(Écrit hier matin) Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir été immobilisée ces
derniers jours mais j’ai beaucoup d’énergie ce matin ! J’ai commencé la
journée en faisant du ménage ! En passant l’aspirateur ! C’est
exceptionnel et assez représentatif de mon état d’esprit actuel. Simplifier au
maximum les choses en suivant l’envie du moment.
J’ai quand même publié un article que j’ai lu hier soir, tellement j’ai été stupéfaite par la
ressemblance de point de vue. Je n’ai pas lu son livre (Michael Brown) mais
j’en ai entendu parler et les extraits qui ont été diffusés ont fortement
résonné en moi.
Il est vrai que nous en venons aux mêmes conclusions tant qu’on se coupe d’un aspect intérieur de soi, on s’éloigne de son cœur et par la même de notre vraie nature. Puis en survolant les infos sur google+, chaque critique envers la société, chaque accusation me renvoie à ma façon d’agir, de gérer mon monde intérieur.
Le texte que j’ai publié à propos des liens toxiques qui
peuvent être coupés a beaucoup de succès mais je me demande si ça n’est pas
encore une forme de déni.
Vouloir se couper de l’extérieur, de l’inconscient collectif c’est comme une façon de dire que nous refusons les conditions de l’incarnation, c’est encore se diviser, être en résistance vis-à-vis de soi et de la vie. C’est une fuite de la réalité qui nourrit encore l’inconscience, la peur, la dualité. Plus d’une fois, l’idée que ce comportement n’était pas juste et à la limite dangereux, m’est venu à l’esprit. Pas sous la forme d’une peur mais d’une évidence, d’un manque de discernement.
Vouloir se couper de l’extérieur, de l’inconscient collectif c’est comme une façon de dire que nous refusons les conditions de l’incarnation, c’est encore se diviser, être en résistance vis-à-vis de soi et de la vie. C’est une fuite de la réalité qui nourrit encore l’inconscience, la peur, la dualité. Plus d’une fois, l’idée que ce comportement n’était pas juste et à la limite dangereux, m’est venu à l’esprit. Pas sous la forme d’une peur mais d’une évidence, d’un manque de discernement.
Être plus conscient de ce que l’on est, de ce que l’on vit,
ne veut pas dire que l’inconscient est mauvais ou inutile. On ne va pas le
remplacer en devenant conscient, cet aspect de soi est indispensable. J’ai pu
voir combien c’était épuisant de devoir penser chaque geste, d’être attentif à
sa façon de se tenir. Évidemment j’y étais obligée pour éviter la douleur mais
en fait il est beaucoup plus utile et juste de faire confiance à cet aspect
intérieur vital.
Idem pour ce qui concerne les liens toxiques avec
l’extérieur nous pouvons agir pour ne pas en être affecté. En fortifiant notre
personnalité par les retours au cœur. Tout ce que nous faisons pour nous
protéger non seulement n’est pas efficace mais en plus, ça nous fragilise
considérablement. On ne peut se fermer sans en être affecté d’une quelconque
manière.
Si on veut se couper des blessures intérieures, il nous faudra fermer
notre cœur, ne pas ressentir ce qui se manifeste en soi. Sans cette ouverture, nous
nous privons de la présence de notre âme, de l’étincelle divine.
S’il nous fallait assumer consciemment le travail de
l’inconscient, nous ne pourrions tout simplement pas vivre. Nous serions
recroquevillés sur nous-même, à penser chaque respiration, chaque battement de
cœur.
Car le problème est là, tout est inter-relié, inter-dépendant. Et si nous
voulons retirer un maillon de la chaîne, tout s’écroule.
Il en va de même pour
chaque défaut, tant que nous les renions, nous nous privons de leur contraire. Comme
chaque chose est double, polarisée, si nous penchons plus d’un côté que de
l’autre, nous allons être déséquilibré, amputé.
Un défaut n’est jamais qu’une qualité inversée,
déséquilibrée, polarisée. Toutes ces divisions internes, tous ces rejets nourrissent
le mal-être, la sensation de manque et de besoin. Comment pourrait-on
reconnaitre le divin en nous si nous sélectionnons arbitrairement, si nous
refusons d’admettre que nous portons tout en nous.
L’ego ne pourra jamais
savoir ce qui est réellement juste parce qu’il a une vision très limitée de la
réalité.
Il est naturel de préférer la joie à la tristesse, la paix
plutôt que la guerre mais comment pourrions nous vivre la joie si nous refusons
de reconnaitre la tristesse ? Ces deux émotions se situent sur la même
"ligne", l’une est au pôle nord et l’autre au sud. Quand on vient en son cœur, on
peut le voir, le sentir, quand le corps émotionnel s’équilibre dans
l’acceptation de ce qui est. On aborde une nouvelle forme de perception, un
ressenti qui n’est pas aussi tranché, violent.
