mercredi 8 avril 2015

« La face sombre des chercheurs de lumière » résumé-traduction, du livre de Debbie Ford, par Geneviève Lebouteux (5è partie)





Chapitre 6 : « Je suis cela »
Une fois que nous avons découvert nos traits cachés, nous pouvons commencer à prendre la responsabilité de tout ce que nous sommes, des parties de nous que nous aimons et de celles que nous n’aimons pas. 
On peut se demander : « Ai-je déjà manifesté ce trait de caractère dans le passé ? 
Est-ce que je le manifeste aujourd’hui ? Dans quelles différentes circonstances suis-je capable de le manifester ? » 
Nous commençons alors le processus de nous approprier ce trait de caractère. 

Pour certains traits, c’est plus facile que pour d’autres. 
On a parfois besoin d’y revenir plusieurs fois. 
C’est aussi important d’être impitoyable avec nous-mêmes que d’être tendre. 
Soyez déterminés à regarder avec un regard neuf vos mécanismes de défense qui ne cesseront de vous répéter « je ne suis pas cela ». 

Regardez-vous en pensant « Je suis cela, en quoi suis-je cela ? ». 
Résistez à la tentation de vous juger. 
Ne vous précipitez pas à conclure que vous êtes une personne horrible parce que vous vous découvrez égoïste ou jaloux. 
Nous possédons tous ces traits de caractères, aussi bien que leurs opposés. 
Ils sont une part de notre humanité.



S’il y a un aspect de nous-mêmes que nous n’acceptons pas, nous allons continuer à attirer des personnes dans nos vies qui vont exprimer cet aspect. 
L’univers va continuer à essayer de nous montrer qui nous sommes vraiment et tenter de nous aider à redevenir complets.

« Ce avec quoi nous ne pouvons pas être ne nous laissera pas être ». 
Tant que nous n’intégrons pas un aspect caché de nous mêmes, il dirige insidieusement notre vie.
Parfois notre égo crée de subtiles distinctions pour refuser d’admettre un trait de caractère qui ne rentre pas dans son idéal. 
Par exemple une personne ne se trouvera pas impolie alors qu’elle arrive systématiquement en retard à tous ses rendez-vous car pour elle « arriver en retard de moins d’une demi-heure ce n’est pas vraiment du retard ».

Il faut de la compassion pour intégrer une part de nous-mêmes que nous avons jusqu’à présent niée, haïe, ignorée et jugée chez les autres

Il faut de la compassion pour accepter d’être un humain et de porter en soi tous les aspects de l’humanité, les bons et les mauvais. 

Au final, quand vous ouvrirez votre cœur à vous-mêmes, vous découvrirez que vous avez de la compassion pour chaque chose et pour chaque être.

Les gens nous renvoient par l’effet miroir nos traits cachés car, inconsciemment, c’est ce que nous leur demandons

Le miracle se produit quand nous intégrons et embrassons vraiment un aspect jusqu’alors caché de nous-mêmes. 

A partir de ce moment-là, les personnes qui nous servaient de miroir vont soit cesser d’exprimer ce trait, soit partir de votre entourage. 
Quand vous avez déconnecté, vous n’avez plus besoin qu’une autre personne vous revoie cet effet miroir. 
Parce que vous serez vous-mêmes entier, vous attirerez naturellement ceux qui reflètent votre complétude.

Prenez votre temps pour considérer ce que vous ne voulez pas intégrer. 

Quand il y a résistance à intégrer un aspect, ne passez pas par dessus. 
Recherchez autour jusqu’à ce que vous trouviez d’où provient la résistance. 

Dans mes séminaires, quand des personnes sont dans cette résistance, je leur demande de s’accepter comme des « ânes résistants ». En général, cela les fait rire et quand ils peuvent s’accepter ainsi, ils peuvent ensuite plus facilement intégrer ce qui les bloquait précédemment.

Les caractéristiques les plus difficiles à intégrer sont toujours liées à des événements où nous pensons que quelqu’un nous a fait du tort. 

Nos égos résistent à intégrer ces traits de caractère qui nous feraient abandonner le fait de reprocher à quelqu’un certains aspects de notre vie.

Oprah Winfrey a dit : « Transformez vos blessures en sagesse ». 
Au lieu de s’accrocher à des ressentiments, apprenez grâce à eux. 
Regardez à quel point vous avez tiré profit de vos blessures. Où vous ont-elles conduit ?
Parfois nos traits de caractère cachés s’expriment sous forme de maladie. 
Quand vous les intégrez et que vous devenez complets, vous guérissez.

Certaines personnes pratiquent des affirmations positives pour essayer de se transformer. Si elles se réveillent avec un sentiment de dévalorisation par exemple, elles vont affirmer : « je suis quelqu’un de valable » et chercher à montrer cet aspect d’elles-mêmes tout au long de la journée. L’aspect dévalorisé d’elles-mêmes restera caché du mieux qu’elles pourront. 

Quand nous intégrons les traits négatifs de nos personnalités, nous n’avons plus besoin de ce genre d’affirmations car nous savons que nous sommes à la fois sans valeur et très valable, laid et beau, paresseux et consciencieux

Quand nous intégrons tous les traits de l’univers, nous comprenons que chaque aspect de nous-mêmes a quelque chose à nous apprendre. 
Ces professeurs nous donneront accès à toute la sagesse du monde.

Les gens me demandent souvent si c’est bien d’être en colère contre soi-même. 
Je leur réponds que c’est bien de ressentir tout ce qu’ils ressentent. 
Autorisez-vous à ressentir et à exprimer tout ce qui est en vous. 

Vous avez besoin de faire sortir toutes vos émotions négatives avant de pouvoir véritablement vous aimer, avant de ressentir de la compassion pour vous-mêmes et pour les autres.

EXERCICE
Reprenez les mots des listes précédentes* et placez-vous devant un miroir en répétant : 
« je suis …… » Jusqu’à ce que l’énergie, l’émotion, attachées à ce mot disparaissent. 

Si vous ressentez de la colère ou du ras le bol par rapport à un trait de caractère, exprimez cela, en écrivant une lettre à cet aspect de vous-même par exemple. Cela décharge les émotions toxiques de notre corps.

Avec les mots des listes précédentes, examinez à quelles occasions vous avez manifesté ces traits, ou dans quelles circonstances vous pourriez les exprimer. Notez.

Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
Editions Hodder et Stoughton
Résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002

*Voir les articles précédents en cliquant le lien ci-dessous.
Le premier de cette série se trouve au bas de la page et les suivant en la remontant. 



Le livre de Debbie Ford, en français, aux éditions "J'ai lu"


Je vais aussi me l’offrir celui là ! Même si je peux lire ce résumé, lire un livre entier, le tenir dans ses mains, faire de cet acte un moment privilégié, est une forme de soin pour le mental, qui fait appel à l’intuition, l’imaginaire, au toucher, à la vue, l’odorat même, les corps sont alignés, le mental focalisé, tout l'être en bénéficie finalement et c’est beaucoup moins agressif et impersonnel que l’écran. L’auteur a mis son âme, son temps, son intellect, son cœur, ses tripes, son vécu et toute cette énergie est imprégnée dans les mots, le papier…C'est une rencontre au-delà de l'espace temps qui demeure humaine...


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