mardi 7 avril 2015

« Expansion par l’ouverture du cœur et de l'esprit »






Ce matin, je suis tombée du lit à 4h50, une courte nuit mais je ne fais plus opposition à l’élan qui monte en moi, l’envie du moment. Pour plusieurs raisons, pare que la liberté est là ; le fait de ne pas opposer de résistance en soi, en toute confiance, en jouant le jeu du « on verra ce qui en sortira »; libère de la pression, des exigences et des attentes ce qui permet de recevoir en ayant le cœur et l’esprit ouverts, porté par la légèreté de l’enfant qui est prêt à être et à devenir. 
Une subtile association des énergies masculine, féminine et enfantine qui amplifie l’amour en soi, l’intégrité et permet d’accéder à tous les potentiels. 
C’est un excellent moyen de rétablir l’ordre en soi. 
Je ne parle pas d’exercer un contrôle, de choisir le bien ou le mal, mais d’accepter tout ce que je suis, sachant que Tout est Valable, a sa raison d’être et participe à la complétude de l’être. 
L’énergie de Vie, d’amour inconditionnel et de création est alors libre de circuler sans entraves et de restaurer avant tout ma perception et donc l’harmonie, la santé, la cohérence mentale-émotionnelle-physique. 
Puis de laisser l’énergie créatrice, divine en moi, ramener tout au point zéro, dans le juste milieu et rayonner cette énergie d’unité créatrice, de bien-être, favorisant la manifestation de mon plus haut potentiel. 
Je ne me lance pas encore dans la réalisation de projet ‘spectaculaire’ parce qu’il me faut encore intégrer ce mode de fonctionnement et qu’en plus, je sais que c’est au travers de petites choses du quotidien que celle-ci se réalise sans effort permettant d’amplifier ma foi en tout ce que je suis, en mon potentiel créatif, celui de la création délibérée.
 


Mon équilibre intérieur, la paix et les nouvelles perceptions de moi-même et du monde ont été libérées par l’acceptation de tout ce que je suis et par extension, de tout ce qui est. 

Accepter, accueillir, reconnaitre la valeur de son ombre, rend libre, entier, réceptif et co-créatif, ce qui amène à l’autonomie dans tous les domaines. 
Accepter de venir en son cœur et de se laisser guider par la source divine, par l’énergie de Vie, amène la paix en soi le bien-être et la foi que tout est possible.

Ma vision de la dualité et de sons sens, son ‘intérêt’, s’affine de jour en jour en même temps que la certitude que je créé sans arrêt, que ce que je vois et vis est exactement ce qui correspond à mon état d’être intérieur, à l’émanation énergétique que je produis par mes pensées-émotions-croyances, conscientes et inconscientes.

 


Ces temps d’éclipse et d’équinoxe ont été favorables à l’association des contraires, à la remise à zéro des compteurs, par la libération des croyances basées sur la peur, l'idée de séparation,  qui rendent un individu soumis, l’enferme dans son mental étriqué ce qui créé des limitations qui offrent un cadre et stimulent justement le désir de s’en sortir, de casser les murs, de briser ses chaines. 
Là aussi on constate que nous créons nous même cet enfermement mais que d’un point de vue élargit, et par l’acceptation du jeu de la dualité, on voit que tout ceci n’a qu’un seul but; nous permettre de retrouver tous les attributs divins, le pouvoir d’aimer, celui de la paix en soi qui favorise une vision neutre et globale de ce qui est ouvrant les portes de la création consciente, délibérée. 

L’ombre et la lumière, qu’elles soient en nous ou au dehors, nous amènent à choisir notre voie, par attraction et par rejet. Puis en observant l’extérieur, par effet miroir, je peut voir, sentir, ce que j’ai caché en moi et en acceptant, en reconnaissant par exemple ma peur de l’autre, je constate que c’est la projection de ma peur de ce que j’ai caché en moi qui apparait comme mon ombre, simplement parce que je l’ai niée, refoulée de ma conscience dans le présent. 
La pensée est vivante, elle possède sa propre énergie qui en tant que telle ne reste pas statique. Elle attire toujours par phénomène d’attraction/ressemblance, des pensées similaires et grandit en se nourrissant de chacune des peurs que je ne veux pas accueillir. Entre le fait qu’elle soit vivante, qu’elle attire des pensées similaires et le fait que je continue de la nourrir par mon refus de la voir, elle devient démesurée et déséquilibre mon être à tous les niveaux. 
Ainsi, je serais encore plus portée à amplifier ma lumière, à vouloir résister à l’amour infini, inconditionnel, que je suis fondamentalement et donc à créer une séparation intérieure qui se manifestera par un sentiment de conflit, un mal-être, et qui par le phénomène de projection, me rendra l’extérieur hostile m’obligera à prendre parti pour la lumière et à accuser l’ombre de mon malheur. 

