J’ai envie de silence ce matin. Comme s’il me fallait
intégrer, digérer, les énergies de ces derniers jours. J’ai tout de même passé
trois heures à lire en diagonale, à survoler les articles publiés sur les
réseaux sociaux. Et j’en ai sélectionné quelques uns à lire ou à publier, comme
je le fais habituellement.
Mon mental est dans une position d’ouverture depuis
qu’une « image » troublante m’est venue en tête hier. Je parle d’image
parce qu’en fait ça se présente comme une idée en image, un concept schématisé.
J’ai vu comme une évidence, l’importance des prédateurs dans la nature et comme
je me fie à celle-ci pour essayer de comprendre le monde, l’humain, la société,
je suis restée perplexe.
Je commence à mieux comprendre l’importance du lâcher
prise, l’abandon de la notion de bien et de mal qui enferme dans le mental mais
quand il s’agit d’appliquer cela au monde, ça se corse !
Il est certain
que pour libérer la peur, les ombres intérieures, l’acceptation est la
meilleure façon de voir ce qui est, objectivement et le non jugement, la
bienveillance pour ses aspects intérieurs permet de réintégrer, d’équilibrer les
énergies en soi tout en démystifiant la peur.
De cette façon, on sort de l’inconscience,
enfin la conscience qui éclaire l’ombre révèle son aspect lumineux et nous
devenons plus lucide, conscient. Le jugement arbitraire n’est plus mais la
conscience qui s’élargit permet d’avoir une vision globale des choses et de
constater que les contraires se complètent.