Ce
matin j’ai sauté du lit pour aller directement au jardin afin d’arroser parce
que je n’ai pas pu le faire pendant deux jours. Le canal est fermé chaque
dimanche et lundi et avec le vent chaud et les températures élevées, les plantes
commençaient à souffrir. J’ai évité d’y aller en soirée pour ne pas souffrir de
le voir se dessécher et chaque fois que je voyais les soleils (tournesols hauts
de plus de 2m) se balancer au gré du vent, j’offrais à la source les pensées
qui nourrissent la peur du manque.
Comme c’est la peur la plus ancrée qui
touche beaucoup de domaines et freine la réalisation de soi, l’autonomie, l’abondance
en toutes choses, détecter les pensées qui la nourrissent dans des situations
relativement peu importantes permet de libérer l’énergie sans trop souffrir. Je
dis "peu importantes" parce que la nature n’a aucune notion de temps ni d’individualité
bien qu’elle soit consciente, intelligente et que chaque fleur, chaque arbre,
chaque plante…soient uniques.
La
vie nous place devant des drames, des maladies ou des douleurs, lorsque la
circulation énergétique est bloquée mais si on prend soin d’être
attentif aux pensées le plus souvent possible, au moins lorsqu’on sent un malaise,
ou quand on repère des pensées injustes, non seulement on est de plus en plus
présent à soi donc lucide, conscient, éveillé, mais on acquiert la maitrise
devenue maintenant indispensable.
Le
mental peine à comprendre les implications énergétiques et par ses jugements
arbitraires, il interprète les situations de façon erronée. Beaucoup de gens
qui ont pris conscience de leur nature véritable se voient encore comme les
sauveurs de l’humanité, les éclaireurs et restent soumis au raisonnement mental
percevant les choses en terme de bien et de mal. Ceci dit, je ne les incrimine
pas puisque j’ai aussi mes propres croyances injustes à libérer, je porte
encore les masques du triangle de Karpman bien que j’apprenne à les repérer.