Et en faisant cela, non seulement je me créé un présent insupportable mais je ne peux pas disposer de mon potentiel créatif conscient, je ne peux pas reconnaitre le divin en moi qui est l’énergie de Vie. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise elle Est, tout simplement et elle se manifeste selon des lois universelles et le principe du trois. 
Ce qui implique qu’il y ait conscience de cette trinité intérieure, et de chaque élément qui compose ce trio, si je veux utiliser mon potentiel créatif en conscience puisque je créé sans arrêt sans même le savoir et même si je qualifie de mauvaises mes créations inconscientes, avec du recul, en amenant cela au cœur, en acceptant ‘l’erreur’ supposée, je vois qu’elle me fait comprendre, avancer, libérer, connaitre ce que je suis plus en profondeur.

On peut voir que dans la nature, tout existe selon ce phénomène ; un plus un = création. En décomposant le truc, on voit qu’il faut un objet masculin et un objet féminin et que les deux soient motivés, mis en action par le désir ou l’amour ou l’attraction afin que se manifeste un nouvel objet. Au niveau subtil, ça donne le masculin et le féminin associés qui vont produire, créer manifester dans la matière. 
L’énergie qui les associe, c’est l’amour divin et la création qui résulte de ces épousailles, manifeste dans la matière subtile ou plus dense, cette unité. 
L’objet qui est créé est déjà existant sous la forme de l’énergie enfantine en chacun de ces deux pôles tout autant que dans l’énergie d’amour qui les unit; c’est l’énergie du mouvement, de l'expression, de la manifestation. 




Je me réfère à l’enfant parce qu’il est nécessaire de voir les choses dans leur globalité, avec un regard neuf, avec la conscience que nous sommes là pour apprendre, que nous pouvons le faire dans la joie, la facilité, la fluidité, la souplesse, plutôt qu’au travers de la souffrance même si celle-ci peut avoir ses ‘avantages’. Mais j’y reviendrais plus tard. 

Donc, en acceptant l’enfant en soi, c'est-à-dire sa vulnérabilité qui est aussi la capacité d’aller vers, de s’ouvrir aux autres, de communier avec les mondes invisibles…l’enfant, c’est aussi la spontanéité, celle qui va nous permettre de laisser les émotions s’exprimer, de révéler ainsi notre monde souterrain et tous ses trésors. 
Il est aussi l’énergie de la transparence, de la pureté de l’être qui sait voir les choses sans juger, sans les enfermer dans un cadre limitatif, restrictif, qui laisse une grande part à l’imagination, au rêve, à l’espérance. 
Mais pas l’espérance qui répond à la peur de la mort, du lendemain ou au besoin de contrôle, celle qui donne l’élan de découvrir, d’explorer, de créer, parce que la confiance en la Vie est là, solidement ancrée. 
Cette énergie qui est le fruit de l’union du masculin et du féminin en soi, est celle de l’UN, elle perçoit le bien et le mal, le dieu et le diable, comme une dynamique vivante permettant de se connaitre et de connaitre. On tombe dans le panneau en pensant qu’il nous faut choisir un côté ou l’autre mais ça nous éloigne du divin, de la source, de la vérité et des lois universelles immuables.

Tant qu’on est dans la dualité, qu’on oppose les polarités en nous, on est enfermé dans ce que beaucoup appellent ; la matrice. Mais selon ce que je vois, comprends et vis, ça n’est qu’une projection de nos croyances mentales (conscientes et inconscientes) collectives. 

Nous co-créons notre monde selon notre taux vibratoire individuel et collectif. Les pensées d’un individu sont émanées depuis le cœur en direction de l’astral et vont s’assembler par attraction, par ressemblance, aux pensées similaires des autres individus. Toutes ces énergies forment justement des formes, des images vivantes énergétiquement donc des entités qui nous reflètent nos croyances et tout comme l’autre est une expression unique de la même source qui nous reflète ce que nous portons, comment nous combinons nos énergies, par effet miroir, valable d’ailleurs dans les deux sens, nous confondons le reflet et l’être. 
Nous nous identifions à ce que nous voudrions être, à l’image qui nous est renvoyée, sans savoir que nous sommes tout et que nous pouvons ÊTRE tout ce que nous décidons d’être.  
Si je ne veux être que lumière, je vais attirer à moi le contraire. Le Christ avait dit qu’il apportait l’épée et non la paix parce qu’il représentait l’unité mais nous étions tellement soumis à la dualité que nous avons cru qu’il portait uniquement la lumière. 
Mais en fait, il a réalisé tout un parcours initiatique qui l’a amené à transcender la dualité. 

