Ce
matin, après un rêve qui m’a portée dans le monde de mes chers disparus, je me
laisse remplir de l’univers enchanté de Bowie. Plus qu’un chanteur, comme
beaucoup d’artistes de mon adolescence, il a été un guide spirituel. Son
dernier clip ne laisse aucun doute quand à son degré d’ouverture, de
conscience.
Ce que j’aime avec lui et tous ceux qui vivent de leur passion, c’est
qu’il n’est pas nécessaire de comprendre les paroles, ça parle à l’âme. « There’s
a starman waiting in the sky, he like to come and meet us… »
Et quand on
comprend un peu, c’est encore mieux.
Il
a ouvert l’esprit des humains sur d’autres mondes, montré que le chemin pouvait
être parcouru dans la liberté d’être tout en sachant les pièges qui s’y
trouvent.
Puis témoigné par son œuvre, sa vie, que chacun évolue, change et s’épanouit
s’il est souple et peut ainsi s’adapter à ce qu’il doit vivre. Qu’on peut vivre
mille vies en une lorsqu’on a le cœur et l’esprit ouverts.
Je
n’ai pas senti cette envie de lui rendre hommage au moment où j’ai appris qu’il
avait traversé le voile. Certainement que la vague émotionnelle des fans me
tenait éloignée du sujet.
C’est encore le signe que je ne suis plus sous l’emprise
de l’inconscient collectif, que je ne suis plus connectée à l’humanité par les
corps subtils souffrants, les égrégores et la dualité conflictuelle.
Être relié
aux autres depuis l’espace paisible du cœur, de l’âme, en conscience, permet de se
libérer des mouvements de masse, de la folie du monde, sans avoir à lutter, à
résister, à se rebeller, à se blinder ou à se fermer.