Notre
monde est un espace où la dualité permet de connaitre, de s’orienter et de choisir
comment nous voulons vivre, comment nous voulons nous sentir à l’intérieur.
La
plupart des gens attend que le monde change, que leur vie change, que leur
entourage, leur image, leur présent, se conforment à leur idéal pour être enfin heureux.
J’ai
aussi nourri ces croyances et espéré que les autres, l’extérieur soit plus
aimant, pacifiste, pour me sentir bien dans ma peau. Quand je suis entrée dans l’église
de Jésus Christ des saints des derniers jours, j’ai fait du porte à porte avec
les missionnaires pour apporter la bonne nouvelle dont il est question dans les
évangiles, la force d’amour christique.
Cet amour avait eu le pouvoir de me
retourner la conscience et de me faire voir le monde, les humains avec les yeux
du cœur. Je passais d’un monde de ténèbres enfermées dans mon passé, ma
souffrance, la dépendance aux opiacés, à un nouveau monde lumineux où les
relations entre humains, basées sur enseignements du christ, étaient
pacifistes, un monde où l’esprit avait sa place.
Au
bout de quelqu’un temps, j’ai déchanté en voyant que leur sympathie bien que
sincère était polluée par l’orgueil, que le système patriarcal donnait une
place dominante aux hommes et que la femme était considérée avant tout dans son
rôle de mère.
Des humains qui tentaient de s’améliorer en affichant une image
parfaite d’eux-mêmes jusque dans la façon de s'habiller.
Pour cela, ils vivaient selon des règles strictes, des interdits,
des commandements qui ne faisaient que diviser l’être et créaient toutes sortes de
frustrations, de jalousies, entre les membres de cette communauté où les dons
spirituels étaient réservés aux hommes.
Une
société aseptisée, hiérarchisée qui tente de contrôler les pensées émotions des
membres appelés les "brebis du christ" où les enfants sont formatés dès l’âge de
quatre ans, ne pouvait pas me satisfaire.
J’ai
tout de même pu me rapprocher des humains en vivant des moments de partage avec
les plus sincères d’entre eux. J’avais la trentaine et j’étais un peu chouchoutée par ceux qui avaient aussi
souffert dans leur enfance, dans leur vie et qui éprouvent le besoin d’aider
les autres afin de soulager leurs propres douleurs.
J’étais plutôt populaire
par mon empathie, ma sincérité et n’hésitais pas à m’exprimer quand je n’étais
pas d’accord avec certains propos, lors des réunions.
Je témoignais de l’amour de dieu uniquement et
je sentais que je touchais le cœur des gens quand je faisais des discours. Ça m’a
aidé à retrouver une meilleure estime personnelle et à cultiver l’amour et le
dialogue intérieur.
C’était
déjà un monde plus aimant, plus souriant et solidaire mais je sentais que la
vérité n’était pas là puisque je devais nier des aspects de mon être et mon
sens de la justice n’était pas nourrit. On ne peut pas être authentique et
complet, en cachant des aspects de l’être. Mon goût pour la liberté ne l’était
pas non plus et je me suis éloignée de cette communauté en allant vivre dans un
village isolé.
La
découverte des rayons sacrés m’a ouvert les yeux sur la vérité de l’humain et du divin, sur
le fait que tout est en soi, le bon comme le mauvais, le beau comme le laid et
que la seule façon de faire émerger le meilleur de soi-même, c’est de réunir
tous les aspects intérieurs, l’ombre et la lumière, le masculin et le féminin,
l’adulte et l’enfantin, l’amour et la conscience…
La
connaissance de la loi d’attraction et de résonance a révélé le fonctionnement
des énergies, l’effet miroir et je disposais alors des outils permettant de
réparer, de guérir, de changer ma vision de moi-même et du monde.
J’ai
cultivé l’amour et la lumière intérieurs en étant transparente et c’est lorsque
j’ai admis qu’en acceptant tout ce que je suis, je trouvais ce que j’avais
toujours cherché en vain à l’extérieur, je me suis attelée à la tâche en changeant
simplement mon point de vue.
En passant progressivement de la vision de l’ego à
celle du cœur puis finalement, par l’union des corps, de l’intuition et de la
logique, de tous les aspects intérieurs.
