J’ai passé un samedi en enfer, celui de la dualité, des
voix internes criardes et d’une mauvaise foi totale. J’espère avoir libérée un
peu plus de l’énergie de la victime, par l’expression de la colère et le retour
à la paix.
Il m’en a fallu des temps de pause, de retour au cœur, pour
retrouver un tant soit peu d’optimisme. La peur du manque dans toute son ampleur, m’a envahit et manipulée tout au long de la journée. Je suis allée
chercher du bois à la rivière puis comme il n’y avait que des résineux et que ça
encrasse considérablement la tuyauterie, je n’ai rempli que deux sacs. En
allant faire des courses, j’ai trouvé des sacs de bois à "moindre"
coût et là, je me suis dit que tout le stress que j’avais vécu, était du vent,
de la peur infondée.
C’est sûr qu’on se fait des scénarios catastrophes dès que
la peur domine parce qu’objectivement, il n’y avait aucune raison de
flipper ! Non seulement il me reste encore un peu de bois mais en plus,
j’ai les « moyens » d’en acheter.
La colère venait du fait qu’une fois
de plus, j’ai eu affaire à des hommes malhonnêtes. A mesure que j’utilise le
bois, je constate qu’il est vert et en plus il reste un tas de morceaux qui
n’entrent pas dans le poêle, alors que j’avais demandé des bouts en trente
centimètres. Je suis tellement fatiguée de me faire encore avoir que je suis
restée bloquée sur ce fait ; j’ai du bois mais il ne rentre pas dans le
poêle. Qu’est-ce que ça veut bien vouloir dire au niveau spirituel ?
J’avoue que je n’ai pas été en mesure de chercher tellement c’était confus à
l’intérieur !