Ce
matin, et depuis hier soir, je suis sollicitée de tous côtés, l’ego, le corps
émotionnel, l’enfant intérieur, sont en demande d’attention et pour une fois,
je me sens comme une mère vis-à-vis de ces aspects intérieurs que j’ai
longtemps fuit simplement par peur, par ignorance, par méconnaissance de ce que je suis, en totalité et surtout par manque d'amour véritable de soi.
Et pourtant, ils n’ont rien de monstrueux,
au contraire, ils sont la vulnérabilité, l'innocence mêmes et leurs énergies sont essentielles à
mon bien-être, ma complétude, ma joie infinie, à l'unification
de l’être.
Les
‘appels’ ont commencé alors que j’écoutais la conférence de Lise Bourbeau, à
propos des blessures de l’âme. Elle en compte cinq majeures qui régissent notre
vie en coulisses tant qu’on ne décide pas de les guérir, au moins de les voir
et surtout avec les yeux du cœur et non ceux de la peur.
Cependant,
je n’ai rien forcé, j’ai repéré peu à peu, en l’espace de trois ans tout de
même, les nombreux blocages que créait la seule évocation de cette hypothèse
qui est maintenant pour moi, une vérité incontestable.
Les
éclipses successives ont accéléré le processus de révélation de mon ombre, de
ce que j’essayais en vain de cacher depuis tant d’années, aux autres mais avant
tout et surtout à moi-même.
J’avais acheté le livre* de Lise Bourbeau en format
de poche**, il y a deux ans et je l’ai commandé en deux exemplaires afin d’en
offrir un à un ami qui est aussi sur ce chemin de réintégration des aspects
cachés de soi-même.
Déjà, le fait que je l’offre à quelqu’un révèle ma
réticence à regarder les choses en face et on peut savoir à coup sûr lorsqu’on
est dans le déni par ce comportement de ‘sauveur’, typique de la blessure
d’injustice.
Et oui, le souci d’aider l’autre, d’enseigner, de conseiller,
cache notre incapacité à nous regarder en face et tout ce que nous disons à
l’autre est en fait un message de notre âme qui s’adresse surtout à nous-même.
Elle
tente de nous enseigner à travers cette attitude de conseiller.
Comme si le
fait de projeter en dehors de nous ces paroles de réconfort, de soutien, allait
faire disparaitre, comme par magie, allait faire sortir la souffrance, la
minimiser.
Mais c’est à nous-même que s’adressent ces mots et notre âme tente
de nous montrer ce qui à l’intérieur de nous, est bien caché, refoulé dans
l’inconscient, en souffrance, en besoin d’attention et de reconnaissance.
Je n'ai toujours pas lu ce livre ni même écouté le livre audio pourtant disponible sur You Tube. J'ai même publié plusieurs fois cette vidéo sans jamais pouvoir l'écouter jusqu'au bout; si ça n'est pas du déni, lol!
Ce n'est pas non plus par hasard si trois personnes ont sollicité mes conseils ces quinze derniers jours! Et cette fois-ci, même si je n'ai pas fait tout de suite le rapprochement, même si je n'ai pas reconnu un appel indirect de mon enfant intérieur, j'ai su poser des limites, du moins ne pas me jeter sur ma boite mail pour répondre, limité le contact en directe, en message privé, pour gérer mon temps sans me faire absorber par l'illusion de se croire sauveur et y passer des heures.
Il est clair que nos âmes s'attirent par reconnaissance puisque nous portons les mêmes blessures mais il est important de faire la part des choses et de ne pas s'identifier aux rôles de victime ou de sauveur.
Je me suis ancrée, centrée et connecté au divin avant d'écrire afin d'être dans le cœur, le juste milieu parce que même si c'est clair pour moi que la guérison est en fait de l'auto-guérison et que je vais donner des clefs ou des 'conseils' visant à ce que la personne trouve son autonomie, je ne suis pas à l'abri de porter le masque, tant que la blessure n'est pas désactivée en moi.
D'un autre côté, toutes ces situations et la façon dont mon comportement évolue à chaque fois qu'on me demande de l'aide, me montrent que la guérison s'effectue.
