Ce matin, j’ai une chanson en tête comme souvent et ce qui
« m’agace », c’est qu’en général, il s’agit de morceaux enregistrés
dans l’enfance, des airs que je trouve ringards ou moches mais que ma mémoire
de l’époque a absorbés telle une éponge. Là, c’est « les palétuviers roses
»… ! Jusqu'à maintenant, j'y voyais ma reliance à l’inconscient collectif puis je me dis que c'est peut-être l'enfant intérieur qui se réjouit d'être!
L’avantage immense de libérer la peur, c’est que ça permet
d’avoir un regard plus objectif, lucide, moins dramatique. Comme on prend en charge ses propres
émotions et pensées générées par la peur, on apprend à devenir responsable, à
cesser de voir en l’autre, la projection de nos peurs et les croyances qu’elles
forment.
L’autre nous reflète notre inconscient, nos croyances et le premier
réflexe, sera de l’accuser et c’est tout naturel puisqu’on ne sait pas gérer
les énergies en soi.
Quand les émotions nous submergent, on a l’impression de
ne rien pouvoir contrôler, d’être manipulé de l’intérieur alors on va chercher
à comprendre.
Mais comme on se méfie de soi-même, on va chercher des réponses à
nos questions, à l’extérieur, dans les livres, les religions, les philosophies.
On essaiera de trouver une forme de cohérence intellectuelle et on va vite se
heurter aux multiples points de vue qui sont en fait des croyances communes
plus ou moins puissantes selon le nombre d’individus qui les nourrissent, qui adhérent
à ces croyances.