Quand on aborde une sensation depuis le cœur, d’une façon
nouvelle, c'est-à-dire sans se référer au passé, à ce qui est connu, on s’ouvre
à un monde nouveau.
Je ne pourrais pas vous le décrire parce que c’est
justement nouveau pour moi.
Puis chacun étant unique, ce que je découvre n’a
d’intérêt et de sens que pour moi.
Ce qui est certain c’est que l’envie de
connaitre véritablement mon corps émotionnel grandit à mesure que j’expérimente
le lâcher prise.
Je ne me reconnais plus, dans le sens où je vois que ce que
j’ai cru être ne correspond pas à ce que je suis. J’en suis au stade où je
constate ma façon de fuir enfin, mes mille et une façons d’esquiver. Il y a eu
un mouvement de rejet, de refus mais maintenant, je me sens capable de voir
sans critiquer ces stratégies.
J’ai enfin intégré l’idée que tout est en moi et qu’il
suffit de laisser faire pour que tout s’ajuste, s’équilibre et s’harmonise.
L’année 2013 m’a permis d’ouvrir mon cœur et donc d’élargir ma vision, de
comprendre intellectuellement, les grandes lignes. En 2014, j’ai essayé
d’appliquer ces connaissances selon la compréhension mentale, sur le terrain et
j’ai bien l’impression que ça constituait une forme de répétition avant la
générale. Une préparation qui a permis de libérer pas mal de fausses croyances
et de faire confiance à mon cœur. Ce travail a été effectué au niveau mental et
inconscient mais maintenant, il s’agit de vivre en totale confiance.
La croyance en un ennemi intérieur s’effiloche, elle a été
reconnue et continue de l’être. Cette acceptation permet d’amplifier la
confiance en soi, en ses élans, quels qu’ils soient. Tout ce qui a été réalisé
m’amène à lâcher la notion de bien et de mal.
Quand on s’observe, sans se fliquer, on peut voir que nous
avons deux façons d’être.
Soit on agit selon la peur, soit dans l’amour. Soit
de façon automatique, dans la défense, le rejet, soit dans l’acceptation de ce
qui est. Puis on va comprendre que lorsqu’on vient en son cœur, le calme
retrouvé, l’élan, le geste qui sera alors posé sera juste. Peu à peu on va
lâcher la peur de mal faire et le cœur va devenir le centre de toute action.
Le cœur possède la capacité de capter des infos invisibles
pour le mental. La science l’a prouvé et même si on trouve peu d’infos à ce sujet,
il suffit d’en faire l’expérience, d’être à l’écoute de son ressenti. Faire
comme on le sent devient la priorité. Non pas qu’on se passe de l’intellect
mais plutôt qu’on connait son mode de fonctionnement défensif.
On apprend à
sentir avant de penser et à se fier à la première impression.
Mais celle-ci
sera la vérité de l’instant et en accueillant les émotions, en laissant le cœur
les équilibrer, on saura ce que veut nous dire notre âme et le geste approprié
sera posé.
Comment s’aimer vraiment si on continue de rejeter des pans
entiers de notre personnalité, de s’invalider ? Reconnaitre le divin en
soi passe obligatoirement par la reconnaissance entière de l’humain que nous
sommes.
L’énergie du divin n’a pas de limites, elle se déploie sur tout, elle
est tout.
Nos croyances sont le reflet de notre vision de nous-même. Tout ce
que nous rejetons en nous, se manifestera devant nous avec force. Tout ce qui
nous fait réagir éveille quelque chose en nous-même. Plus la réaction sera
violente et plus on aura besoin de regarder ce qui en nous, a besoin d’être
aimé, accepté.
Je constate que le fait d’écouter l’enfant intérieur,
c'est-à-dire de ne pas retenir une émotion quelle qu’elle soit, me libère du
rôle de la victime et j’en ai la preuve quand je lis une info à propos des
injustices de ce monde et plus particulièrement quand les victimes sont des
enfants. Avant, je ne pouvais même pas aborder ce genre de choses puis petit à
petit en les utilisant comme des appels de mon enfant intérieur a prendre soin
de lui, tout s’est allégé. Ma vision a changé considérablement en acceptant de
cesser de juger systématiquement et radicalement.
Je constate qu’en changeant ma vision, en adoptant celle du
cœur, ma vie est beaucoup plus légère et facile. Je ne sais pas de quoi demain
sera fait mais ça ne m’angoisse plus trop. Là aussi, la confiance en soi et en
la vie se cultive par le processus d’accueil des émotions.
