Hier, 3
novembre ; Ce matin, après une nuit d’orages intenses, de pluie et de vent
violent, j’ose à peine aller au jardin parce que les pieds de Cosmos (fleurs) de deux
mètres ne sont plus visibles de ma fenêtre. Une occasion de lâcher la peine qui
survient lorsqu’on perd quelque chose auquel on tient, de s’habituer aux
changements, de lâcher prise et d’accepter le caractère cyclique et éphémère de
la vie sur terre.
Je
remarque qu’à chaque fois que j’affirme quelque chose dans les conversations
avec ma mère, dans la semaine qui suit, c’est invalidé. Si je lui dis que les
bouffées de chaleur sont moins intenses, le lendemain, elles augmentent en
intensité et en durée ! Idem pour la beauté des cosmos dans le jardin,
deux jours après, tout est au sol, écroulé par la pluie et le vent !
Ce n’est
pas la première fois que je fais cette observation et je pense que c’est directement
lié à l’intention qui porte mon discours ; je cherche encore à la
convaincre de ma progression, du fait que par le travail sur soi, l’accueil des
émotions, tout va parfaitement bien dans ma vie !
Il arrivait la même
chose avec ce blog tant que justement je cherchais à démontrer la puissance de
l’amour, de la paix, de l’ancrage, du centrage et de la connexion au divin.
Plus je fais circuler l’amour véritable en moi, sans chercher à le nourrir par
l’approbation extérieure et moins j'éprouve le besoin de convaincre.
Du fait, ce que je
dis n’a plus besoin d’être éprouvé, confirmé dans les faits puisque ce que j’écris
relate ce que je vis, est le résultat du vécu et plus des affirmations mentales
qui demandent d’être validées par l’expérience.