Ce
matin, et depuis hier soir, je suis sollicitée de tous côtés, l’ego, le corps
émotionnel, l’enfant intérieur, sont en demande d’attention et pour une fois,
je me sens comme une mère vis-à-vis de ces aspects intérieurs que j’ai
longtemps fuit simplement par peur, par ignorance, par méconnaissance de ce que je suis, en totalité et surtout par manque d'amour véritable de soi.
Et pourtant, ils n’ont rien de monstrueux,
au contraire, ils sont la vulnérabilité, l'innocence mêmes et leurs énergies sont essentielles à
mon bien-être, ma complétude, ma joie infinie, à l'unification
de l’être.
Les
‘appels’ ont commencé alors que j’écoutais la conférence de Lise Bourbeau, à
propos des blessures de l’âme. Elle en compte cinq majeures qui régissent notre
vie en coulisses tant qu’on ne décide pas de les guérir, au moins de les voir
et surtout avec les yeux du cœur et non ceux de la peur.
Cependant,
je n’ai rien forcé, j’ai repéré peu à peu, en l’espace de trois ans tout de
même, les nombreux blocages que créait la seule évocation de cette hypothèse
qui est maintenant pour moi, une vérité incontestable.
Les
éclipses successives ont accéléré le processus de révélation de mon ombre, de
ce que j’essayais en vain de cacher depuis tant d’années, aux autres mais avant
tout et surtout à moi-même.
J’avais acheté le livre* de Lise Bourbeau en format
de poche**, il y a deux ans et je l’ai commandé en deux exemplaires afin d’en
offrir un à un ami qui est aussi sur ce chemin de réintégration des aspects
cachés de soi-même.