Lorsqu’on accueille son ombre, lorsqu’on l’embrasse, on ne devient pas un être démoniaque sauf si on est encore dans le déni, dans le rejet de soi, de sa totalité. 
Si on est sincère dans cette démarche, si notre seul but est d’être l’amour lumière, de manifester notre essence dans la matière, on va lâcher naturellement cette notion duelle qu’on percevra alors comme le principe même de la Vie. 
Mais tant qu’on s’accroche à la lumière ou à l’ombre, on reste soumis à la dualité plutôt que de l’utiliser pour ce qu’elle est, un révélateur de notre vraie nature, un mode d'apprentissage, d'affirmation de soi, d'individualisation amenant à l'unification. 





Elle nous révèle ce que nous avions caché et quand on perçoit cela depuis le cœur, on voit que c’est exactement ce qui nous donnait cette sensation de vide, de manque, d’impuissance, de dysharmonie et aussi ce qui nous manquait pour être entier, souverain.   
A mesure qu’on explore ce monde qui n’était mystérieux que parce qu’il était caché, on voit la simplicité du processus et toute sa beauté, et en même temps, sa complexité. 
Ce qui est encore révélateur de notre humanité-divinité.

Bon, je vais au jardin voir comment ça pousse. J’y passe de plus en plus de temps et c’est encore le signe que l’acceptation de tout ce que je suis, restaure la confiance en soi, en la vie et le goût d‘être, tout simplement. 
Je garde le but de mon sevrage en tête mais laisse l’élan me guider pour le "comment". 
J’ai essayé de me fixer des objectifs mais en fait, ça n’est pas une solution pour moi, c’est beaucoup plus efficace de travailler en amont, de lâcher les croyances obsolètes. 
Sans les jeter directement à la poubelle mais en les examinant depuis le cœur puisqu’elle porte des peurs, des trésors de connaissance de soi, de mes besoins, mes rêves, mes talents et contiennent l’énergie de la manifestation, de la concrétisation, ça c’est maintenant une certitude que je dois justement au fait d’accepter tout ce que je suis, de ne pas juger mais de laisser le cœur, l’amour et la lumière divines m’instruirent. 
Un petit tour sur le site du « grand changement » m’amène à cliquer sur les titres qui m’inspirent et j’utilise tout ceci pour me situer, pour voir où j’en suis dans mon lâcher prise dans l’abandon à l’amour divin et la renaissance de l’être unifié. 

Chaque fois que je réagis avec colère, tristesse ou même enthousiasme, je peux voir si la paix est réellement en moi, si je suis encore en mode réactif et donc si j’ai encore besoin d’envisager la dualité comme un combat ; si je me laisse prendre au jeu de l’identification à mes pensées-émotions…Puis, je lis en diagonale les articles qui ont attiré mon attention et laisse la résonance intérieure faire le tri. Finalement, je suis allée faire un tour le site de Monique Mathieu pour y piocher des clefs que je découvre à mesure que je publie ce texte:

Clef 693
«Les difficultés font partie de l’apprentissage et sont là pour vous faire grandir. Si vous buttez en permanence sur les mêmes difficultés, elles vous seront toujours représentés, et de plus en plus jusqu’à ce que vous en compreniez la raison. A partir du moment où vous aurez compris que vous devez changer certaines choses en vous et pourquoi, ces difficultés n’auront plus lieu d’être. Votre vie plus ou moins chaotique deviendra légère et calme. Votre chemin sera plus facile car il n’y aura plus d’embûches et d’entraves. »
Ce constat, vérifié par expérience, m’amène à insister sur un point essentiel, ce n’est pas suffisant de comprendre mais c’est nécessaire. La première réaction du mental, c’est de se dire : « c’est bon, j’ai compris, ça va changer ». Ce n’est pas totalement faux mais ça ne constitue qu’une marche vers la libration et le changement de comportement. 
La compréhension nous permet de savoir ce qui en nous doit être modifié. 
Il faut donc reconnaitre déjà la réalité de l’effet miroir qui nous montre tant nos blocages que notre potentiel. 
Ce qui nous empêche d’avancer, de changer, ce sont nos peurs, il faut donc les accepter afin qu’elles servent notre évolution et ne soient plus des freins. 




Par l’alchimie des pensées-émotions qui se réalise dans le cœur, c'est-à-dire en acceptant ce qui se manifeste en soi et en ayant ce point de vue particulier qu’offre le cœur dont la perception se situe au-delà de la dualité conflictuelle, on pourra avoir une vue d’ensemble de la situation et reconnaitre le cadeau que contient la peur. 
Il y a le premier message, celui qui créé une contraction, un mal-être interne qui va nous obliger à lâcher prise, à accepter ce qui est, à venir en notre cœur, à s'abandonner à son intelligence, ses énergies. Puis ce processus par lui-même validera notre foi en la capacité de gérer nos pensées-émotions augmentant la confiance en soi, l'amour en soi. 
La pratique ancrera ce nouveau comportement qui guérit la blessure de rejet, d’abandon et d’injustice. D’ailleurs même celle de la honte et de la trahison puisque toutes sont liées. 



Le fait d’accueillir ce qui est, active en nous les énergies source père mère de façon équilibrée, le mental-cœur s’associent dans ce processus ce qui les habituent à travailler ensemble. L’enfant intérieur ne ressent plus les émotions d’injustice, de rejet, d’impuissance, d’abandon, de trahison et de honte puisqu’il est entendu, reconnu, aimé tel qu’il est. 
On commence à guérir cet aspect de nous-même qui facilitera le processus de création délibérée, amenant avec lui, l’insouciance qui permet de ne pas voir les choses en termes d’échec mais d’apprentissage. Ses énergies viendront équilibrer le masculin actif et le féminin passif et cette relation parents-enfant restaurée, nous libérera du passé, de nos jugements à propos de nos parents, de leur comportement et de l’attente d’être aimé par les autres. Puisque c’est une relation fondée sur l’amour inconditionnel, cette énergie qui circulera en abondance et sans entrave nous rendra puissant et autonome affectivement. Dès lors, la relation à, l’autre changera aussi naturellement. On saura être naturellement soi-même, sans craindre la critique, le rejet…

Clef 624
« Vous allez de plus en plus sentir des choses bizarres dans votre corps. Certains de vous ont déjà pu en faire l'expérience et ressentir des petits vertiges, des moments de grande fatigue, des moments où votre centre émotionnel est un peu perturbé et où les larmes vous viennent trop facilement. Vous aurez encore beaucoup d'autres symptômes différents. Vous aurez parfois des maux de tête qui partiront relativement rapidement. Vous aurez des maux de nuque ou plusieurs autres manifestations dans votre corps. 
Tout cela correspond à l'approche de la transition finale, alors ne soyez pas inquiets si vous avez des grands moments de fatigue, si vous avez des baisses ou des montées de tension, si vous avez dans votre corps des choses que vos médecins pourraient même qualifier de relativement graves comme la perte de globules rouges etc. Tout cela fait partie de la transformation de votre corps. »

Un des avantages de considérer son corps physique comme une entité intelligente et autonome c’est qu’on va commencer à apprendre à l’écouter. De cette façon et aussi par la gestion des pensées-émotions, on va se réapproprier notre corps physique et donc peu à peu lâcher le besoin de médecin, de médicaments. 
Mais il faut se donner le temps de retrouver son potentiel d’autoguérison parce que le rôle de la victime a été si longtemps porté que des croyances solidement ancrées devront être reconnues et acceptées afin de retrouver ce pouvoir d’autoguérison, de ne pas entraver la régénération cellulaire naturelle. 
Notre corps physique est programmé pour durer et être en parfaite santé. 
On croit que notre mode d’alimentation est très important, qu’il définit notre état de santé mais il m’apparait que la psyché prévaut sur le matériel. 




Nous sommes avant tout des êtres énergétiques, spirituels et bien que nos corps fonctionnent de concert, tant que nous vivons dans l’inconscience et la peur, ce sont nos pensées inconscientes qui vont définir notre état d’être et donc notre santé. 
En pratiquant l’alchimie émotionnelle, en prenant l’habitude d’amener tout ce qui nous trouble dans notre cœur, celui-ci nous guidera vers les aliments dont notre corps a besoin dans l’instant, la journée, la semaine…
Puis quand on comprend que l’inconscient est porteur de programmes de croissance et d’involution, et que nos choix de réagir selon la peur ou dans l’amour activent l'un ou l'autre, on réalise que même l’instinct de survie, les gestes motivés par la peur nous ont maintenu en vie. 
On se rend compte aussi en accueillant nos pensées-émotions que certains choix inconscients répondent à nos besoins du moment, à nos croyances. 
Notre conscience peine à croire que nous soyons masochistes mais en fait si on regarde de près notre mode de fonctionnement, on verra que le fait d’être malade ou victime nous donne des ‘privilèges’, nous permet de recevoir plutôt que de donner, nous préserve de certaines tâches que nous jugeons ingrates, attire la compassion des autres, nous évite d’être responsable parce que nous craignons alors d’être coupable, de faire des erreurs, de mauvais choix. 
D’un autre côté ce ‘statut’ étant tellement emprisonnant, on finira par ne plus supporter nos limitations et on cherchera à s'en extraire. 

Quand on prend en charge son monde intérieur et qu’on cherche l’unité en soi, on acquiert de la force, de la confiance en nos capacités et nos croyances amenées au point zéro nous montrent les deux aspects, positif et négatif de ce qu’elles sont. 
On pourra alors faire de nouveaux choix en conscience et ainsi lâcher l'ancien. On comprendra qu’être responsable ne veut pas dire être coupable puisque notre perception de la vie sera aussi modifiée. On expérimente la liberté d’être peu à peu et on se rend compte que ce qu’on appelait « échec » nous a ouvert le cœur et l’esprit, nous a fait grandir. Le sens de la responsabilité est alors libéré de toute notion de devoir, d’obligation, de peur de mal faire…elle nous apparait comme la condition dont dépend notre liberté

Clef 473
« Nous vous comprenons, nous comprenons vos souffrances, nous comprenons vos doutes, nous comprenons vos révoltes, et parfois nous comprenons aussi vos colères.
Sachez que nous sommes là pour vous aider. Laissez-nous le privilège de vous aider à franchir les parties du chemin qui sont trop difficiles pour vous à franchir tout seul. Laissez-nous faire ce dernier bout de chemin avec vous main dans la main. 
Bien sûr nous ne pourrons pas faire ce qui vous incombe, nous ne pourrons pas faire votre partie du travail, mais nous pourrons faire la partie qui nous est possible de faire sans interférer sur votre destin, sur votre programme de vie. »

Il est clair qu’une ‘aide’ des mondes invisibles est réelle mais il me semble de plus en plus que ces êtres sont aussi le reflet de notre propre lumière. Ils nous permettent d’intégrer notre essence en douceur en favorisant notre compréhension de nous-même et du monde par leurs enseignements à propos de l’amour et des lois universelles. 
Savoir s’ils sont des projections, des égrégores et donc des entités "miroir" ou s’ils existent en tant qu’être vivants sur d’autres planètes, est une question qui m’effleure parfois. 
Mais en fait ça n’est pas important, ce qui compte, c’est de ne pas s’attacher à eux, de ne pas les considérer comme des êtres supérieurs, même s’ils sont plus éclairés, lumineux…

Je garde en mémoire plusieurs points essentiels, « aide-toi et le ciel t’aidera » ce qui est valable tant pour les anges que pour les E.T ou encore les être ascensionnés, ces êtres qui ont transcendé la condition humaine par la conscience divine reconnue et vivante en eux tels que le Christ, Bouddha ou plus près de notre époque, Mère Térésa, Nelson Mandela... Ils savaient ce qu'ils étaient essentiellement et incarnaient l’amour inconditionnel, le divin dans la chair.




Clef 510
« Nous vous demandons ceci avec beaucoup d’Amour et aussi beaucoup de fermeté : pour que la transition se passe dans les meilleures conditions, c'est-à-dire avec le moins de souffrance possible pour les êtres humains, essayez de faire de grands efforts pour être positif, pour éradiquer toute peur inutile et pour vivre avec la confiance et la foi. »

C’est maintenant pour moi une certitude, tout commence dans la psyché. Enfin nous manifestons notre réalité à partir de nos pensées conscientes et inconscientes, ajoutées aux émotions correspondantes et à notre intention la plus forte. 
Ce qui demande d’être vigilant, de s’écouter penser afin de rectifier le tir pour ne pas nourrir cela même qu’on ne veut pas vivre. 
Mais d’un autre côté, comme tout ce que nous refoulons, tentons de changer en force, grandit et nous revient en pleine poire, multiplié par la rétention et le mouvement, il vaut mieux accepter de regarder ces pensées en face et ainsi les percevoir avec les yeux du cœur, par son intelligence qui allie les deux hémisphères du cerveau, la raison logique et l’intuition. Il est vrai que certaines ont pour seule utilité, de nous faire penser à revenir au cœur à se centrer, s'ancrer dans le moment présent, comme une gymnastique cérébrale. 
Et c'est bon à savoir, parce que ça nous évite de les croire, de les suivre.

Le ciel se couvre peu à peu mais je n’ai pas vu d’avions à part cette nuit mais je n’y ai pas prêté attention, j’ai accueilli ce que ça soulevait en moi afin de dormir en paix. 
Il semble tout de même que ça m’ait travaillé pour que je tombe du lit après seulement cinq heures de sommeil. Heureusement que je ne travaille pas encore. 
Là aussi, je laisse monter les peurs qui révèlent les fausses croyances, celles qui sont basées sur l’ancien mode de fonctionnement et les amène au cœur.

En sortant la chienne tout à l’heure, j’ai vu que le voisin avait arrosé mon jardin. Je l’ai remercié et comme ils sont affairés avec des engins bruyants, je suis tout aussi bien à la maison. J’irais ramasser l’herbe de la tonte pour en couvrir la terre retournée et j’en ai profité pour faire enfin ma confiture de citron ! 
J’étais (et continue), très douée pour faire des projets sur le papier et ne pas les manifester dans la réalité, mais peu à peu, ça aussi, ça change, sans forcer. 
Quand on se laisse porter par l’amour en soi, par le désir, l'envie du moment et qu’on se contente de faire circuler cette énergie sans opposer de résistance, sans ajouter de peurs ou de commentaires tout devient beaucoup plus facile. 
Même pour l’alchimie émotionnelle, je n’en fais plus une obligation, une contrainte, un effort à faire. Le seul effort c’est de suivre le désir du moment, sans culpabiliser ! 




Je crois que je vais aller finir ma nuit, bercée par le lointain ronron de la débroussailleuse.
Un nouveau signe de la réalité des pensées-intentions-projections et loi d’attraction qui se traduit pas des synchronicités, que l’élan de l’instant m’amène à constater, est mon attirance intuitive (c'est-à-dire attrait non raisonné, voulu, mais évident) vers des textes de Lulumineuse et d’un homme Christophe Allain, clairvoyant, dont les discours se rejoignent alors que la forme est totalement différente. 
Je prends ça comme une projection du travail de réunification intérieure qui se réalise en moi et dont je suis partiellement consciente. 
Lulumineuse incarne l’innocence, la fraicheur et la légèreté de la jeunesse, mêlée à l’intuition féminine et à la conscience, au mental chercheur, selon ma perception et le peu de choses que j’aie lu d’elle. 
Je me fis beaucoup à mon ressenti et j’ai ajouté le lien de son site sur la page du blog sans chercher à comprendre le pourquoi de cet élan spontané. 
Il est clair qu’elle m’a permis de libérer des croyances à propos du féminin-séducteur que j’associais à la beauté féminine dans un amalgame peu judicieux que je commence à reconnaitre et ainsi à défaire. 
Tout est question d’équilibre, de juste milieu et je sens bien que mes à priori au sujet de l’image, de l’apparence, m‘empêchent d’oser afficher mon image sur ce blog, enfin ma face. 
Lire et surtout ressentir les énergies qu’elle porte et transmet, me réconcilie avec l’image, m’aident à libérer aussi les vieilles croyances relatives à la pédagogie, l’enseignement…

Concernant Christophe Allain, j’apprécie son discours et sa façon de présenter les choses même si c’est plutôt dense. Je retrouve beaucoup de points communs avec ma vision qui change de jour en jour et surtout à propos du bien et du mal. 
Je n’ai écouté qu’une seule de ses vidéos interviews et pour le moment, j’enregistre l’info, laisse infuser, avant de la régurgiter. 

C’est vraiment enrichissant et amusant de pouvoir jouer avec le miroir, de voir en l’autre, une autre manifestation de la conscience Une, qui me donne l’occasion de mieux connaitre l’humain divin, les lois divines, de réintégrer des parts intérieures éparpillées ou délaissées, d’élargir mon cœur, ma conscience, de pouvoir superposer les connaissances, les points de vue et d’en extraire un condensé ou simplement quelques phrases ou notions qui font écho à l’intérieur. 
La confiance en soi et en l’autre grandit dans ce genre d’échange virtuel et c’est tout le sens et la beauté des relations humaines.

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
 
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci