dimanche 10 janvier 2016

« C’est un immense pouvoir de s'ancrer en son coeur, de changer d’état d’être en changeant de perspective » & Vibraconférence de Lulumineuse






Notre monde est un espace où la dualité permet de connaitre, de s’orienter et de choisir comment nous voulons vivre, comment nous voulons nous sentir à l’intérieur. 
La plupart des gens attend que le monde change, que leur vie change, que leur entourage, leur image, leur présent, se conforment à leur idéal pour être enfin heureux.

J’ai aussi nourri ces croyances et espéré que les autres, l’extérieur soit plus aimant, pacifiste, pour me sentir bien dans ma peau. Quand je suis entrée dans l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours, j’ai fait du porte à porte avec les missionnaires pour apporter la bonne nouvelle dont il est question dans les évangiles, la force d’amour christique. 
Cet amour avait eu le pouvoir de me retourner la conscience et de me faire voir le monde, les humains avec les yeux du cœur. Je passais d’un monde de ténèbres enfermées dans mon passé, ma souffrance, la dépendance aux opiacés, à un nouveau monde lumineux où les relations entre humains, basées sur enseignements du christ, étaient pacifistes, un monde où l’esprit avait sa place.

Au bout de quelqu’un temps, j’ai déchanté en voyant que leur sympathie bien que sincère était polluée par l’orgueil, que le système patriarcal donnait une place dominante aux hommes et que la femme était considérée avant tout dans son rôle de mère.  
Des humains qui tentaient de s’améliorer en affichant une image parfaite d’eux-mêmes jusque dans la façon de s'habiller.

Pour cela, ils vivaient selon des règles strictes, des interdits, des commandements qui ne faisaient que diviser l’être et créaient toutes sortes de frustrations, de jalousies, entre les membres de cette communauté où les dons spirituels étaient réservés aux hommes.
Une société aseptisée, hiérarchisée qui tente de contrôler les pensées émotions des membres appelés les "brebis du christ" où les enfants sont formatés dès l’âge de quatre ans, ne pouvait pas me satisfaire.

J’ai tout de même pu me rapprocher des humains en vivant des moments de partage avec les plus sincères d’entre eux. J’avais la trentaine et j’étais un  peu chouchoutée par ceux qui avaient aussi souffert dans leur enfance, dans leur vie et qui éprouvent le besoin d’aider les autres afin de soulager leurs propres douleurs. 
J’étais plutôt populaire par mon empathie, ma sincérité et n’hésitais pas à m’exprimer quand je n’étais pas d’accord avec certains propos, lors des réunions. 
Je témoignais de l’amour de dieu uniquement et je sentais que je touchais le cœur des gens quand je faisais des discours. Ça m’a aidé à retrouver une meilleure estime personnelle et à cultiver l’amour et le dialogue intérieur.

C’était déjà un monde plus aimant, plus souriant et solidaire mais je sentais que la vérité n’était pas là puisque je devais nier des aspects de mon être et mon sens de la justice n’était pas nourrit. On ne peut pas être authentique et complet, en cachant des aspects de l’être. Mon goût pour la liberté ne l’était pas non plus et je me suis éloignée de cette communauté en allant vivre dans un village isolé.

La découverte des rayons sacrés m’a ouvert les yeux sur la vérité de l’humain et du divin, sur le fait que tout est en soi, le bon comme le mauvais, le beau comme le laid et que la seule façon de faire émerger le meilleur de soi-même, c’est de réunir tous les aspects intérieurs, l’ombre et la lumière, le masculin et le féminin, l’adulte et l’enfantin, l’amour et la conscience…

La connaissance de la loi d’attraction et de résonance a révélé le fonctionnement des énergies, l’effet miroir et je disposais alors des outils permettant de réparer, de guérir, de changer ma vision de moi-même et du monde.

J’ai cultivé l’amour et la lumière intérieurs en étant transparente et c’est lorsque j’ai admis qu’en acceptant tout ce que je suis, je trouvais ce que j’avais toujours cherché en vain à l’extérieur, je me suis attelée à la tâche en changeant simplement mon point de vue. 
En passant progressivement de la vision de l’ego à celle du cœur puis finalement, par l’union des corps, de l’intuition et de la logique, de tous les aspects intérieurs.

