode de pensée, son attitude face aux réactions, aux émotions, puis le comportement change de lui-même, naturellement. La forme s'adapte à la fréquence qui s'élève.
La longueur du processus dépend de l’intensité et de la pureté de notre désir de pacifier notre être tout entier puisque la vibration se compose autant de l'énergie de la pensée consciente que de celle de l'émotion, et celle de la mémoire. 

La force d’attraction étant un facteur important dans le processus, il est nécessaire d’agir sur le mental et d’aborder l’émotionnel selon sa nature animale, impulsive, afin de changer la vibration. L'approche n'est pas du tout la même avec les émotions qu'avec le mental.

mercredi 1 février 2017

« Observer en silence »





31 01 Je ressens encore des mouvements internes d’afflux de lumière, de montée d’énergie, qui viennent stimuler le corps émotionnel afin qu’il puisse extérioriser ce qui est encore refoulé dans l’inconscient, la mémoire. Enfin je devrais plutôt dire afin de me familiariser avec l’émotion, avec le fait que la seule chose à faire, c’est de la laisser passer en toute confiance, sans vouloir la nommer, la retenir, l’enfermer dans le mental, les raisonnements. 
Maintenant que j’apprends à observer cela, à ressentir comment les sensations émergeant d’une contrariété, s’expriment et se meuvent, je vois les limites du système de survie. 
Le fait d’avoir bloqué et classer, étiqueté, les émotions, en a falsifié le goût. 
C’est tout un apprentissage qui est à accomplir, une redéfinition de la sensation non plus en termes de bien ou de mal mais en termes de fréquence, de texture, de mouvement.

Déjà le fait de savoir que ce sont des messages du corps, de l’âme, des énergies, des infos, ça calme considérablement le mental qui a moins tendance à les bloquer ou à cogiter.

Le regard qu’on porte sur ce qui est, en modèle la forme, y ajoute une note particulière qui peut aller jusqu’à une totale transformation. 
Ainsi le jugement, les à priori enfermement l’objet ou le sujet dans une forme définie qui entraine des réflexes conditionnés. 
Par exemple si je crois que les étrangers sont des ennemis, dès que j’aperçois un humain de couleur, je vais lui coller l’étiquette correspondante et je serais sur la défensive voire même agressive. Je ne verrais pas la personne telle qu'elle est mais j'y verrais ma propre peur et mes croyances.

lundi 30 janvier 2017

« Le pouvoir de créer se révèle dans le choix d’être responsable de ses pensées et de ses émotions »





Ce matin, je réfléchis à certains concepts qu’on étale, qu'on vend, afin de maintenir les gens dans l’ignorance et d’en tirer des bénéfices non négligeables. 
Je constate au passage que la colère suscitée par cela n'a pas affecté ma vision ni mon état d'être puisque je ne l'ai pas retenue. Je ne me suis pas identifiée ni aux pensées ni aux émotions qui nourrissent l'impuissance, le rôle de victime. Le processus de lâcher prise est de plus en plus rapide parce que le mental a compris où était son intérêt. 

C’est toujours le même procédé, on désigne un coupable, un bouc émissaire et on s’acharne sur lui avec violence en espérant établir l’ordre et la justice. On se valorise en rabaissant, en accusant l'autre et on se pose en sauveur. 

L’humanité est l’esclave de ses propres peurs, démons, créations psychiques et émotionnelles mais elle préfère se sentir victime et crier vengeance plutôt que d’oser se regarder honnêtement, objectivement. L'apparence monstrueuse est aussi une vision issue de l'ignorance, de la division et du rejet.

Pourtant on a tout à gagner à devenir responsable de ses mondes intérieurs et à reconnaitre la puissance de la conscience qui projette vers l’extérieur tout ce qu’elle porte afin de le voir, de l’embrasser et d’y trouver la liberté, la paix, l’unité, l’harmonie et donc la souveraineté. 
On sait maintenant clairement, que nous sommes des êtres vibratoires, énergétiques et on sait que l’énergie se projette vers l’extérieur, que nos pensées et les émotions qui leur sont associées, forment des objets énergétiques, des égrégores, des entités. 
Même en psychologie, on reconnait ce phénomène de projection mentale.

dimanche 29 janvier 2017

« Du modèle à l'exemple » Magali Magdara





S'incarner dans l'Oubli demande de tout réapprendre, construire des repères, poser des jalons pour se blottir dans un vêtement de sécurité. Nous cherchons tous le confort, le bien-être. Nous nous enseignons à trouver un sentiment d'aise et à le protéger à tout prix. 

Pour cela, nous commençons par quérir un modèle. Un modèle est la validation d'un ensemble de codes et d'apparences qu'il nous est possible de dupliquer à notre profit et qui sera reconnu par d'autres. 
Un modèle apporte un sentiment d'appartenance à un groupe, une société. 
C'est un but ostensible à atteindre, qui devient un statut à conserver. 
Nous l'utilisons comme réponse à toutes nos questions, et nous nous appliquons à nous conforter à ses limites. Nous nous soumettons à l'extérieur pour mieux endormir nos velléités intérieures qui nous dérangent.
 
Le modèle est notre premier pas vers nous-même. Notre enfance détermine les potentialités d'accueil de l'Inconnu. Et comme nous venons d'un monde qui ne supportait pas jusque-là le vide, les questions sans réponses, nous avons intégré très tôt que ne pas savoir était un signe de faiblesse, voire une condition de rejet.

« Résoudre l’équation: besoin vital et satisfaction de celui-ci, par le mouvement intérieur » & vidéos EFT





28 01 Quand on entend dans les milieux spirituels ou ceux du développement personnel, qu’il faut s’aimer en totalité, on se trouve souvent dérouté parce qu’on peine à savoir comment faire concrètement.

Pourtant on peut le savoir de façon simple en considérant notre comportement avec les autres, avec les enfants lorsqu’on est parent, avec nos amis, ceux en qui nous avons totalement confiance ou encore lorsqu’on fait preuve d’empathie envers les animaux. 

Avoir ce même regard sur soi, pouvoir entrer en compassion envers les aspects intérieurs qu’on a tendance à voir comme inférieurs, c’est manifester de l’amour pour soi.
Évidemment cela demande à être installé en profondeur en soi, jusque dans l'inconscient et à s’appliquer chaque fois qu’on se critique, qu’on se juge. 

En s’écoutant penser lorsqu’on sent un malaise intérieur ou simplement en faisant attention à nos pensées et en reconnaissant que lorsqu’on ressasse, lorsqu’on se juge, cela signifie que le besoin de paix et d’amour se fait sentir, on va peu à peu lâcher cette habitude très ancrée de se martyriser.