Comme le dit Lise Bourbeau, à juste titre, en tant qu'humain, on sera toujours 'capable' de laisser l'ego gérer les choses à nôtre place. On ne peut pas être tout le temps en pleine conscience mais on peut apprendre à le devenir, à être déjà lucide quant aux stratégies de survie, au pouvoir de l'amour inconditionnel en soi, à la nécessité d'être ancré, centré et connecté au divin intérieur.
Cette reconnaissance de notre humanité et de ses 'limites', nous préserve de l’orgueil, de la condescendance, du besoin de perfection, maintient notre taux vibratoire sur la fréquence de l'amour divin.
Le
fait que je prenne l’habitude de revenir au cœur a permis à l’amour de changer
mon regard sur moi-même, d’être beaucoup plus tolérante et le lâcher prise a
favorisé l’acceptation de ces parts qui selon l’ego, n’ont pas lieu d’être,
sont ce qui nous empêche de nous réaliser.
J’ai
donc dû réviser toutes mes croyances et surtout celle du bien et du mal qui est
un point de vue de l’ego, un ‘programme’ de survie, de protection et aussi
d’individualisation.
Il n’y a donc pas à rejeter cet aspect intérieur qui ne
fait que répondre au dessein de la source, de notre propre présence divine qui
veut s’expérimenter, se connaitre, se goûter en tant que conscience Une, individuelle,
‘séparée’ du tout, de la source et des autres humains, des êtres du monde
terrestre, animaux, mais aussi végétaux, minéraux, enfin toute matière animée
ou non et des mondes invisibles ou extra-terrestres; les êtres de lumière, les anges, les archanges, les
maitres, les défunts…
Tout ceci est un jeu de miroir, une illusion à laquelle il est souhaitable de ne pas s'identifier mais elle permet de nous reconnaitre intérieurement, de savoir qui nous sommes depuis notre cœur, notre essence divine et éternelle.
En
lâchant la vision de l’ego et en l’associant à celle du cœur, petit à petit, j’ai
pu voir ce que je porte, oser soulever le voile, peu à peu. Concrètement je le
réalise au travers du sevrage médicamenteux qui me permet de revenir en douceur
à la réalité de tout ce que je suis. Et surtout de ces aspects que je refusais
d’accepter, d’intégrer, de reconnaitre.
Les yeux de l’amour m’ont permis de
voir ces aspects cachés, qui s’expriment au travers de la souffrance, des
émotions et des pensées négatives, sous la forme d’un enfant innocent. Déjà, ce
point de vue a restauré la libre circulation de l’amour divin en moi ce qui m’a
permis de changer totalement de perception et donc d’amplifier l’amour de tout
ce que je suis.
Petit à petit, mon âme m’a permis de comprendre que l’ego est
un genre de père protecteur et pas un vilain censeur qui me prive de mon
bonheur.
C’est en acceptant de voir les corps, le mental comme des outils de
perception mais surtout en ressentant la présence du divin en moi que j’ai pu,
peu à peu, me détacher de l’ego, m’identifier à l’être divin que je suis plutôt
qu’à mon ego qui n’est qu’un aspect intérieur, une ‘fonction’.
La souffrance
vient très souvent de cette erreur d’identification.
Qu’on croit être pur
esprit, qu’on s’identifie à note ego, à nos pensées, nos émotions et même au
divin intérieur seulement, ça revient au même finalement, on souffrira de se croire séparé, isolé et
incomplet.
Et c’est tout à fait logique puisqu’on se focalise sur un seul
aspect de soi, en général celui qu’on préfère, qui nous permet d’être aimé et
reconnu des autres mais surtout de nous-même.
En agissant ainsi, on va se sentir seul, divisé intérieurement
et incomplet.
On cherchera à combler cette sensation de vide et d’incomplétude
au travers d’une relation de couple, d’une position sociale valorisante, par
une addiction à la nourriture, aux drogues, à tout ce qui nous permet d’avoir
l’illusion de combler le manque.
Heureusement, si je puis dire, tôt ou tard, on
sera déçu, 'quelque chose' (la conscience pure) viendra briser nos illusions; conséquences
du déni, du refoulement des parts de soi jetées aux oubliettes.
Avec
du recul sur ces derniers jours, je peux voir les nombreux signes, appels qui
ont été lancés par mes ombres, par l’enfant intérieur, le corps émotionnel,
l’âme en fait.
Et les messages très variés montrent non seulement l’immense
amour du divin pour tout ce que je suis, sa créativité, son soutien indéfectible dans la
réalisation de mon but à savoir ‘réaliser’ l’unité intérieure, la complétude,
la quintessence de l’être, tout autant que sa présence, sa guidance,
permanentes et son infinie tendresse son amour inconditionnel pour ma
personnalité, sa création enfin co-création avec l'âme...
Il
y a eu l’épisode avec le voisin qui m’a amené à revenir en mon cœur afin d’y
trouver la paix et la confiance en l’amour que je suis et derrière ça, l’appel
à guérir les blessures d’injustice et de rejet.
Mais malgré que je sache que l’autre me reflète exactement ce que je ne
veux pas voir en moi et le fait que cet homme est la parfaite caricature de la victime,
je continuais de nier l’évidence.
Le fait que je m’autorise à vivre selon
l’élan de l’instant sans juger, sans commenter, a favorisé ma capacité d’écoute
et d’ouverture, une sorte de préparation à recevoir le message de l’âme.
Je
n’ai pas rejeté totalement la faute sur cet homme et par le fait, mon cœur et
mon esprit ont été en mode réceptif. Puis le fait que l’amour n’ait pas été
bloqué intérieurement par de l’auto-critique, par l’accusation envers moi-même
ou envers l’autre, a permis que je continue le sevrage et même que je me sente
confiante en ma capacité d’ôter cette carapace, ce masque de rigidité.
Puis, il
y a eu le coup de fil de mon père pour me souhaiter mon anniversaire. Bon, avec
cinq jours de retard mais l’attention était là puis comme c’est la deuxième
fois qu’il me le souhaite, en 50 ans, c’est déjà bien. C’est le signe que le pardon envers
lui est sincèrement réalisé. Et surtout envers moi-même parce que je n’ai pas été chamboulée
émotionnellement en écoutant son message sur le répondeur ni commenté ces
paroles.
J’ai juste été contente qu’il y pense mais l’idée de lui téléphoner ne
m’est pas venue.
J’ai encore beaucoup de mal avec ce mode de communication mais
là encore, je ne juge pas ce fait, je laisse l’amour et la lumière m’enseigner,
me révéler ce qui est caché derrière même si j’ai déjà plusieurs pistes de
compréhension comme la difficulté à poser des limites, à oser être vraie de peur de faire souffrir l'autre…
J’ai
relevé quelques mots de la conférence de Lise Bourbeau hier, qui m’aident à
structurer tout ceci et c’est justement par ces mots spécifiques, qui ont attirés
mon attention, que je peux réaliser cette rétrospective et comprendre ce qui est
maintenant en train d’être vu, reconnu, libéré, digéré, même si ça créé des saignements dans les selles, c'est en train d'être digéré et donc en voie de guérison
définitive. Pour favoriser la cicatrisation de ces lésions internes, j'ai décidé de ne pas diminuer la dose de cachets aujourd'hui puisque l'estomac a besoin d'endorphines pour fonctionner normalement.
S'adapter aux besoins du moment est aussi une façon de guérir la blessure d'injustice puisque celle-ci engendre un comportement contrôlant, amplifie le besoin perfection, interdit 'l'erreur', le laxisme...
La patience, la souplesse, la fluidité qui sont des expressions de l'amour divin, sont donc bienvenues. Au passage, ce sont des qualités maternantes, expression du féminin, de l'énergie féminine que j'intègre en profondeur actuellement. Une mise à jour de mes croyances, à ce propos, est en cours depuis longtemps et encore plus avec les énergies de la pleine lune...
J’ai
souligné les signes qui trahissent la blessure de rejet et d’injustice qui
semblent être les derniers vestiges de mon passé, ceux qui demeurent actifs, m’empêchant
d’ôter complètement en une seule fois, le masque de la dépendance aux médicaments,
aux drogues.
Cette addiction spécifique par elle-même est le reflet de mon
refus de voir la réalité en face, ma réalité intérieure, mais ça n’est pas en
arrêtant du jour au lendemain que je pourrais m’en délivrer ; seul l’amour
vrai de soi peut libérer et guérir toute blessure. En l’occurrence, par la
patience, l’écoute et l’accueil, l’amour est en action à l’intérieur et c’est
lui qui réalise la guérison, justement par le fait qu’il puisse circuler
librement, sans blocage, sans contrôle.