Quand on constate
qu’une émotion accueillie et vécue dans la confiance de la toute puissance de
l’amour s’équilibre d’elle-même, on craint moins d’être submergé.
Quand on s’autorise enfin à se regarder en face, sans juger
ce que l’on voit, on découvre que nous sommes complets, que nous avons tout
pour être heureux.
La liberté tant recherchée commence par le fait de s’autoriser
à être soi-même, authentique.
J’ai pas mal de truc à faire cette semaine mais plutôt que
d’agir dans l’urgence, je continue de me fier aux élans du moment et à les
suivre. Je vais planifier mais en laissant une grande marche de manœuvre. En
commençant par faire du ménage je dégage l’espace extérieur et me consacre à
accueillir tout ce que suscitent ces projets, de façon à libérer de l’espace
dans mon cœur afin de recevoir l’inspiration.
En fait, on agit avec soi-même comme on le fait avec les choses.
Quand on entend nettoyage de sa maison intérieur, on s’imagine qu’il faut
enlever tout ce qui est considéré comme mauvais, on pense que pour changer, il
faut refaire la déco.
Mais notre corps physique, notre inconscient se chargent de
libérer les impuretés. Il appartient à notre mental de prendre conscience du
divin et en amenant nos pensées négatives en notre cœur, celui-ci se charge de
les nettoyer. Ce nettoyage ne consiste pas à trier et éliminer selon les
critères de bien ou de mal mais à équilibrer les pensées/émotions.
Ce matériel
est de l’énergie qui ne demande qu’à être utile et le cœur sait quoi en faire,
où la diriger.
En apprenant à connaitre notre corps émotionnel avec les
yeux du cœur, c'est-à-dire sans jugement on va pouvoir comprendre le langage du
cœur et les blessures de l’âme.
J’ai bien l’impression que je prends conscience de
l’importance de l’ancrage, de la présence à son corps physique. Mon bassin, les
reins, le bas de mon dos et mon chakra sacré semblent reliés et il y a comme
une restructuration de ce qui est maintenant mon socle. Comme si l’énergie de
la terre investissait le lieu et par la focalisation consciente, l’union de ces
forces céleste et tellurique fortifiait ma base. Le fait de détendre cette
partie du corps semble avoir débloqué de l’énergie, libéré des traumas en tous
cas le résultat, c’est plus de confiance en soi.
C’est assez frustrant de ne pas pouvoir comprendre
précisément ce qui se passe mais c’est un peu logique puisque le mental perd
ses repères et comme le langage du cœur n’est pas verbal, c’est l’apprentissage
d’un nouveau mode de communication qui commence.
Un langage subtil puisqu’il
n’y a pas de violence.
L’ego s’exprime dans la réaction, l’attraction et la
répulsion, c’est souvent excessif, polarisé, soit trop, soit pas assez. Ce
comportement nous est familier et même s’il nous fait souffrir, on s’y attache
parce qu’on craint de ne plus se sentir exister.
Les émotions nous invitent à chercher la paix dans le cœur,
à nous responsabiliser en n’entrant pas en réaction ; En ne renvoyant pas
notre mal-être à l’extérieur mais en accueillant la tristesse, la colère en son
cœur.
On fait l’erreur de croire qu’elles sont une fin, un but, alors qu’elles
sont un moyen.
Cette première erreur de considération nous amène à courir après
le bonheur, l’amour, la joie, la paix…à agir pour obtenir telle ou telle
réaction. Non seulement on se trompe de cible mais en plus ça ne nous mène pas
au bonheur parce que l’émotion est éphémère, changeante. Puis l’environnement qui
nous stimule sans arrêt, de façon imprévisible, nous fait réagir et on n’est
plus en paix.
J’ai écris ceci dans la matinée entre deux coups de balai
mais au moment de le publier, j’ai pris conscience de ma façon d’agir depuis
toujours ; faire plusieurs trucs à la fois pour éviter l’ennui. Mais cette
attitude est encore une fuite, un refus d’être présente à ce que je fais alors
j’ai choisi de m’occuper uniquement de mon confort physique et de laisser l’ordinateur
de côté.
On ne peut pas être présent à soi à 100%. Déjà, prendre conscience de sa façon d’agir, sans se critiquer,
permet de maintenir l’amour vivant en soi. A partir de là, l‘exploration
continue et on découvre des aspects inconnus de soi.
Puis il est absolument inutile
de vouloir changer, pour plusieurs raisons.
La première c’est que la vie
elle-même s’en charge. Les cycles de l’humain sont des paliers qui nous
permettent d’élever sa conscience, de s’ouvrir de plus en plus afin d’intégrer
plus d’amour et de lumière. Et ce sont elles qui agissent.
Inutile de vouloir changer parce qu’on ne maitrise pas tous
les paramètres et tant qu’on ne fait pas du cœur son centre de gestion, on
essaiera de définir l’être que nous voudrions manifester selon les critères d’évaluation,
de sélection du mental.
Or il ne s’agit pas de sélectionner mais d’unifier.
Seul le cœur peut avoir une vision objective qui tient
compte de tous les paramètres.
On peut résumer les choses de cette façon :
le cœur dit : « je veux connaitre, juste pour voir, savoir, au-delà
des mots ». Je n’utilise pas le mot vérité parce qu’elle est tellement
relative, radicale et subjective, que ce serait encore une vaine tentative de
contrôle et de persuasion. Or c’est à chacun, au cœur de lui-même, d’entreprendre
cette découverte et il suffit de le vouloir puis de laisser venir.
Pour résumer, il est l’heure de s’ouvrir à soi-même et ça
commence en repérant les portes fermées en soi et en laissant le cœur agir en
toute confiance.
Là encore, il suffit de demander à son cœur de s’ouvrir pour
qu’il le fasse.
Puis il est nécessaire d’avoir suffisamment confiance en l’amour
pour ne pas chercher à anticiper, essayer de comprendre mentalement. J’ai
constaté la réalité de ce fait à plusieurs reprises mais sur le moment, je ne
pouvais pas le voir parce que j’attendais quelque chose de spécial.
Parce que le mental dit : « J’ai besoin de
comprendre, je ne peux pas avancer sans savoir ». Chaque fois qu’une
question se pose, je lui dis : « laisse toi aller, repose toi, tu l’as
bien mérité ». « Tu peux constater le mieux-être général, viens dans
le cœur et tu sauras. »
Bon, j’ai rendez vous chez le toubib à 11h15 mais comme je
fais tout au ralenti, en conscience, enfin j’essaie d’être présente à ce que je
fais, il me faut bien quatre heures pour me préparer. J’en suis à constater que
j’ai toujours couru, chacun de mes gestes étant porté par la peur, je fuyais sans
arrêt. Évidemment, ça pourrait créer un conflit interne parce que le mode de
fonctionnement passé est totalement l’inverse de celui que je vis dans le
présent.
Il m’arrive même d’avoir l’impression de devenir dingue !
Mais je me tourne vers le divin, je respire et ça passe puis la confiance en la
vie revient.
Le fait de ne pas être allée sur le net hier, m’a fait le plus
grand bien parce que je me colle la pression sans arrêt et même pour ce blog !
Tout ce que je fais est encore motivé par la peur qui prend de multiples
apparences.
Je suis libre de faire ce que je veux quand je veux et pourtant, je
continue de me reprocher de ne pas en faire assez. Ce n’est pas par hasard si j’ai
été immobilisée pendant une semaine ! Il fallait que je voie les choses,
que je reconnaisse la dureté avec laquelle je me traite encore.
Le petit signe de la main du gamin du quartier, tout à l'heure, m'a confirmé que mon enfant intérieur est en paix, honoré.
J’ai regardé ce dessin animé hier soir avec enthousiasme. Il y a pas mal de messages dedans mais je laisse venir les "images". J'ai déjà pu constater combien le "méchant" continuait de m'agacer mais sans lui, l'histoire n'aurait pas de sens. Son comportement a permis au jeune homme de définir ses choix, sa façon d'utiliser ses dons. J'ai encore un peu de mal avec le graphisme et préfère largement les dessins à la main, mais le scénario m'a portée.
En cliquant sur le lien vous pourrez voir le film sur le
site qui le diffuse. C'est marrant mais chaque fois que je pénètre dans mes profondeurs, je tombe sur des messages ou des vidéos qui parlent de la "terre creuse". Comme tout est inter-relié et ce qui est en bas reflète ce qui est en haut, ce monde intérieur en soi, semble correspondre à celui qui serait au cœur de la terre...
Comme c'est un site qui change régulièrement de nom, cette animation n'existe plus mais en attendant quelques secondes vous arriverez sur le nouveau site à d'autres films, don "la famille Bélier", sont proposés ( réctification du 13 octobre 2015)
Comme c'est un site qui change régulièrement de nom, cette animation n'existe plus mais en attendant quelques secondes vous arriverez sur le nouveau site à d'autres films, don "la famille Bélier", sont proposés ( réctification du 13 octobre 2015)
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci