Les leçons à apprendre ne
sont absentes à aucun moment.
Tant que nous vivrons, tout contribuera à notre enseignement.
Tant que nous vivrons, tout contribuera à notre enseignement.
Vous avez sans doute remarqué que, dès qu’un problème semble résolu et la leçon apprise, un autre défi se présente*.
Dès que vous avez assimilé la leçon de
l’estime personnelle, vous vous trouvez confronté à celle de l’humanité.
A peine avez-vous compris comment être un bon père ou une bonne mère que vos enfants volent de leurs propres ailes et que vous devez apprendre la leçon de la temporisation.
Vous croyez avoir un peu de temps à vous, et voilà que vous
devez prendre en charge quelqu’un d’autre.
Prétendre avoir la maîtrise de tous
les détails de la vie est impossible, car la vie nous prépare quotidiennement
de nouvelles surprises.
Le
programme n’est jamais fini.
Tant que nous vivrons, il nous restera des leçons à apprendre.
Quels que soient notre âge, notre situation sociale, notre
notoriété, nous continuerons de bénéficier de leçons nouvelles, pour aller
encore plus loin.
Les sentiers de notre voyage sur cette Terre déploient leurs
méandres à l’infini et, au fur et à mesure que notre sagesse augmente, de
nouvelles épreuves nous attendent.
C’est
peut-être un soulagement de savoir que l’on ne peut jamais maîtriser totalement
la vie et que s’y essayer ne peut conduire qu’à la frustration.
La seule chose
possible est de tenter de maîtriser le processus qui permet d’avancer sur le chemin.
La vie est une école permanente, qui ne délivre pas de brevet de fin d’études.
C’est le fait d’apprendre qui donne à notre existence toute sa valeur.
L’objectif
de la règle n°5 est de vous amener à prendre conscience que vous êtes et que
vous serez toujours un élève de l’école de la vie.
Ce qui veut dire accepter
l’idée que vous ne savez pas tout ce que vous devez savoir, et que ce ne sera
jamais le cas.
Cela signifie également que vous devez comprendre que votre état
d’élève ne vous met pas en situation d’infériorité.
En fait, cela vous ouvre au
contraire des mondes de possibilités qui resteront fermés à ceux qui
n’acceptent pas de jouer le jeu.
Pour
relever le défi et rester en permanence un élève de la vie, vous devez
apprendre les leçons de la capitulation, de l’engagement, de l’humilité et de
la flexibilité, faute de quoi vous serez incapable d’ouvrir votre esprit et
votre cœur assez largement pour accueillir tout ce que la vie est prête à vous
apprendre.
La
capitulation
« La
capitulation ne freine pas notre pouvoir, elle le magnifie. »
Marianne
Williamson
Capituler,
c’est parvenir à transcender son ego et à abandonner le contrôle.
Lorsque vous
acceptez de vous soumettre aux leçons qui se présentent, vous vous autorisez à
vous laisser porter par le flot au lieu de lutter contre le courant.
Les
sommets et les vallées qui jalonnent votre route vous semblent plus faciles à
franchir.
La
meilleure façon d’accepter pleinement votre rôle d’élève est de vous soumettre à
ce qui est, plutôt que d’essayer de créer ce qui, à votre avis, devrait
être.
Si votre existence toute entière a été vouée à la résistance, la
capitulation, un jour ou l’autre, se trouvera inscrite au programme. Si vous
êtes de ces gens qui veulent toujours avoir raison et qui possèdent un ego
démesuré, la capitulation prendra pour vous des allures de défaite. Mais cette
acceptation n’est valable que dans le contexte de la guerre.
Dans la vie de
tous les jours, elle est synonyme de transcendance.
Cela
ne signifie pas que vous devez rester sans rien faire et laisser les choses
arriver.
Mais il est important de capituler lorsque vous ne pouvez rien faire
d’autre.
Ironie
du sort, j’ai fait une expérience de ce genre alors que, précisément, j’étais
occupée à rédiger ce chapitre : victime d’une fantaisie de mon ordinateur,
j’ai perdu douze pages de texte.
Au
moment où les caractères se sont effacés sur l’écran, j’ai eu le sentiment que
c’était une épreuve que m’infligeait le ciel.
Que pouvais-je
faire ? Me lamenter sur le travail perdu, ou me rendre à l’évidence
et recommencer.
N’oubliez pas, capituler ou ne pas capituler revient exactement
au même – la réalité ne change pas.
Mes pages avaient disparu, et que je me
soumette ou non ne les ferait pas revenir.
Bien entendu, j’aurais préféré,
comme n’importe qui, ne pas avoir travaillé toutes ces heures pour rien.
Mais
dans la mesure où je n’avais aucun moyen de lutter contre cette évidence, ne
valait-il pas mieux faire quelques pas pour s’éclaircir les idées et se
remettre au travail, plutôt que de perdre un peu plus de temps à se battre
contre les moulins ?
Si
vous acceptez de bonne grâce le fait que l’univers vous présentera des leçons
toujours et partout, vous en viendrez à penser qu’il est inutile de chercher à
deviner les desseins de la divine Providence…
Vous
serez surpris de voir combien la vie sera plus facile lorsque vous cesserez de
résister et que vous vous laisserez porter par la vague.
L’engagement**
« Notre
plus grande faiblesse est de céder au découragement. La façon la plus sûre de
réussir, c’est toujours d’essayer encore une fois. »
Thomas
Edison
L’engagement
consiste à se consacrer à quelqu’un ou à quelque chose et ne pas en démordre.
Si
vous souffrez d’une carence dans ce domaine, la leçon prendra constamment la
forme d’un choix difficile à faire.
Vous passerez des heures à choisir le
parfum de votre cornet de glace, vous jouerez aux dés la façon d’occuper vos
loisirs ou vous vous torturerez l’esprit pour décider du lieu où vous aimeriez
vivre.
Si vous n’avez pas encore assimilé cette leçon à l’âge adulte, vous ne
saurez pas si vous souhaitez épouser la personne avec laquelle vous vivez
depuis huit ans. Si vous n’arrivez pas à savoir si vous préférez le pain blanc
ou le pain complet pour votre sandwich au thon, il est grand temps d’apprendre la
leçon de l’engagement !
L’humilité
« C’est
lorsqu’on atteint le sommet de la montagne que l’on commence à monter. »
Kahlil
Gibran
Une
personne humble nourrit en elle-même une confiance raisonnable.
Elle a
conscience de ses mérites, mais elle connaît aussi ses limites.
A l’instant
même où vous pensez avoir tout vu et tout compris, le monde vous rattrape et
muselle votre arrogance d’une bonne dose d’humilité.
Vous devez à tout prix
abandonner l’idée que vous n’avez plus rien à apprendre.
Les maîtres du zen
eux-mêmes savent qu’on n’atteint jamais les cimes de la connaissance.
La
leçon de l’humilité est douloureuse, car elle s’accompagne d’un sentiment
pénible de dégringolade. L’univers maintient toute chose en équilibre, si bien
que lorsqu’un ego démesuré étale sa prétention et son impatience, il fait
osciller le fléau de la balance et ramène l’insolent, souvent brutalement, à
une vue plus juste.
La blessure est douloureuse sur le moment, mais c’est la
seule façon de restaurer l’équilibre.
Certains rencontreront si peu de difficultés dans leur vie qu’ils perdent le sens des réalités et qu’ils finissent par croire que tout leur est dû.
Lorsqu’ils cèdent
à l’arrogance, ils préparent le terrain pour la leçon de l’humilité.
C’est ce
qui est arrivé à Guy.
Il
était beau, élégant, bronzé, avec des yeux magnifiques et pénétrants, habillé
comme une figure de mode. Sa vie personnelle et professionnelle ne connaissait
aucun nuage. Avec son charme et son intelligence il n’avait qu’à paraître pour
réussir.
Un
jour, pourtant, son entreprise fit l’objet d’une plainte en justice.
Il ne s’en
inquiéta pas, persuadé que tout irait pour le mieux, comme d’habitude.
Mais le
procès tourna mal, et ce fut la faillite.
Il essaya pendant plusieurs mois de
retrouver un emploi, rien n’y fit.
Ses économies fondaient comme neige au
soleil.
Son « pouvoir magique », il fallait bien l’admettre, avait
brusquement disparu.
Lorsqu’il
vint me consulter six ou sept ans plus tard, Guy ne comprenait toujours pas ce
qu’il avait fait pour mériter tous ces ennuis.
En fait, il avait gâché ses
talents par son arrogance. Il regardait avec condescendance ceux qui n’avaient
pas eu sa chance, leur parlait d’un ton protecteur, les traitait avec
impatience et mépris, les jugeait stupides et inefficaces. Le chemin était tout
tracé pour la leçon d’humilité. Avec le temps, Guy finit par comprendre, même
si cette leçon prenait un goût particulièrement amer.
Soyez
fier de ce que vous êtes et de ce que vous avez accompli.
Mais ne faites place
dans votre cœur ni à l’arrogance ni au mépris.
Apprenez la leçon de l’humilité
avant que les circonstances ne vous l’imposent.
Elle s’en trouvera allégée.
La
flexibilité
« Pour
s’améliorer, il faut changer. Pour être parfait, il faut changer
souvent. »
Winston
Churchill
Cette
boutade de Churchill nous rappelle les mérites de la flexibilité, autrement
dit, de la capacité de s’adapter à une situation nouvelle.
Toute votre vie,
vous serez tenté de vous en tenir à « ce qui est », alors qu’il ne
s’agit que d’un moment éphémère, qui devient très vite « ce qui
était ».
Il est absolument essentiel de s’exercer à la souplesse, car la
rigidité empêche d’ouvrir les yeux sur le sentiment de liberté qu’entraînent de
nouvelles possibilités.
Pour bien tenir votre rôle d’élève de la vie, il importe
de passer sans heurt de la « connaissance » à la
« non-connaissance » de la condition de maître d’école à celle
d’élève.
En d’autres termes, vous aurez appris la leçon de la flexibilité
lorsque vous serez capable de vous intéresser à ce qui s’annonce plutôt que de
vous cramponner aux choses telles qu’elles sont au moment présent.
Les
paradigmes changent avec le temps, et vous aussi.
Source:
“Si la vie est un jeu, en voici les règles”, Chérie Carter-Scott, éditions Michel Lafon
*J’expérimente régulièrement ce genre de situation où j’ai la sensation d’avoir compris quelque chose mais je n’ai pas le temps de souffler, de me reposer sur mes acquis, sur mes certitudes, il faut sans cesse en faire l’expérience pour que ça devienne finalement quelque chose de classé, d’intégré.
En
général quand on parle d’un principe, un concept, une loi, on ne fait qu’en
découvrir la réalité, par l’intuition qui nous dit que c’est vrai, par
la validation. Mais il faut répéter l’opération pour que ça s’inscrive en
profondeur en soi, que ça devienne naturel.
J’ai bien l’impression que c’est aussi pour éviter de se la péter.
Quand
on a souffert de manque d’estime de soi et que l’ego a pris toute la place
faute de reconnaitre l’amour en soi, le piège de l’arrogance est juste sous nos
pieds. Mais ça n’est pas pour nous faire tomber, pour qu’on se dévalorise, au
contraire, c’est pour que la confiance en soi, celle qui nait de la validation
par l’expérience puisse nous ouvrir à l’amour intérieur par le lâcher prise.
La pensée est émise et l’occasion d’appliquer est donné de suite.
Il
est bon de ne pas s’imaginer que la vie nous en veut, de ne pas s’accrocher à
cette première réaction naturelle. Je réagis encore quand ça arrive mais je ne
reste plus des heures dans l’amertume, le sentiment d’injustice, les « pourquoi
moi ? »…Cette question n'engendre que souffrance et elle est inappropriée. C'est le signe qu'on est dans ses blessures, qu'on reste focalisé sur sa petite personne et cela vient encore du manque d'amour vrai de soi. Quand on se croit victime d'une situation, une personne, c'est l'enfant en nous qui se manifeste et c'est l'occasion de l'embrasser, de l'écouter, de le rassurer, de lui dire ce qu'on sait à propos de la vie, de sa bienveillance...
**J’avoue que je ne saisi pas bien le chapitre de l’engagement. J’ai des grosses carences à ce niveau là parce que je ne me suis jamais engagé à long terme.Le sens de la liberté demande encore à être étudié et c'est encore un thème en lien directe avec l'addiction aux médicaments. J'ai la nette impression que c'est précisément ce sujet que je suis venue expérimenter dans cette vie alors il n'est pas étonnant que ça coince et c'est même plutôt 'rassurant', d'ailleurs je me demande si ça n'est pas une tentative de l'ego de rester en vie que de jouer les cancres, les derniers de la classe en la matière...
C'est une idée à creuser parce que si l'idée nous sommes là pour apprendre, ça veut dire que lorsqu'un thème est compris, on pourrait retourner à l'état d'énergie, ce qui voudrait dire la mort de l'ego, enfin selon son raisonnement...J'ai souvent cette sensation de ne pas faire le maximum tant pour ne pas me sentir au-dessus des autres que pour rester en lien avec des gens, garder le rôle, la place auprès de ma famille, le rôle qu'il m'ont désigné dans l'enfance...
Pouah, y'a des trucs à voir de près dans tout ça! La peur du rejet ressentie vis à vis de ma sœur au niveau de l'école puisqu'elle a deux ans de plus que moi et qu'on s'est retrouvées dans la même classe dès l'école primaire...A l'époque, on mélangeait les enfants et j'avais sauté la classe de maternelle. Puis en seconde, comme elle avait redoublé, on était au même "niveau"...L'ado en moi a des choses à dire et je crois que je vais aller lui parler en faisant mon tour dans la nature. Ce qui me donnait de la valeur aux yeux de ma mère m'excluait du cercle des gens de mon âge et les rendait jaloux...Pas étonnant que je n'ai jamais su me situer, être à l'aise avec ceux de ma génération...
6 janvier 2016:
La vie m'a appris que je suis engagée depuis toujours, avec ardeur, enthousiasme et détermination. Engagée à suivre et à agir depuis le cœur, à cultiver l'amour lumière intérieurs, la Liberté d’Être, à réaliser mon plus beau potentiel.
Je récolte maintenant les fruits de l'Amour vrai de soi, de la confiance en cette vibration intérieure qui se manifeste, se développe, par l'acceptation de tout ce que nous sommes et portons.
Dans cet accueil des pensées émotions qui nourrissent les croyances adoptées dans l'enfance, on retrouve l'harmonie, l'intégrité de l'être et on se libère des liens toxiques.
Vis à vis de ma famille, il reste l'amour, la reconnaissance que c'est par ce contexte que j'ai pu finalement savoir Qui je Suis en réalité et affermir ma vision de la vie au point de vivre selon mes propres valeurs; amour, paix, harmonie, Joie, liberté d’Être.
Tout ce "travail", ce nettoyage des fausses croyances affermit la confiance en l’Être divin, multidimensionnel et il n'y a plus qu'à se laisser porter par la vie, guider par la Source intérieure, rayonner l'amour inconditionnel, pour que le quotidien devienne magique, merveilleux, miraculeux!
Merci
de laisser les références, les liens, ainsi que celui qui mène au site de
l’éditeur, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner
aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin de respecter le travail, l'investissement de chacun.