J’ai
noté ce qui suit pour l’imprimer en profondeur :
« S’aimer
Vraiment, c’est se donner le Droit d’être ce que l’on veut et ce qu’on ne veut
pas ». Ce qu’on ne veut pas dans le sens d’arrêter d’exercer du contrôle
sur soi de façon justement à voir ce qui en nous a besoin d’être aimé, guérit.
Et c’est ce que je fais en suivant l’élan du moment tout en sachant que
celui-ci est toujours un message de l’âme, qu’il m’amène toujours à recevoir
plus d’amour et de lumière et ainsi à me connaitre en profondeur, à éclairer
mes zones d’ombre pour pouvoir les remplir d’amour, les reconnaitre et les
accepter.
Elles contiennent des trésors, comme je le disais hier, le premier
message c’est « reviens en ton cœur, reviens à l’amour ».
Ce
mouvement intérieur restaure la vision, ramène à la raison du cœur et permet de voir ce qui est,
tel que c’est, dans la globalité, l’aspect positif et l’aspect négatif.
Et
comme c’est perçu depuis le cœur et que celui-ci harmonise et équilibre les
énergies, on se rend compte que les deux pôles sont nécessaires à la
dynamique, à la manifestation et la réalisation de l’être complet.
Puis
les chemtrails ont révélé la victime intérieure avec force. Je ne pouvais pas
ignorer ce fait et cette expérience qui m’a obligée à lâcher prise, à
reconnaitre la peur d’être manipulée, m’a permise de retrouver la paix, la
confiance en ma puissance, mon pouvoir d'aimer, la foi en l’humain divin créateur de son monde; en l'effet miroir, en l'humanité co-créatrice du monde tel qu'il est correspondant à la synthèse de l'état du monde intérieur de chacun.
Un
autre signe c’est ma tentative de convaincre ma mère que je ne suis pas folle
ou perchée, en lui envoyant le livre de Bruce Lipton, « La biologie des croyances ».
Par effet miroir, je peux voir que c’est encore un besoin de
reconnaissance qui trahit le manque d’amour véritable ou inconditionnel de soi,
le regard négatif que je porte sur les aspects enfantins intérieurs, la naïveté
qui permet de rêver, d’imaginer, l’insouciance qui libère de la pression, de la
peur du lendemain, et j’ai pu constater une fois de plus que tout ce qu’elle me
dit, toutes ces critiques à mon égard, ne sont que l’écho de ce que je me dis à
moi-même, des reproches que je me fais. Puis ce geste de prendre des produits pour m'endurcir, est finalement une tentative de lui ressembler, et ainsi d'être aimée par elle.
J’ai quand même entendu de l’amour dans
ce qu’elle me disait, parce que la phrase que j’ai retenue et validée aussi est
la suivante ; « je ne voudrais pas que tu te mentes à
toi-même ». Je ne sais plus trop à quel propos elle me l’a dite mais ça a
créé un déclic intérieur et la certitude que c’est sa façon de m’exprimer son
amour.
Je peux aussi constater que chaque aspect de moi que j’ai accueilli,
chaque fois que j’ai cessé de me reprocher tel ou tel truc, je ne l’ai pas
entendu non plus dans sa bouche et ça a même adoucit son point de vue, elle a
pu comprendre le mien.
En partant du principe qu’elle m’aime
sincèrement mais à sa façon, selon sa vision des choses, d’elle-même et du
monde, je peux entendre son amour mais aussi reconnaitre sa sagesse innée,
celle qui repose sur le bon sens, l’authenticité, l’expérience et même si je
continue de croire qu’elle se prive de beaucoup de choses et notamment de la
connaissance de qui elle est en vérité, de l’amour divin, peu à peu, je me rend
compte que son choix de vie lui appartient et qu’elle apprend tout autant que
moi ce que c’est que d’aimer.
Le fait qu’on arrive à s’accepter mutuellement
dans nos différences, à ne plus chercher à changer l’autre, est un
apprentissage de l’amour inconditionnel, sa pure manifestation qui ne demande
pas d'avoir foi au divin ou une quelconque croyance. J’apprends beaucoup de nos échanges
depuis que je restaure l’amour en moi et la relation à la mère par la connexion
consciente à la Terre Mère…
De
même, les articles résumé du livre de Debbie Ford ; « La face cachée
des chercheurs de lumière », que je publie au compte goutte, c'est aussi une
préparation à la libération définitive de l’ancien moi, des croyances
obsolètes, permettant l’émergence, la réalisation de l’être, la quintessence de
l’être, par la réunification de tout ce que je suis, dans l’amour et la lumière
de la source.
Une interview de Christophe Allain m’a aussi aidée aussi à structurer ma pensée, ma
nouvelle façon d'envisager la dualité, favorisant l’abandon des anciennes.
Tout comme la vie, la
nature, ne laisse pas d’espace vide, lorsqu’on libère quelque chose en soi, il
est bon de le faire par l’amour inconditionnel qui saura remplir l’espace
libéré.
Je
suppose que cette notion de remplissage est une des conditions de cette
dimension, cette illusion créé afin de nous permettre d’apprendre, de
comprendre et d’incarner l’amour et la lumière jusque dans les profondeurs de
la matière.
Le
reflet de la peur du vide, selon la vision de l’ego, semble faire partie du jeu de l'illusion de la séparation parce que dans l’espace, ce
qu’on appelle trou noir semble plutôt être un réservoir, de potentiel
énergétique en latence, en attente de réalisation… ?
Et comme chacun est
un univers à part entière, comme ce qui est en bas est le reflet de ce qui est
en haut, tout comme l’infiniment petit est le reflet de l’infiniment grand et inversement,
ce que nous croyons être vide ou sombre en nous, est en fait un réservoir de
potentiel énergétique, de ‘qualités’ ou attributs, attendant d’être vus depuis
le cœur puis amené dans ce lieu de haute alchimie afin de s’harmoniser à
l’amour divin et de devenir désir, création et manifestation dans la matière.
Beaucoup
de choses ; compréhension, idées nouvelles, rencontres virtuelles, rêves
ajusteurs entre conscience, inconscience et subconscient, m’amènent à
‘conceptualiser’ la loi de création délibérée, de manifestation dans la
matière.
C’est la conséquence directe du fait de cesser d’incriminer le mental,
l’ego, de lui reprocher d’être mauvais, d’avoir des réflexes idiots…
Il ne fait
que son boulot ! Si ça façon de faire ne me convent pas, il me faut
devenir consciente, responsable de moi-même, de mon monde intérieur en
commençant par le gérer de façon aimante, juste, de cette même façon que
j’essaie d’expliquer à l’ego, quand je lui dis ce qu’il devrait être.
C’est
inutile, il n’est pas programmé pour ça, il est là pour assurer la survie du
corps physique, mentale-émotionnelle, pour faire en sorte qu’il y ait de la
cohérence, et le sens de l’individualité.
Vouloir le changer c’est encore nier la
réalité, le fait qu’il soit un exécutant de programmes inconscient de survie et
ça n’est que le fait que je m’identifie à lui qui lui donne le pouvoir ou l’autorisation
de gérer mon monde. Il gère les pensées émotions négatives par le refoulement
parce que ça répond à sa vision des choses qu’il divise en bien et en mal.
Tenter de le combattre et ‘dangereux’ parce que c’est le nourrir et lui donner
l’ordre de gérer notre vie selon la peur et toutes les stratégies de survie qui
s’ensuivent.
C’est loin d’être une solution parce que ça rend réel palpable, l’illusion
de la séparation qui est perçue alors comme un isolement, une souffrance.
Nous sommes amour et lumière en essence ; conscience et
unité.
Lutter contre soi-même, c’est souffrir et s’amputer, nourrir l’inconscience
et la violence…
Par
contre en étant présente à moi-même, en agissant non plus par réaction mais
avec conscience, depuis le cœur, il n’aura plus à gérer mon monde, par défaut.
Pareillement
le travail énergétique de libération, d’acceptation, d’accueil des
pensées-émotions, semble me préparer à réaliser 'mes rêves'.
Il
est débord nécessaire de les reconnaitre, d’apprendre à s’écouter et à
équilibrer les énergies en soi, en accueillant tout le matériel, tout le potentiel
énergétique contenu dans l’ombre, dans ce que j’ai refoulé, jugé inadéquate,
pour savoir ce qui me motive réellement, ce qui me porte, le désir de mon âme,
qui émane de l’amour pur, une création de la conscience et de l’âme, un désir
commun de manifester l’essence divine, dans cette chair, cette personnalité,
fruit de leur union, sur cette planète, dans cette dimension spécifique. Ce qui
demande à devenir consciente de tout ce que je suis et à unifier tous ces
aspects intérieurs afin d’être, d’incarner mon essence divine, de pouvoir être
l’humain divin, de le vivre.
Un
autre signe m’a amenée à savoir que des énergies de victime étaient encore
actives en moi, c’est une douleur aiguë telle un coup de poignard, dans la
région de l’estomac, au moment justement, où elle décrivait le comportement, le
masque que porte celui qui vit la blessure d’injustice.
Ma réaction a été de
parler à mon enfant intérieur et de dire à la peur qu’elle était bienvenue, qu’elle
pouvait me dire son message. J’ai remercié cet aspect spontané en moi,
cet enfant qui sait dire ce qu’il pense et ressent, pour cette révélation signe
de l’amour vrai de soi, de la confiance en tous les aspects intérieurs, mais
aussi en la capacité de les accueillir et donc de guérir.
Parce que comme l’explique
Lise Bourbeau, quand on refoule une émotion, une pensée, non seulement on ne
résout rien mais en plus on nourrit copieusement la victime intérieure, on
amplifie la blessure de rejet.
Pour cette raison l‘accueil, l’acceptation de ce
qui se manifeste en soi est la seule véritable solution, celle qui permet déjà
de devenir conscient de notre souffrance et donc de ne pas laisser l’ego se
dépatouiller à sa façon, par le déni, l’accusation ou le rejet.
L’idée que son
job concerne uniquement la survie du corps physique et non la gestion de nos
pensées émotions, germait depuis un certain temps, était née de mon intuition
révélée par des lectures, des documentaires tels que « le ventre le
deuxième cerveau », « Le cœur cerveau premier », enfin tous ces
infos qui remettent les pendules à l’heure, les corps à leur fonction première
et l’amour inconditionnel à l’honneur.
Bon,
je ne sais pas du tout ce que je vais faire aujourd’hui mais je suis sur une
fréquence qui me plait, celle de l’amour divin, de la joie, qui nait de l’unité
intérieure et de la passion de vivre. C’est tellement enrichissant de se
connaitre, de se reconnaitre, de se découvrir au travers des yeux de l’amour,
de l’âme et de la conscience unifiées que peu importe ce qui sera, pourvu que j’y
vois la lumière et l’amour qui sont en toutes choses.
L’objectif
est toujours le même, amplifier l’amour en moi, le faire circuler, rayonner et
manifester ma réalité quotidienne toujours plus vibrante, jouissive,
épanouissante et joyeuse.
La liberté d’être qui nait de l’acceptation inconditionnelle
de soi, est vraiment profitable, bénéfique et en étant sur cette fréquence par
le lâcher prise, l’abandon du besoin de contrôle, je n’ai plus qu’à faire
confiance au désir de l’instant pour savoir qu’il me mènera au mieux-être, à grandir, à m’expanser
et à me réjouir d’Être tout ce que je suis.
Puis garder en mémoire que tout ce
qui remue à l’intérieur ou me perturbe à
l’extérieur, est un message de l’âme, exprimé par l’enfant intérieur donc,
écoute bienveillante et appel à l’amour divin. Un 'objet' caché dans l’ombre qui
ne demande qu’à être amené au cœur pour servir l’être, la joie, le Vivant…
Au
jardin, il n’y a pas urgence puisque la nuit, il gèle encore, enfin ce matin il
y avait de la gelée blanche. J’ai ramassé l’herbe coupée hier, pour la mettre
partout où j’avais désherbé. L’idée me parait bonne puisque ça conserve l’humidité
tout en apportant des nutriments à la terre.
Au sujet des mauvaises herbes, j’ai
trouvé cette image qui résonne, fait écho à l’intégration de mes ombres et la reconnaissance
de leur qualité :
J’ai
bien l’impression que tout ce ‘travail’ de conscientisation et de lâcher prise,
est en tain de libérer la pression que manifeste la victime intérieure en adoptant
le masque de la rigidité, du perfectionnisme, de l’inflexibilité.
Mais tout
ceci n’est pas mauvais en soi, c’est du pur potentiel créatif qui ne demande qu’à
s’harmoniser, s’équilibrer par l’amour !
Je ne sais pas si tout cela me
prépare à faire le stage de restauration de meuble dans de bonnes conditions ou
si c’est le projet de ‘d’accompagnement ‘ qui se met en place ?
Peu
importe puisque tout dépend de la confiance en soi, la vraie, celle qui se
construit dans l’amour vrai de soi, toute expérience peut alors être
enrichissante.
Puis l’idée de proposer une aide peut être un besoin qui vient nourrir
la victime intérieure et non une aspiration de l’âme alors patience et
ouverture…
En
plus, j’ai tellement d’idées et d’envies, que je n’arrive pas à choisir, à me
décider.
Et comme celles-ci montent et
retombent comme un soufflet, j’ai bien l’impression que le but, c’est encore de
réunifier, d’harmoniser et de faire confiance au cœur, à l’amour de façon à me
laisser guider en toute confiance par l’être unifié.
Le
processus d’acceptation de ce qui se manifeste, en l’occurrence, la douleur
vive à l’estomac, reconnue comme une peur manifestée, exprimée par l’enfant
intérieur, a été intégrée sur le moment et tout au long de la nuit parce que l’élan
au réveil m’a portée vers la poésie d’Alain Degoumois plutôt que sur le site
qui liste les blogs d’infos alternatives nourrissant a dualité, le conflit, la victime
intérieure, l’impuissance et la peur. Quand on se place en observateur, en mode
‘acceptation’, on découvre que chaque geste a un sens, chaque corps a son
langage et que chacun d’eux expriment un message de l’âme…
Derrière
l'envie de sevrage, il y a un déséquilibre énergétique qui reflète le besoin de
contrôle, manifesté par ce saignement interne.
Et
pour désactiver le rôle de la victime, en guérissant la blessure d'injustice; le
lâcher prise, l'écoute et la patience envers mon envie de sevrage me poussent à continuer
les séances d'EFT, ciblées sur cette question précise.
Je suis très douée
pour arrêter de pratiquer; je reconnais là une stratégie de l'ego...
Et cette
capacité amenée au cœur, va se placer dans l'élan à faire une séance de taping,
maintenant:
« Même
si j'ai du mal à accepter d'être encore dépendante de produits, je m'aime
infiniment, je m'accepte comme je suis et je me pardonne ».
« Même si
je me critique, même si je me reproche de ne pas être à la hauteur, je m’aime
infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne ».
« Même si
j’ai du mal à accepter mes limites humaines, je m’aime infiniment, je m’accepte
comme je suis, en totalité, et je me pardonne »
J'ai cherché en vain le livre audio et finalement, j'ai décidé de le lire et même de commander le nouveau où elle donne des clefs de guérison.
Après tout autant investir du temps, de l'énergie et de l'argent pour guérir l'enfant intérieur, ces blessures qui sont ancrées profondément.
Même si je suis guidée par mon âme, si je suis dotée d'un cœur et d'une conscience comme tout le monde, le fait de décider de l'acheter constitue un acte de guérison en lui-même, un signe d’acceptation et de lâcher prise, une forme d'humilité et de flexibilité à accepter de recevoir de l'aide. C'est un soutien thérapeutique qui facilite la guérison.
Se faire aider, c'est aussi reconnaitre et accepter ses limites humaines et comme d'autres ont parcouru ce chemin, en connaissent les pièges, les balises, autant amplifier la confiance en l'autre et aussi en soi, en l'humain, activer les énergies de dons et de réception...
Les livres de Lise Bourbeau qui abordent ce thème des blessures de l'âme:
**Acheter
le livre directement sur le site sa maison d’éditions E.T.C. inc. : initiales d’Écoute Ton Corps
*La
nouvelle version toujours sur le même site des éditions E.T.C. inc.
Merci de laisser les références, les liens, ainsi que celui
qui mène au site de l’éditeur, si vous souhaiter diffuser cet article et de
mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin
de respecter le travail de chacun. Celui de recherche, de retranscription et
d’édition a demandé du temps et de l’énergie même si c’est réalisé avec passion.