Maintenant,
je sais que l’amour est une force, une puissance qui anime tout être et que
pour qu’il s’épanouisse, il doit être en mouvement tant à l’intérieur qu’avec l’extérieur.
Tant
qu’on n’accueille pas ses ombres, tant qu’on ne change pas son regard sur
soi-même, rien ne peut changer véritablement. On nourrit la division en soi et on voit le
monde tantôt avec espoir, tantôt avec colère et dégoût.
Ce
qui rend les êtres malheureux et impuissant, c’est d’espérer que le bonheur, le
bien-être, la paix et l’amour viendront de l’extérieur, du futur, de l’acquisition
de valeur, de biens, dont on pense être privé.
Concernant
les visions, les dons et les talents, les facultés de l’esprit, les gens sont
encore dans la recherche de pouvoir et par le fait, ils ne voient pas ce qui
est en eux-même.
Ils se font des films et attendent de voir des esprits, des
êtres de lumière, des anges, des archanges, espèrent percer les voiles en
développant des dons surnaturels qui leur permettraient de connaitre l’avenir,
de voir l’autre en tout transparence afin de se préserver de la trahison, de
pouvoir contrôler leur vie et leur entourage.
Ils veulent connaitre l’avenir
pour être rassuré, pour ne pas avoir à choisir ou à faire de mauvais choix et
quand ils s’intéressent aux mondes invisibles, ils espèrent être appelés, élus
et privilégiés de la source, de dieu, des anges…
Là
encore, ils attendent d’être aimé de l’extérieur, reconnus dans leur valeur,
pour oser être, vivre selon leur foi.
Je
ne blâme personne parce que je parle de ce que j’ai vécu puisque j’ai eu aussi
ses idées, espéré que l’amour d’un homme, de dieu, la vision d’anges m’aideraient
à m’aimer, à me sentir aimée et à oser suivre mon intuition.
Je n’allais pas
jusqu’à vouloir connaitre l’avenir mais j’espérais fortement avoir des preuves
de l’existence de dieu pour vivre selon ma foi en l’amour et la lumière.
J’avais
aussi depuis l’enfance une vision spéciale de l’amour qui s’est étiolée au fil
des expériences mais c’est parce que j’attendais que l’autre me guérisse de mon
passé, de mes souffrances.
Ce texte d’Osho, sa définition de l’amour correspond
à la mienne, à celle que j'avais adolescente et que je retrouve et valide par l'expérience :
~
L’amour ~
"L’amour est comme un oiseau libre d’aller partout, le ciel tout entier est sa liberté.
"L’amour est comme un oiseau libre d’aller partout, le ciel tout entier est sa liberté.
Vous pouvez attraper l’oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle
cage dorée, et l’on pourrait penser que c’est le même oiseau que celui qui
volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n’est le même oiseau
qu’en apparence, ce n’est pas lui, vous l’avez tué.
Vous lui avez coupé les
ailes. Vous lui avez pris son ciel.
Et les oiseaux se fichent de votre or :
aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison.
Et c’est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées.
Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l’oiseau ne revienne
pas.
Pour le tenir sous contrôle, nous devons l’emprisonner.
C’est ainsi que
l’amour devient mariage.
L’amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée.
Et
l’oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute
sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté.
Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l’amour vient comme la
brise. Vous ne pouvez le créer, ce n’est pas quelque chose que l’on fabrique –
il vient.
Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ;
c’est un corollaire naturel.
L’amour vient, et les fleurs s’épanouissent en
vous, les chansons vous montent dans le cœur, l’envie de danser… mais avec une
peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et
parfumée, vous quitte demain ?…
Car l’existence ne se limite pas à vous. Et la brise n’est qu’une invitée :
elle restera chez vous aussi longtemps qu’elle en aura envie, et elle pourra
partir d’un moment à l’autre.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
On devrait s’aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier
du lendemain.
Si l’existence a été si merveilleuse aujourd’hui, faites-lui confiance : demain
elle sera encore plus belle et plus merveilleuse.
A mesure que grandit votre confiance, l’existence se montre de plus en plus
généreuse à votre égard. Elle déversera plus d’amour sur vous. Elle fera
pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d’extase.
Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d’asservissement,
de contrat.Vous
ne penserez jamais à rendre quelqu’un dépendant.
Si
vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de
l’autre.
Vous l’aiderez, vous élargirez son ciel.
C’est le seul critère de l’amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement.
C’est le seul critère de l’amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement.
~ Osho
Ce
qui est magnifique, c’est que l’amour est l’essence même de tout être.
Il n’y a
donc pas à le chercher mais juste à le libérer. A ôter les voiles qui cachent
sa beauté, à calmer les pensées émotions à son sujet, à les offrir à la source
pour qu’il se révèle dans sa beauté, sa vérité.
Il est paix intérieure, confiance, liberté
d’être, et c’est envers soi-même qu’il faut le cultiver afin qu’il puisse
rayonner librement, sans attentes, se suffisant à lui-même et dans ce mouvement
perpétuel, du cœur, vers l’extérieur, se nourrissant constamment.
Tant
qu’on ne fait pas la paix avec tout ce que nous sommes, nous nous privons de le
sentir, de le vivre et nous aurons tendance à vouloir le retenir s’il se
manifeste à travers un individu qui nous regarde avec intérêt.
On
ne peut donner ce qu’on n’a pas et tant qu’on espère que l’autre nous sauvera
par son amour, on sera esclave des êtres, des circonstances, de nos croyances.
Est-ce
vraiment de l’amour que d’exiger que l’autre réponde à nos attentes ?
Est-ce
vraiment de l’amour que d’agir pour plaire à l’autre en cachant ce qu’on sait
qu’il n’appréciera pas ?
Quand
on tente de cacher à l’autre ou à soi-même des aspects de notre personnalité,
on se trahit soi-même et la division intérieure finira par se manifester à l’extérieur.
Plus on tente de repousser ses ombres et plus on les nourrit, plus on nourrit
la lutte le mal-être qui vient de ce conflit interne.
Chaque
aspect de la personnalité, de l’être, a sa raison d’exister.
Ce sont des
personnages que nos croyances ont formés et qui portent des messages pour nous
faire grandir en amour et en sagesse.
Le
critique intérieur ramené au cœur, sera le garant de notre désir de connaitre la
vérité, il nous aidera à devenir plus lucide, conscient et en l’accueillant en
l'amour lumière de la Source en soi, il viendra fortifier l’unité intérieure.
"L’amour
est une colle" comme disent beaucoup d’êtres de lumière parce que lorsqu’on
réintègre un aspect interne qu’on avait relégué aux oubliettes, on permet à l’amour
de circuler, de grandir en nous-même.
C’est une vertu qu’on récupère et qui
vient nourrir notre être manifestant ainsi l’essence de la source, du UN, de l’harmonie.
Cette unité, cette reliance amoureuse entre tout ce que nous sommes nous préserve
de toute attaque psychique, de toute fuite énergétique et de toute intrusion.
Seul l’amour lumière unifiés depuis notre centre cœur rayonne vers l’extérieur
créant comme un bouclier, une aura qui ne peut être pénétrée et qui va
seulement attirer l’amour de l’extérieur.
Les
critiques ne seront plus perçues comme des attaques mais comme des reflets de
parts internes qui doutent encore ou qui sont ignorées. Une fois ces énergies
reconnues et réintégrées dans l’amour lumière du cœur, la critique n’aura plus
du tout le même aspect. Elle glissera ou retournera vers son expéditeur, elle n’aura
plus d’emprise.
Qu’il
y ait des injustices dans le monde c’est tout à fait logique quand on observe
comment chacun vit dans son propre mon intérieur. On se créé toute une ligne de
conduite espérant plaire aux autres alors on tue la spontanéité ou on se
rebelle contre le monde, dénonçant ses injustices.
On se ment à soi-même et
plutôt que de venir à l’intérieur, laisser l’amour, l’acceptation de ses
aspects souffrants, restaurer l’ordre et la justice en soi, on accuse les
autres, les gouvernements, on lit des journaux à scandale qui révèle que les stars
ne sont pas parfaites, que malgré leur richesse, leur succès, elles ne sont pas
heureuses.
On traque les assassins, on réclame leur mort, on envie les braqueurs
de banque, ceux qui ont réussi à faire fortune, on projette tout ce que nous
refoulons en nous même, sur les écrans de télévision.
Même nos espoirs d’amour
de gloire et de beauté, sont ainsi projetés et on se réjouit des drames que
vivent ces gens parce que ça nous rassure, ça nous aide à supporter les nôtres,
on s’identifie à travers ces scenarii tantôt glorieux, tantôt douloureux.
Pourtant
si on décide de vivre à l’intérieur selon ces valeurs auxquelles tout le monde
aspire, en son for intérieur, le nouveau monde, la nouvelle terre, que certains appellent l’âge d’or,
pourrait se manifester en quelques instants.
Déjà dans notre propre univers
interne l’ordre, la justesse, la paix, l’amour ; l’harmonie et la sagesse
serait restaurés pas à pas, évitant ainsi de retomber dans l’orgueil, de se croire
au-dessus des autres.
Ça demande de cesser de nourrir le jugement envers soi et envers les autres, d’accueillir
l’enfant en soi qui souffre d’injustice, d’abandon, de rejet, de trahison et d’humiliation.
Et c’est bien légitime puisque nous refusons de sentir certaines émotions que
nous jugeons mauvaises et c’est aussi normal puisqu’on les rejette.
Plus on le
fait plus on leur donne de pouvoir, plus elles grossissent.
Pourtant quand on
les accueille en son cœur, sincèrement, sans chercher à tout prix à les voir
disparaitre parce qu’on comprend qu’elles ont un message à nous transmettre, on
va faire l’expérience de la paix, de la tendresse, de la douceur et de la
complétude.
Là
est notre pouvoir réel, là est l’espoir de voir le monde changer.
Si
on se traite comme on voudrait que l’autre nous traite, on ne va plus avoir
besoin de reconnaissance extérieure.
Cette
façon d’être ne vient pas du jour au lendemain, ça demande d’être conscient,
conscient de qui on est véritablement, essentiellement et c’est en portant un
regard bienveillant, en cultivant la transparence qu’on élargit sa conscience,
qu’on fait l’expérience du divin intérieur, de ses qualités.
Au départ, on se
fonde sur le ressenti et la logique pour définir ce que sont les énergies de la
source.
La nature nous révèle cela dans sa façon d’être, dans l’harmonie de
tous les règnes, les êtres, les créatures.
Et nous sommes constitués des mêmes
éléments, d’eau, de feu, d’air, de lumière, d’obscurité, de minéraux, de
végétaux, nous sommes en partie « animal » ; nous sommes faits
de matière et d’énergie, d’atomes et de matière intangible, invisible. Tout a
sa place dans l’univers, les étoiles, le fond noir, le soleil, le mouvement,
les cycles, l’expansion et la rétractation.
Accepter
son côté animal affine nos sens, nos perceptions, notre intuition notre
instinct, la faculté de voir au-delà des apparences, de percevoir les pensées
par les émotions qui leurs sont associées et peuvent être senties comme on sent
un parfum.
On peut sentir la peur, la colère, la joie, la tristesse, à travers
les odeurs, les énergies, la vibration comme le font les animaux.
En se
réconciliant avec la terre, la matière, l’incarnation, en ayant conscience que
tout est relié, conscient, intelligent, on peut alors communiquer avec toute
vie, avec tout ce qui est.
Les
animaux, les plantes, les êtres invisibles parlent à leur façon et en
interagissant avec toute vie, on se reconnait aussi. On cultive l’art de l’écoute,
du ressenti, de la communication et les multiples langages de la création en
commençant déjà par parler à son corps physique, aux aspects internes de l’être, aux corps subtils.
On recrée du lien dans cet accueil inconditionnel, on manifeste notre essence et c'est en le faisant qu'on la ressent.
Se
tourner vers l’intérieur et découvrir chaque élément, chaque corps selon l’instant,
selon les circonstances, en laissant de côté les croyances du monde, permet de
voir, de sentir, de percevoir que nous sommes faits de la même matière que l’univers,
tant les étoiles que la terre.
Pour
découvrir ce monde intérieur, il nous faut contacter l’enfant qui demeure en
nous, celui qui est capable d’exprimer la vérité, tant celle de nos blessures que
celle de notre âme, de notre lumière et de ce que nous nous sommes cachés à
nous même.
Cet enfant capable de croire en ses rêves, ses visions, en toute
innocence, en toute transparence, au-delà des croyances limitatives et
restrictives.
Les
enfants savent bien ce que c’est qu’être adulte, ils considèrent un être avec
respect s’il est entier, capable de gérer ses pensées émotions, sans se prendre
au sérieux.
S’il peut être en paix et dans l’accueil, l’écoute bienveillante,
la tolérance et s’il est capable de poser ses limites sans obliger l’autre à
agir selon des principes qu’il ne sait pas appliquer à lui-même.
L’enfant sent
ce qui est authentique, il se fie plus à ce qu’il ressent et à ce qu’il voit qu’aux
beaux discours.
Je
m’agaçais hier de voir que ceux là-même qui prétendent être conscient de ce qu’ils
sont et prêchent l’amour, véhiculent des infos à propos des injustices qui ne
font que nourrir l’ombre.
Puis
je me suis dit que je ferais bien de reconnaitre et accueillir ce qui est éveillé en
moi en pareilles circonstances. Accueillir les réactions, les pensées émotions
basées sur les anciennes croyances, de division et de séparation, sur la peur
et sans même chercher à les définir précisément puisque de toute façon c’est inconscient,
j’ai offert à l’amour lumière tout ce qui perturbait la paix et l’harmonie
intérieure.
Je
me suis apaisée peu à peu et j’ai masqué tous les postes porteurs d’énergies de
peur, d'accusation et de lutte afin de classer l’affaire, de réitérer mon choix de vivre dans
la paix et de nourrir uniquement ce que je veux vivre intérieurement.
Puis je
suis tombée sur cette vibraconférence de Lulumineuse qui m’a fait du bien.
Je l'ai prise au milieu mais même si je ne sais pas tout ce qu'elle a dit, j'ai confiance en la résonance, le ressenti.
Puis de toute façon même si elle dit des choses qui ne font pas écho en moi, peu importe, chacun est libre d'être ce qu'il est. On ne peut pas être d'accord avec tout le monde même si dans la vibration amour lumière, on a une vision commune.
Je
me revois adolescente, jeune adulte, quand je l’entends et ça met en avant le goût pour la liberté qui m’a
toujours guidé m’a ramenée à mon pouvoir, le vrai, celui de choisir comment je
veux me sentir, quelles valeurs, énergies je veux nourrir.
Tout ceci m’a
conforté dans l’assurance que tout ce qui se passe à l’extérieur ne me concerne
pas, que le futur se dessine selon ce que je vis, comment je vis dans le moment
présent et que la seule chose qui compte, c’est de cultiver la confiance en la
source, en soi et en la Vie.
Et pour cela, c’est toujours en venant en mon cœur, en me tournant vers
l’intérieur que la connaissance nécessaire, celle qui me permet de vivre bien, en
paix et en confiance, c’est celle de mon être véritable, tant humain que divin.
Le reste ne m’appartient pas, chacun est responsable de ce qu’il est, de ce qu’il
vit, de ce qu’il veut. C'est là que se situe notre libre arbitre.
« Bonne année 2016 » - Vibraconférence de
LULUMINEUSE 9/01/2016
Je
comprends pourquoi je n’ai pas regardé le début de la conférence parce que je
sentais des émotions difficiles remontant de nulle part et j’avais besoin
d’espoir.
Savoir ce qui va advenir quand c’est sombre, n’aide pas à élever sa
fréquence mais la même info captée depuis un cœur serein peut amplifier le
sentiment de puissance intérieure, confirmer la foi en ce pouvoir qui réside à
l’intérieur, en cet amour qui change la vision, l’état d’être et rend
réellement libre, épanouit.
Je
viens de faire l’expérience de ce retour à soi dans un scénario qui m’est
servi régulièrement par la vie: La voisine qui étale son linge sur les fils
communs, prend toute la place alors que j’ai besoin d’étaler le mien. Donc la
colère, le ras le bol de tous ces gens qui ne pensent qu’à eux-même, l’envie de
lui dire que c’est en soi qu’il est nécessaire de faire le ménage…
J’ai inversé
toutes ces pensées, les ai ramenées à leurs expéditeurs intérieurs et j’ai demandé
à la source d’accueillir dans l’amour lumière, toutes ces pensées, émotions,
tous ces personnages.
Une fois bien calmée, je suis allée au jardin pour tendre une
ficelle entre les deux arbres et j’ai étalé mon linge sur le fil, dans les
branches, en étant portée par la joie d’avoir retrouvé la paix, l’unité et
retourné la situation en un moment de créativité. J’avais amené l’appareil photo
pour capter la beauté de la lumière sur la rosée et j’ai finalement passé une
heure très agréable sans me soucier du regard extérieur. J’ai parlé à un couple
de voisins qui est ouvert, spontané et qui nourrit les mêmes valeurs que
moi.
Cette
scène n’a rien de spectaculaire extérieurement, elle est banale mais ça révèle
le pouvoir du centrage, de l’amour, de la vibration qui change l’état d’être et
la relation aux autres en même temps.
Les blocages, les choses qui
apparaissaient comme des obstacles deviennent des occasions de s’élever, de
fortifier l’unité intérieure.
C’est un immense pouvoir d’être capable de se
centrer, de changer d’état d’être et de perspective ! Immense parce que c'est valable en toute situation.
Et il suffit juste d’accepter
ce qui est, d’accueillir sans jugements ce qui se manifeste en soi, pour que ça
se réalise sans efforts extérieurs, juste en prenant du recul sur ce qui est.
Puisque ça n’est pas le mental qui agit par des stratégies guerrières ni l’action
dans la matière qui crée ce changement, ça rend la vie beaucoup plus simple, facile et merveilleuse.
Merveilleuse parce que le ressenti de ces hautes vibrations ne laisse aucun
doute quant à ce que je suis et chaque fois que je prends conscience de cette
connexion intérieure, du pouvoir de l'amour lumière, ma foi qui grandit et nourrit la foi que tout est
possible, que rien d’extérieur ne peut m’atteindre véritablement.
Je retourne à
l’écoute de la vibraconférence pour amplifier les énergies de liberté d’être, d’audace
et de la jeunesse.
Quand
elle parle de l’ambiance qu’il y aura dans deux ans en France, il suffit de
voir ce qui se met en place au niveau des libertés, de la sécurité, les débats, les polémiques,
pour savoir que ça ne peut qu’empirer mais comme elle le dit, c’est l’occasion
pour les masses de s’éveiller.
Et c’est toujours pour le meilleur, c’est là que
la confiance en la source est indispensable.
La connaissance intime de l’être,
par l’expérience est le seul moyen d’acquérir cette confiance et ce qui est
génial c’est que ça rend libre et autonome.
Elle
parle du moment présent du fait d’investir consciemment ce que l’on est, ce que
l’on vit et c’est exactement ça s’affirmer, manifester son essence.
Ça ne veut
pas dire faire des choses spectaculaires pour impressionner les autres, ça veut dire : agir en
conscience, selon son cœur, selon l’élan de l’instant, porté par la joie,
dans la paix et l’unité intérieures.
Vivre son entièreté, être présent à soi, à
l’expérience, de tout son être, c’est ça la vraie vie.
Toute la magie est
révélée dans cet d’être pacifié et unifié.
C’est ce que vivent les enfants, les
animaux et qu’ils nous transmettent vibratoirement.
Je
sens qu’en continuant d’accorder leurs places légitimes, à l’enfant et l’ado en
moi, le goût d’aller vers les jeunes va amplifier. En même temps que les idées
qui fusent de partout vont pouvoir se manifester dans la matière dans cette
unité intérieure où tous les potentiels, les qualités équilibrées du masculin,
du féminin et de l’enfant, celles de tous les personnages internes qui avant se
faisaient la guerre, s’assemblent et s’harmonisent pour manifester la réalité
du quotidien selon ma propre vision d’un monde idéal.
C’est déjà le cas
intérieurement la majeure partie du temps et ça se manifeste proportionnellement
et naturellement dans la matière.
Elle
est pas belle la vie !
Je nous souhaite une belle journée, dans l’amour, la paix, l’unité, intérieurs.
Un
présent qui promet un futur épanouissant…
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr