Ce
matin comme tous les matins depuis…je ne sais plus trop quand, le ciel est
voilé, bardé de nuages parallèles qui cachent le soleil. Chaque fois, je réagis
de la même façon, je commence par gueuler puis j’offre ces paroles de
désespoir, de dégoût, de sentiment d’injustice et je retrouve l’équilibre, le
juste milieu.
D’autres
pensées me traversent alors et viennent amplifier la sensation de paix et de liberté
intérieures. Je me souviens que cette vie est éphémère, que je n’ai pas de
pouvoir sur l’extérieur et que tout ceci est une mise en situation afin de
donner à chacun l’occasion de choisir.
Choisir de suivre la peur ou l’amour, de
faire confiance à son âme, à la vie, ou de croire que la vie se résume à
quelques années à lutter et à souffrir sur terre.
Le caractère éphémère de
cette vie est significatif à plusieurs niveaux.
Déjà, se prendre au sérieux,
dramatiser, n’a aucune raison d’être puisque de toutes façons on finira tous par
voir notre corps physique enfouit sous la terre.
Les religions, les dirigeants, les
publicitaires ont bien compris qu’en exploitant la peur et donc en vendant du
rêve, ils pouvaient dominer le monde.
Ce système perdure depuis des millénaires
et l’ignorance en est le moteur, le terreau.
Alors on nous vend de l’info, des
connaissances, des secrets, des divertissements, des loisirs... histoire de nous
tenir bien éloignés de notre propre vérité et surtout de notre être intérieur
éternel et du pouvoir véritable qui réside en la paix du cœur.