Maintenant, je sais que l’amour est une force, une puissance qui anime tout être et que pour qu’il s’épanouisse, il doit être en mouvement tant à l’intérieur qu’avec l’extérieur.
Tant qu’on n’accueille pas ses ombres, tant qu’on ne change pas son regard sur soi-même, rien ne peut changer véritablement. On nourrit la division en soi et on voit le monde tantôt avec espoir, tantôt avec colère et dégoût.

Ce qui rend les êtres malheureux et impuissant, c’est d’espérer que le bonheur, le bien-être, la paix et l’amour viendront de l’extérieur, du futur, de l’acquisition de valeur, de biens, dont on pense être privé.
Concernant les visions, les dons et les talents, les facultés de l’esprit, les gens sont encore dans la recherche de pouvoir et par le fait, ils ne voient pas ce qui est en eux-même. 
Ils se font des films et attendent de voir des esprits, des êtres de lumière, des anges, des archanges, espèrent percer les voiles en développant des dons surnaturels qui leur permettraient de connaitre l’avenir, de voir l’autre en tout transparence afin de se préserver de la trahison, de pouvoir contrôler leur vie et leur entourage. 
Ils veulent connaitre l’avenir pour être rassuré, pour ne pas avoir à choisir ou à faire de mauvais choix et quand ils s’intéressent aux mondes invisibles, ils espèrent être appelés, élus et privilégiés de la source, de dieu, des anges…
Là encore, ils attendent d’être aimé de l’extérieur, reconnus dans leur valeur, pour oser être, vivre selon leur foi.
Je ne blâme personne parce que je parle de ce que j’ai vécu puisque j’ai eu aussi ses idées, espéré que l’amour d’un homme, de dieu, la vision d’anges m’aideraient à m’aimer, à me sentir aimée et à oser suivre mon intuition. 
Je n’allais pas jusqu’à vouloir connaitre l’avenir mais j’espérais fortement avoir des preuves de l’existence de dieu pour vivre selon ma foi en l’amour et la lumière.

J’avais aussi depuis l’enfance une vision spéciale de l’amour qui s’est étiolée au fil des expériences mais c’est parce que j’attendais que l’autre me guérisse de mon passé, de mes souffrances. 
Ce texte d’Osho, sa définition de l’amour correspond à la mienne, à celle que j'avais adolescente et que je retrouve et valide par l'expérience :




~ L’amour ~
"L’amour est comme un oiseau libre d’aller partout, le ciel tout entier est sa liberté. 
Vous pouvez attraper l’oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle cage dorée, et l’on pourrait penser que c’est le même oiseau que celui qui volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n’est le même oiseau qu’en apparence, ce n’est pas lui, vous l’avez tué. 
Vous lui avez coupé les ailes. Vous lui avez pris son ciel. 
Et les oiseaux se fichent de votre or : aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison.
 
Et c’est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. 
Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l’oiseau ne revienne pas. 
Pour le tenir sous contrôle, nous devons l’emprisonner. 
C’est ainsi que l’amour devient mariage.
 
L’amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée.
Et l’oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté.
 
Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l’amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n’est pas quelque chose que l’on fabrique – il vient. 
Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c’est un corollaire naturel. 
L’amour vient, et les fleurs s’épanouissent en vous, les chansons vous montent dans le cœur, l’envie de danser… mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?…
 
Car l’existence ne se limite pas à vous. Et la brise n’est qu’une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu’elle en aura envie, et elle pourra partir d’un moment à l’autre.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
 
On devrait s’aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain.
 
Si l’existence a été si merveilleuse aujourd’hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse.
 
A mesure que grandit votre confiance, l’existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d’amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d’extase.
 
Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d’asservissement, de contrat.Vous ne penserez jamais à rendre quelqu’un dépendant.
Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l’autre. 
Vous l’aiderez, vous élargirez son ciel.
C’est le seul critère de l’amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement. 
~ Osho


Ce qui est magnifique, c’est que l’amour est l’essence même de tout être. 
Il n’y a donc pas à le chercher mais juste à le libérer. A ôter les voiles qui cachent sa beauté, à calmer les pensées émotions à son sujet, à les offrir à la source pour qu’il se révèle dans sa beauté, sa vérité. 
Il est paix intérieure, confiance, liberté d’être, et c’est envers soi-même qu’il faut le cultiver afin qu’il puisse rayonner librement, sans attentes, se suffisant à lui-même et dans ce mouvement perpétuel, du cœur, vers l’extérieur, se nourrissant constamment.

Tant qu’on ne fait pas la paix avec tout ce que nous sommes, nous nous privons de le sentir, de le vivre et nous aurons tendance à vouloir le retenir s’il se manifeste à travers un individu qui nous regarde avec intérêt.

On ne peut donner ce qu’on n’a pas et tant qu’on espère que l’autre nous sauvera par son amour, on sera esclave des êtres, des circonstances, de nos croyances.

Est-ce vraiment de l’amour que d’exiger que l’autre réponde à nos attentes ? 
Est-ce vraiment de l’amour que d’agir pour plaire à l’autre en cachant ce qu’on sait qu’il n’appréciera pas ?

Quand on tente de cacher à l’autre ou à soi-même des aspects de notre personnalité, on se trahit soi-même et la division intérieure finira par se manifester à l’extérieur. 
Plus on tente de repousser ses ombres et plus on les nourrit, plus on nourrit la lutte le mal-être qui vient de ce conflit interne.

Chaque aspect de la personnalité, de l’être, a sa raison d’exister. 
Ce sont des personnages que nos croyances ont formés et qui portent des messages pour nous faire grandir en amour et en sagesse.
Le critique intérieur ramené au cœur, sera le garant de notre désir de connaitre la vérité, il nous aidera à devenir plus lucide, conscient et en l’accueillant en l'amour lumière de la Source en soi, il viendra fortifier l’unité intérieure.

"L’amour est une colle" comme disent beaucoup d’êtres de lumière parce que lorsqu’on réintègre un aspect interne qu’on avait relégué aux oubliettes, on permet à l’amour de circuler, de grandir en nous-même. 
C’est une vertu qu’on récupère et qui vient nourrir notre être manifestant ainsi l’essence de la source, du UN, de l’harmonie. 
Cette unité, cette reliance amoureuse entre tout ce que nous sommes nous préserve de toute attaque psychique, de toute fuite énergétique et de toute intrusion. 
Seul l’amour lumière unifiés depuis notre centre cœur rayonne vers l’extérieur créant comme un bouclier, une aura qui ne peut être pénétrée et qui va seulement attirer l’amour de l’extérieur.  

Les critiques ne seront plus perçues comme des attaques mais comme des reflets de parts internes qui doutent encore ou qui sont ignorées. Une fois ces énergies reconnues et réintégrées dans l’amour lumière du cœur, la critique n’aura plus du tout le même aspect. Elle glissera ou retournera vers son expéditeur, elle n’aura plus d’emprise. 

Qu’il y ait des injustices dans le monde c’est tout à fait logique quand on observe comment chacun vit dans son propre mon intérieur. On se créé toute une ligne de conduite espérant plaire aux autres alors on tue la spontanéité ou on se rebelle contre le monde, dénonçant ses injustices. 
On se ment à soi-même et plutôt que de venir à l’intérieur, laisser l’amour, l’acceptation de ses aspects souffrants, restaurer l’ordre et la justice en soi, on accuse les autres, les gouvernements, on lit des journaux à scandale qui révèle que les stars ne sont pas parfaites, que malgré leur richesse, leur succès, elles ne sont pas heureuses. 
On traque les assassins, on réclame leur mort, on envie les braqueurs de banque, ceux qui ont réussi à faire fortune, on projette tout ce que nous refoulons en nous même, sur les écrans de télévision. 
Même nos espoirs d’amour de gloire et de beauté, sont ainsi projetés et on se réjouit des drames que vivent ces gens parce que ça nous rassure, ça nous aide à supporter les nôtres, on s’identifie à travers ces scenarii tantôt glorieux, tantôt douloureux. 




Pourtant si on décide de vivre à l’intérieur selon ces valeurs auxquelles tout le monde aspire, en son for intérieur, le nouveau monde, la nouvelle terre, que certains appellent l’âge d’or, pourrait se manifester en quelques instants. 
Déjà dans notre propre univers interne l’ordre, la justesse, la paix, l’amour ; l’harmonie et la sagesse serait restaurés pas à pas, évitant ainsi de retomber dans l’orgueil, de se croire au-dessus des autres.

Ça demande de cesser de nourrir le jugement envers soi et envers les autres, d’accueillir l’enfant en soi qui souffre d’injustice, d’abandon, de rejet, de trahison et d’humiliation. 
Et c’est bien légitime puisque nous refusons de sentir certaines émotions que nous jugeons mauvaises et c’est aussi normal puisqu’on les rejette. 
Plus on le fait plus on leur donne de pouvoir, plus elles grossissent. 

Pourtant quand on les accueille en son cœur, sincèrement, sans chercher à tout prix à les voir disparaitre parce qu’on comprend qu’elles ont un message à nous transmettre, on va faire l’expérience de la paix, de la tendresse, de la douceur et de la complétude.
Là est notre pouvoir réel, là est l’espoir de voir le monde changer.
Si on se traite comme on voudrait que l’autre nous traite, on ne va plus avoir besoin de reconnaissance extérieure.

Cette façon d’être ne vient pas du jour au lendemain, ça demande d’être conscient, conscient de qui on est véritablement, essentiellement et c’est en portant un regard bienveillant, en cultivant la transparence qu’on élargit sa conscience, qu’on fait l’expérience du divin intérieur, de ses qualités. 
Au départ, on se fonde sur le ressenti et la logique pour définir ce que sont les énergies de la source. 
La nature nous révèle cela dans sa façon d’être, dans l’harmonie de tous les règnes, les êtres, les créatures. 
Et nous sommes constitués des mêmes éléments, d’eau, de feu, d’air, de lumière, d’obscurité, de minéraux, de végétaux, nous sommes en partie « animal » ; nous sommes faits de matière et d’énergie, d’atomes et de matière intangible, invisible. Tout a sa place dans l’univers, les étoiles, le fond noir, le soleil, le mouvement, les cycles, l’expansion et la rétractation.
Accepter son côté animal affine nos sens, nos perceptions, notre intuition notre instinct, la faculté de voir au-delà des apparences, de percevoir les pensées par les émotions qui leurs sont associées et peuvent être senties comme on sent un parfum. 
On peut sentir la peur, la colère, la joie, la tristesse, à travers les odeurs, les énergies, la vibration comme le font les animaux. 
En se réconciliant avec la terre, la matière, l’incarnation, en ayant conscience que tout est relié, conscient, intelligent, on peut alors communiquer avec toute vie, avec tout ce qui est.

Les animaux, les plantes, les êtres invisibles parlent à leur façon et en interagissant avec toute vie, on se reconnait aussi. On cultive l’art de l’écoute, du ressenti, de la communication et les multiples langages de la création en commençant déjà par parler à son corps physique, aux aspects internes de l’être, aux corps subtils.
On recrée du lien dans cet accueil inconditionnel, on manifeste notre essence et c'est en le faisant qu'on la ressent.
Se tourner vers l’intérieur et découvrir chaque élément, chaque corps selon l’instant, selon les circonstances, en laissant de côté les croyances du monde, permet de voir, de sentir, de percevoir que nous sommes faits de la même matière que l’univers, tant les étoiles que la terre.

Pour découvrir ce monde intérieur, il nous faut contacter l’enfant qui demeure en nous, celui qui est capable d’exprimer la vérité, tant celle de nos blessures que celle de notre âme, de notre lumière et de ce que nous nous sommes cachés à nous même. 
Cet enfant capable de croire en ses rêves, ses visions, en toute innocence, en toute transparence, au-delà des croyances limitatives et restrictives.

Les enfants savent bien ce que c’est qu’être adulte, ils considèrent un être avec respect s’il est entier, capable de gérer ses pensées émotions, sans se prendre au sérieux. 
S’il peut être en paix et dans l’accueil, l’écoute bienveillante, la tolérance et s’il est capable de poser ses limites sans obliger l’autre à agir selon des principes qu’il ne sait pas appliquer à lui-même. 
L’enfant sent ce qui est authentique, il se fie plus à ce qu’il ressent et à ce qu’il voit qu’aux beaux discours.

Je m’agaçais hier de voir que ceux là-même qui prétendent être conscient de ce qu’ils sont et prêchent l’amour, véhiculent des infos à propos des injustices qui ne font que nourrir l’ombre.
Puis je me suis dit que je ferais bien de reconnaitre et accueillir ce qui est éveillé en moi en pareilles circonstances. Accueillir les réactions, les pensées émotions basées sur les anciennes croyances, de division et de séparation, sur la peur et sans même chercher à les définir précisément puisque de toute façon c’est inconscient, j’ai offert à l’amour lumière tout ce qui perturbait la paix et l’harmonie intérieure.

Je me suis apaisée peu à peu et j’ai masqué tous les postes porteurs d’énergies de peur, d'accusation et de lutte afin de classer l’affaire, de réitérer mon choix de vivre dans la paix et de nourrir uniquement ce que je veux vivre intérieurement. 
Puis je suis tombée sur cette vibraconférence de Lulumineuse qui m’a fait du bien.  
Je l'ai prise au milieu mais même si je ne sais pas tout ce qu'elle a dit, j'ai confiance en la résonance, le ressenti. 
Puis de toute façon même si elle dit des choses qui ne font pas écho en moi, peu importe, chacun est libre d'être ce qu'il est. On ne peut pas être d'accord avec tout le monde même si dans la vibration amour lumière, on a une vision commune.
Je me revois adolescente, jeune adulte, quand je l’entends et ça met en avant le goût pour la liberté qui m’a toujours guidé m’a ramenée à mon pouvoir, le vrai, celui de choisir comment je veux me sentir, quelles valeurs, énergies je veux nourrir. 

Tout ceci m’a conforté dans l’assurance que tout ce qui se passe à l’extérieur ne me concerne pas, que le futur se dessine selon ce que je vis, comment je vis dans le moment présent et que la seule chose qui compte, c’est de cultiver la confiance en la source, en soi et en la Vie. 

Et pour cela, c’est toujours en venant en mon cœur, en me tournant vers l’intérieur que la connaissance nécessaire, celle qui me permet de vivre bien, en paix et en confiance, c’est celle de mon être véritable, tant humain que divin. 

Le reste ne m’appartient pas, chacun est responsable de ce qu’il est, de ce qu’il vit, de ce qu’il veut. C'est là que se situe notre libre arbitre. 

« Bonne année 2016 » - Vibraconférence de LULUMINEUSE 9/01/2016 





Je comprends pourquoi je n’ai pas regardé le début de la conférence parce que je sentais des émotions difficiles remontant de nulle part et j’avais besoin d’espoir. 
Savoir ce qui va advenir quand c’est sombre, n’aide pas à élever sa fréquence mais la même info captée depuis un cœur serein peut amplifier le sentiment de puissance intérieure, confirmer la foi en ce pouvoir qui réside à l’intérieur, en cet amour qui change la vision, l’état d’être et rend réellement libre, épanouit.

Je viens de faire l’expérience de ce retour à soi dans un scénario qui m’est servi régulièrement par la vie: La voisine qui étale son linge sur les fils communs, prend toute la place alors que j’ai besoin d’étaler le mien. Donc la colère, le ras le bol de tous ces gens qui ne pensent qu’à eux-même, l’envie de lui dire que c’est en soi qu’il est nécessaire de faire le ménage…
J’ai inversé toutes ces pensées, les ai ramenées à leurs expéditeurs intérieurs et j’ai demandé à la source d’accueillir dans l’amour lumière, toutes ces pensées, émotions, tous ces personnages. 
Une fois bien calmée, je suis allée au jardin pour tendre une ficelle entre les deux arbres et j’ai étalé mon linge sur le fil, dans les branches, en étant portée par la joie d’avoir retrouvé la paix, l’unité et retourné la situation en un moment de créativité. J’avais amené l’appareil photo pour capter la beauté de la lumière sur la rosée et j’ai finalement passé une heure très agréable sans me soucier du regard extérieur. J’ai parlé à un couple de voisins qui est ouvert, spontané et qui nourrit les mêmes valeurs que moi. 

Cette scène n’a rien de spectaculaire extérieurement, elle est banale mais ça révèle le pouvoir du centrage, de l’amour, de la vibration qui change l’état d’être et la relation aux autres en même temps. 
Les blocages, les choses qui apparaissaient comme des obstacles deviennent des occasions de s’élever, de fortifier l’unité intérieure. 




C’est un immense pouvoir d’être capable de se centrer, de changer d’état d’être et de perspective ! Immense parce que c'est valable en toute situation. 
Et il suffit juste d’accepter ce qui est, d’accueillir sans jugements ce qui se manifeste en soi, pour que ça se réalise sans efforts extérieurs, juste en prenant du recul sur ce qui est. Puisque ça n’est pas le mental qui agit par des stratégies guerrières ni l’action dans la matière qui crée ce changement, ça rend la vie beaucoup plus simple, facile et merveilleuse. 
Merveilleuse parce que le ressenti de ces hautes vibrations ne laisse aucun doute quant à ce que je suis et chaque fois que je prends conscience de cette connexion intérieure, du pouvoir de l'amour lumière, ma foi qui grandit et nourrit la foi que tout est possible, que rien d’extérieur ne peut m’atteindre véritablement. 

Je retourne à l’écoute de la vibraconférence pour amplifier les énergies de liberté d’être, d’audace et de la jeunesse.
Quand elle parle de l’ambiance qu’il y aura dans deux ans en France, il suffit de voir ce qui se met en place au niveau des libertés, de la sécurité, les débats, les polémiques, pour savoir que ça ne peut qu’empirer mais comme elle le dit, c’est l’occasion pour les masses de s’éveiller. 
Et c’est toujours pour le meilleur, c’est là que la confiance en la source est indispensable. 
La connaissance intime de l’être, par l’expérience est le seul moyen d’acquérir cette confiance et ce qui est génial c’est que ça rend libre et autonome.  

Elle parle du moment présent du fait d’investir consciemment ce que l’on est, ce que l’on vit et c’est exactement ça s’affirmer, manifester son essence
Ça ne veut pas dire faire des choses spectaculaires pour impressionner les autres, ça veut dire : agir en conscience, selon son cœur, selon l’élan de l’instant, porté par la joie, dans la paix et l’unité intérieures. 
Vivre son entièreté, être présent à soi, à l’expérience, de tout son être, c’est ça la vraie vie. 

Toute la magie est révélée dans cet d’être pacifié et unifié. 
C’est ce que vivent les enfants, les animaux et qu’ils nous transmettent vibratoirement.
Je sens qu’en continuant d’accorder leurs places légitimes, à l’enfant et l’ado en moi, le goût d’aller vers les jeunes va amplifier. En même temps que les idées qui fusent de partout vont pouvoir se manifester dans la matière dans cette unité intérieure où tous les potentiels, les qualités équilibrées du masculin, du féminin et de l’enfant, celles de tous les personnages internes qui avant se faisaient la guerre, s’assemblent et s’harmonisent pour manifester la réalité du quotidien selon ma propre vision d’un monde idéal. 
C’est déjà le cas intérieurement la majeure partie du temps et ça se manifeste proportionnellement et naturellement dans la matière.
Elle est pas belle la vie !

Je nous souhaite une belle journée, dans l’amour, la paix, l’unité, intérieurs.
Un présent qui promet un futur épanouissant…


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr