Après
la journée d’hier complètement folle, j’ai pris la décision de reprendre ma vie
en main, d’habiter vraiment mon corps, sans tenir compte des cachets, sans m’attarder
sur cela et d’être dans l’action. J'ai encore été baladée des hauteurs de la joie aux profondeurs des énergies qui avaient besoin d'être libérée, puis finalement à la paix.
Maintenant que je sais qui je suis, ce qui me
constitue et que le dialogue est établit avec les multiples aspects de l’être,
je veux vivre ma vie dans la réalité, le concret, je choisi de m’incarner
pleinement et de faire tout mon possible pour y parvenir.
Le temps de l’introspection
n’est pas terminé mais j’ai décidé qu’il ne devait plus être la priorité parce
que ça mène très souvent à l’immobilisme or l’énergie est mouvement et ce genre
de posture créé des frustrations qu’il faudra ensuite gérer en plus de la
culpabilité et du sentiment d’échec.
Revisiter le passé ne veut pas dire de s’y
complaire, de s’y attacher mais juste d’accepter les faits afin de pouvoir se
dire, « on fait quoi maintenant » ? Il est juste question de ne pas se fermer à ce qui se présente et de laisser passer ce qui ne nous sert plus.
Le
passé est ce qu’il est, je peux changer mon regard sur ce que j’ai vécu mais
les faits sont ce qu’ils sont. Je note la puissance de vie de l’enfant que j’étais
qui portait en lui tout le potentiel créatif, la faculté d’adaptation et que
ceci venait de sa capacité à habiter le moment présent. Il partait dans les moments
où la protection était nécessaire, dans les mondes invisibles de la pensée.
Cet
enfant est encore en moi et en accueillant ce qui se manifeste dans l’instant,
je libère tout le poids du passé ne laissant plus que l’amour entre, ce que je
fus et ce que je suis.