La nuit m’a encore transportée dans une salle de cours,
tout comme celle d’avant.
Cette fois-ci, j’ai plus de souvenirs et notamment le
sujet d’étude concernant l’individualité et l’unité, leur parfaite compatibilité
et l’image d’une « sphère » où chacun est relié aux autres par des
liens énergétiques traçant, reflétant, cette inter-reliance. C’est l’image de la
fleur de vie.
J’emploie le terme « salle de cours » mais ça ressemble
plus à un genre d’arène, pour sa forme circulaire qui permet à chacun de s’exprimer
et d’être entendu par tous et pas l'arène des matadors ou encore celles des luttes ou des jeux olympiques.
C’est un lieu où chacun
apporte son expérience, ses connaissances, son point de vue, afin d’enrichir
l’ensemble.
Il n’y a pas de maitre, de personne, qui soit au-dessus des autres
puisque tout le monde est enseignant et élève à la fois.
Bien que j’en aie peu
de souvenir, je garde tout de même la sensation de l’ambiance qui règne dans
ces rencontres.
C’est là qu’on peut vraiment parler de liberté d’expression, de
fraternité et d’égalité.
C’est ce qui fait cruellement défaut à notre société,
et ce, dans tous les domaines.
Je ne sais pas si quelque chose se prépare dans le monde
mais les deux nuits passées ont été plus longue qu’habituellement, neuf heures de sommeil! De même,
l’après midi d’hier a été très éprouvante !
J’ai passé beaucoup de temps à
accueillir la colère, la peur du manque et il m’a fallu réitérer l’exercice d’accueil des pensées
négatives et leurs émotions associées, de nombreuses fois afin de retrouver la
paix.
Puis il m’est apparu comme une évidence qu’il me fallait
accueillir la peur du manque de façon quotidienne, régulière et quasi
systématique, plutôt que d'attendre d'être mal pour venir en mon cœur. Alors je l’invite à se manifester intérieurement, tout en
respirant calmement et en scannant mon corps physique pour détecter une
crispation, une tension. Une fois que j’ai repéré le blocage, je respire en
focalisant mon attention dessus jusqu’à sentir une détente. Et c’est Tout.
Je
laisse les pensées s’exprimer sans chercher à comprendre ni à les croire ou à les
suivre, je laisse être ce qui est, tout en continuant de respirer calmement.
En toute logique, un traumatisme est ingérable pour un
enfant alors la conscience va mettre de côté la recherche de sens en logeant
les questions, les sensations, tout ce qui est relié au trauma, dans les
profondeurs de l’inconscient. Ce « matériel » attend simplement
d’être revisité avec une conscience éclairée parce qu’il contient des
enseignements.
Mais lorsqu’on est adulte, ça ne veut pas dire qu’on soit
capable de saisir tout le sens de la situation.
Être en âge d’avoir une vie
sexuelle, de procréer, ne veut pas dire qu’on soit mature ou adulte, tout comme
le fait d’avoir un emploi ne rend pas nécessairement indépendant et autonome.
L’approche de soi par les émotions et leur libération
permet de changer la relation à soi et aux autres. Pourquoi Jésus disait
« tout ce que vous faites au plus petit d’entre vous, c’est à moi que vous
le faites » ? Selon mon expérience, il se réfère à tous ceux qui sont
vulnérables, fragiles, démunis, souffrants…
Et tous ces aspects caractérisent l’enfant intérieur, par effet
miroir.
Ce n’est pas non plus un hasard s’il fait le parallèle entre ce qu’il
est et ce qui est qualifié de petit. Il y a bien-sûr le côté
« service », que j’interprète comme les soins que l’on porte à ses
propres faiblesses, à ce précieux enfant en soi. Mais le parallèle met en
évidence le fait que l’enfant intérieur et le Christ intérieur sont la même
"personne", le même combiné d'énergies.
Nous recevons les énergies de la source, le masculin et le
féminin qui, passés par les filtres du mental/émotionnel/inconscient, se manifestent
de façon tronquée.
Ce couple énergétique qu’on peut considérer comme une
extension de l’âme et de la conscience, par nature, créé.
Ils créent la
personnalité humaine qui au regard de ses parents divins est un enfant.
Selon
mon expérience et ma compréhension, devenir adulte, c’est choisir de prendre en
charge l’enfant en soi. On a essayé en vain, pendant des millénaires, de forcer l’enfant
à devenir sage, mature, en contrôlant la vie en soi, en refoulant les émotions, en
tuant littéralement tout ce qui en nous est vulnérable et fragile.
Mais cet
aspect est aussi celui qui est insouciant, qui ne se laisse pas impressionner
par la peur, qui est capable d’imaginer, de rêver, de créer, de se réjouir, de
prendre du plaisir à exister tout simplement, de jouer, de rire, de danser, de chanter…
L’ego, c’est simplement les aspects intérieurs qui ont
oublié leurs origines divines. Cet oubli les a amené à chercher des repères à
l’extérieur pour pouvoir avancer dans le monde, trouver sa place.
Mais si on
est honnête, cet "ego" a tout à fait l’aspect d’un père vis-à-vis de l’enfant
intérieur. Un père qui fait ce qu’il peut pour protéger la veuve et l’orphelin,
la vulnérabilité, la fragilité…de la même façon dont agissent la majorité des
parents.
Si ça n’est pas une panacée, c’était mieux que rien et maintenant que
j’ai décidé de prendre cet enfant en charge, en conscience, selon
l’inspiration du divin, l’ego n’a plus rien à faire d'autre que de suivre le cœur.
Son
caractère paternel s’effrite dans la mesure où je suis capable d’accueillir les
émotions qui se manifestent. Il reste vigilant et c’est une bonne chose mais il
est libéré de la pression, de l’obligation et ses commentaires sont parfois
pertinents.
Comment prendre soin de l’enfant intérieur ? En
commençant par le vouloir et par reconnaitre que nous avons besoin de la
sagesse divine pour devenir de "bons parents". Ou dit autrement que les énergies
masculine et féminine ont besoin d’être libérées des voiles de la peur et des
fausses croyances. Et comme le divin s’exprime depuis le cœur, c’est dans cet
espace que les cours auront lieu.
Les leçons pourront être réalisées en suivant
l’élan du moment, sans culpabiliser, en ayant confiance en cet aspect intérieur
qui peut exprimer tout ce que nous avons refoulé, le pire mais aussi le
meilleur.
Libérer ce qui était coincé restaure l’harmonie intérieur
et de cette façon, en faisant confiance à son cœur, les énergies
cosmo-telluriques, le masculin et le féminin en soi, retrouvent leur caractère
sacré, divin.
Les énergies que nous recevons de la source en ce moment ont la
faculté de nous rendre libre entier et souverain. Mais pour ce faire, il nous
faut accepter de devenir responsable de notre monde intérieur et surtout
accepter de se laisser guider par le divin en soi. Être déterminé à libérer tous
les masques afin que l’enfant intérieur puisse s’épanouir.
Là, il m’a fallu un certain temps pour comprendre qu’il n’y
a pas à essayer d’éduquer cet enfant, à le changer ni même à le guérir
puisqu’il est intact. Il représente les énergies de la transparence, de la
spontanéité, de l’insouciance et ce sont ses qualités qui permettent d’exprimer
tout ce que nous avions mis de côté pensant que c’était inapproprié.
C’est le
risque de personnifier les énergies. Bien que ça puise aider à changer la
relation à soi en considérant tout ce qui fut occulté comme un enfant qui a
besoin d’attention puisqu’alors on sera plus tendre et compréhensif vis-à-vis
de soi-même, ça peut aussi amener à vouloir modeler la vie en nous.
L’image du père/mère/enfant en soi, reflété dans la société
par dieu le père, où la mère est associée à l’enfant, dans ces aspects
fragiles, est un support de compréhension, uniquement. C’est la façon dont nous
percevons les énergies de la source et en observant la société, on peut voir où
sont les injustices, les carences. Il est clair que nous avons dénigré le
féminin, l’enfant, au détriment du père. Les nombreux pays où la femme et
l’enfant sont brimés, pour ne pas dire tous, sont le reflet de ce que nous nous
faisons à nous-même.
Est-ce que je m’autorise à être vulnérable ? Est-ce
que je m’autorise à jouer ? Est-ce que je m’autorise à rêver ? Est-ce
que je fais confiance à mes élans, mes envies ? Autant de questions qui
amènent trop souvent la même réponse : « non ».
Quand je pense à l’après midi que j’ai passée hier, j’ai
encore eu la sensation de porter des énergies qui ne m’appartenaient pas.
Plutôt que de chercher à comprendre, je me suis connectée à la terre mère pour
qu’elle « digère » ses énergies. Sa capacité à recycler m’a rassurée
parce que j’ai eu un moment d’hésitation en me disant qu’elle était assez
polluée comme ça ! Puis en demandant à ma présence divine de s’occuper de
ce que je ne peux pas voir et donc maitriser, la pression a été absorbée dans
cette confiance en la source.
Cette expérience m’a démontré qu’en ce moment la connexion
à la terre, au ciel est absolument nécessaire à mon équilibre et mon bien-être.
Je ne sais pas ce qui se passe dans l’invisible mais ça déménage !
Le vent s’est enfin calmé et bien évidemment la peur du manque
avec. Mais ça ne veut pas dire qu’elle ait disparu, loin de là, elle continue
de diriger ma vie en coulisse ! C’est pour cette raison que je me suis dit
qu’il était urgent de la libérer. Bien que je n’aime pas trop les rituels, il
semble que ce soit devenu indispensable d’intégrer la méditation quotidienne,
au même titre que la nourriture pour le corps physique.
Quand je parle de méditation, j’entends juste le fait de se
calmer, et la respiration consciente est un outil efficace. Tout comme la
focalisation sur des points précis du corps qui permet d’orienter le mental et
ainsi d’éviter qu’il soit trop bruyant ou du moins de ne pas être perturbé par
son bavardage.
Je le recadre de temps en temps mais sans colère parce que cette
énergie ne me va plus du tout. Je me suis tellement habituée à la paix que je
ne veux plus marcher comme avant, à coups d’excitants et de calmant. Que ce
soit les produits, comme les médocs, l’herbe, le café parce que ça encore, ça
n’est pas anodin, ou les émotions excessives, en yoyo, je n’en veux plus.
Maintenant que je sais qu’en suivant mon cœur tout est facile, joyeux, magique
même et paisible, je ne peux plus m’en passer ! Et c’est justement là que
je voulais arriver ! Constater jusque dans mon corps physique, les
bénéfices d’une vie à partir du cœur qui surpasse de très loin celle déterminée
par les peurs et l’inconscience.
Que ce soit mon mental, mon ego, mon inconscient, mon corps
physique ou je ne sais quoi, qui réclame les médicaments, les drogues, importe
peu, ce qui compte c’est que tout en moi soit convaincu de l’intérêt de changer
de mode de vie.
En repensant à la raison première de la colère d’hier, je
me dis que la gestion émotionnelle est devenue une obligation. Libérer la peur
est essentiel ! Ce qui m’a profondément agacée, c’est la façon dont elle
continue d’être nourrie et le pire, c’est que ces gens osent
parler de conscience et d’amour ! Quel intérêt d’aller imaginer des
manipulateurs extra-terrestres ? Parce que franchement, il y assez de magouilles
sur terre pour en rajouter. De plus l’humain ne capte pas l’invisible et ceux
qui prétendent voir, n’ont qu’un bref aperçu, qui est voilé par leurs propres
croyances et peurs, imprégné de subjectivité !
Le business de la peur est florissant et l’accusation
jouissive pour ceux qui pensent être manipulés et insignifiants. On ne peut
d’un côté prétendre croire que l’étincelle divine brille en chacun et de
l’autre continuer de jouer les victimes.
Bien sûr, on ne passe pas d’un état à
l’autre du jour au lendemain et heureusement parce que ce serait un désastre,
enfin le monde ne pourrait pas changer.
Le film « Bruce tout puissant » bien qu’il puisse sembler léger, contient l’essentiel.
On voit
comment la personnalité voit le divin, les pouvoirs qu’elle lui suppose et le
déclic, la prise de conscience qui vient quand elle est obligée de revenir au
cœur où elle pourra enfin trouver le divin non plus comme une
« idée », une croyance, mais comme sa vérité.
Que ce soit des extra-terrestres ou des élohims qui aient
créé le monde n’a aucune importance puisque lorsqu’on vient en son cœur, on
sait que nous sommes tout.
Oui c’est beaucoup plus spectaculaire de révéler des
secrets, des magouilles, de faire mine de comprendre comment le monde a été
créé, ça flatte l’orgueil de tous et vient combler les carences affectives de
l’être mais pour combien de temps ?
On ne nourrit pas l’amour vrai de soi par le déni, les
révélations à propos des mystères de ce monde et de l’au-delà. Et pour le coup,
le fait que le cœur, l’amour inconditionnel de soi, demeure l’unique porte
d’accès au divin, est drôlement bien pensé ! Alors merci à la source et à
ses « travailleurs », peu importe leur forme, leur origine…, merci
pour ce plan si merveilleusement divin !
Bon je m’en vais accueillir la colère envers ses
nourrisseurs de ténèbres ! Après tout, chacun à son « rôle » à
jouer…et merci de m’avoir éclairée sur ce point ; il y a encore des
émotions refoulées en moi.
Puis, pour que la joie se manifeste, il est nécessaire de
libérer toute la colère en soi.
J’ai pu sentir, sans l’ombre d’un doute,
combien ça me vidait énergétiquement. Puis en accueillant cette émotion,
comment la paix et la joie se manifestaient au point de pouvoir rire de ma
rébellion, d’en voir le côté ridicule.
Comme un oiseau qui piaille pour
défendre sa liberté de voler alors que la porte de sa cage est ouverte mais parce qu'il est né dedans, il ne sait pas qu'il peut s'envoler librement ! A mon avis, l'illusion se situe là.
C’est une
forme d’auto-dérision qui n’altère pas l’amour vrai de soi, au contraire, elle
élève et libère de l’illusion de se croire enfermé, en toute humilité, mais avec le sourire !
On n’est plus dans l’auto-dérision fataliste du rejet de parts intérieures mais
dans la lucidité bienveillante puisque perçue par les yeux du cœur. Ni dans la
fausse humilité ou encore celle qui viendrait du sacrifice, de l’effort, mais
celle de la conscience associée au cœur, celle qu’on ressent quand le divin
transmute les énergies en soi.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci