mardi 6 janvier 2015

« Juste pour voir » & « La légende de Sarila » animation






(Écrit hier matin) Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir été immobilisée ces derniers jours mais j’ai beaucoup d’énergie ce matin ! J’ai commencé la journée en faisant du ménage ! En passant l’aspirateur ! C’est exceptionnel et assez représentatif de mon état d’esprit actuel. Simplifier au maximum les choses en suivant l’envie du moment.
J’ai quand même publié un article que j’ai lu hier soir, tellement j’ai été stupéfaite par la ressemblance de point de vue. Je n’ai pas lu son livre (Michael Brown) mais j’en ai entendu parler et les extraits qui ont été diffusés ont fortement résonné en moi.

Il est vrai que nous en venons aux mêmes conclusions tant qu’on se coupe d’un aspect intérieur de soi, on s’éloigne de son cœur et par la même de notre vraie nature. Puis en survolant les infos sur google+, chaque critique envers la société, chaque accusation me renvoie à ma façon d’agir, de gérer mon monde intérieur.
Le texte que j’ai publié à propos des liens toxiques qui peuvent être coupés a beaucoup de succès mais je me demande si ça n’est pas encore une forme de déni. 
Vouloir se couper de l’extérieur, de l’inconscient collectif c’est comme une façon de dire que nous refusons les conditions de l’incarnation, c’est encore se diviser, être en résistance vis-à-vis de soi et de la vie. C’est une fuite de la réalité qui nourrit encore l’inconscience, la peur, la dualité. Plus d’une fois, l’idée que ce comportement n’était pas juste et à la limite dangereux, m’est venu à l’esprit. Pas sous la forme d’une peur mais d’une évidence, d’un manque de discernement.


Être plus conscient de ce que l’on est, de ce que l’on vit, ne veut pas dire que l’inconscient est mauvais ou inutile. On ne va pas le remplacer en devenant conscient, cet aspect de soi est indispensable. J’ai pu voir combien c’était épuisant de devoir penser chaque geste, d’être attentif à sa façon de se tenir. Évidemment j’y étais obligée pour éviter la douleur mais en fait il est beaucoup plus utile et juste de faire confiance à cet aspect intérieur vital.

Idem pour ce qui concerne les liens toxiques avec l’extérieur nous pouvons agir pour ne pas en être affecté. En fortifiant notre personnalité par les retours au cœur. Tout ce que nous faisons pour nous protéger non seulement n’est pas efficace mais en plus, ça nous fragilise considérablement. On ne peut se fermer sans en être affecté d’une quelconque manière
Si on veut se couper des blessures intérieures, il nous faudra fermer notre cœur, ne pas ressentir ce qui se manifeste en soi. Sans cette ouverture, nous nous privons de la présence de notre âme, de l’étincelle divine.

S’il nous fallait assumer consciemment le travail de l’inconscient, nous ne pourrions tout simplement pas vivre. Nous serions recroquevillés sur nous-même, à penser chaque respiration, chaque battement de cœur. 
Car le problème est là, tout est inter-relié, inter-dépendant. Et si nous voulons retirer un maillon de la chaîne, tout s’écroule. 
Il en va de même pour chaque défaut, tant que nous les renions, nous nous privons de leur contraire. Comme chaque chose est double, polarisée, si nous penchons plus d’un côté que de l’autre, nous allons être déséquilibré, amputé.

Un défaut n’est jamais qu’une qualité inversée, déséquilibrée, polarisée. Toutes ces divisions internes, tous ces rejets nourrissent le mal-être, la sensation de manque et de besoin. Comment pourrait-on reconnaitre le divin en nous si nous sélectionnons arbitrairement, si nous refusons d’admettre que nous portons tout en nous
L’ego ne pourra jamais savoir ce qui est réellement juste parce qu’il a une vision très limitée de la réalité.

Il est naturel de préférer la joie à la tristesse, la paix plutôt que la guerre mais comment pourrions nous vivre la joie si nous refusons de reconnaitre la tristesse ? Ces deux émotions se situent sur la même "ligne", l’une est au pôle nord et l’autre au sud. Quand on vient en son cœur, on peut le voir, le sentir, quand le corps émotionnel s’équilibre dans l’acceptation de ce qui est. On aborde une nouvelle forme de perception, un ressenti qui n’est pas aussi tranché, violent.
Quand on aborde une sensation depuis le cœur, d’une façon nouvelle, c'est-à-dire sans se référer au passé, à ce qui est connu, on s’ouvre à un monde nouveau. 
Je ne pourrais pas vous le décrire parce que c’est justement nouveau pour moi. 
Puis chacun étant unique, ce que je découvre n’a d’intérêt et de sens que pour moi. 
Ce qui est certain c’est que l’envie de connaitre véritablement mon corps émotionnel grandit à mesure que j’expérimente le lâcher prise.

Je ne me reconnais plus, dans le sens où je vois que ce que j’ai cru être ne correspond pas à ce que je suis. J’en suis au stade où je constate ma façon de fuir enfin, mes mille et une façons d’esquiver. Il y a eu un mouvement de rejet, de refus mais maintenant, je me sens capable de voir sans critiquer ces stratégies.

J’ai enfin intégré l’idée que tout est en moi et qu’il suffit de laisser faire pour que tout s’ajuste, s’équilibre et s’harmonise. L’année 2013 m’a permis d’ouvrir mon cœur et donc d’élargir ma vision, de comprendre intellectuellement, les grandes lignes. En 2014, j’ai essayé d’appliquer ces connaissances selon la compréhension mentale, sur le terrain et j’ai bien l’impression que ça constituait une forme de répétition avant la générale. Une préparation qui a permis de libérer pas mal de fausses croyances et de faire confiance à mon cœur. Ce travail a été effectué au niveau mental et inconscient mais maintenant, il s’agit de vivre en totale confiance.

La croyance en un ennemi intérieur s’effiloche, elle a été reconnue et continue de l’être. Cette acceptation permet d’amplifier la confiance en soi, en ses élans, quels qu’ils soient. Tout ce qui a été réalisé m’amène à lâcher la notion de bien et de mal.

Quand on s’observe, sans se fliquer, on peut voir que nous avons deux façons d’être. 
Soit on agit selon la peur, soit dans l’amour. Soit de façon automatique, dans la défense, le rejet, soit dans l’acceptation de ce qui est. Puis on va comprendre que lorsqu’on vient en son cœur, le calme retrouvé, l’élan, le geste qui sera alors posé sera juste. Peu à peu on va lâcher la peur de mal faire et le cœur va devenir le centre de toute action.

Le cœur possède la capacité de capter des infos invisibles pour le mental. La science l’a prouvé et même si on trouve peu d’infos à ce sujet, il suffit d’en faire l’expérience, d’être à l’écoute de son ressenti. Faire comme on le sent devient la priorité. Non pas qu’on se passe de l’intellect mais plutôt qu’on connait son mode de fonctionnement défensif. 
On apprend à sentir avant de penser et à se fier à la première impression. 
Mais celle-ci sera la vérité de l’instant et en accueillant les émotions, en laissant le cœur les équilibrer, on saura ce que veut nous dire notre âme et le geste approprié sera posé.

Comment s’aimer vraiment si on continue de rejeter des pans entiers de notre personnalité, de s’invalider ? Reconnaitre le divin en soi passe obligatoirement par la reconnaissance entière de l’humain que nous sommes
L’énergie du divin n’a pas de limites, elle se déploie sur tout, elle est tout. 
Nos croyances sont le reflet de notre vision de nous-même. Tout ce que nous rejetons en nous, se manifestera devant nous avec force. Tout ce qui nous fait réagir éveille quelque chose en nous-même. Plus la réaction sera violente et plus on aura besoin de regarder ce qui en nous, a besoin d’être aimé, accepté.

Je constate que le fait d’écouter l’enfant intérieur, c'est-à-dire de ne pas retenir une émotion quelle qu’elle soit, me libère du rôle de la victime et j’en ai la preuve quand je lis une info à propos des injustices de ce monde et plus particulièrement quand les victimes sont des enfants. Avant, je ne pouvais même pas aborder ce genre de choses puis petit à petit en les utilisant comme des appels de mon enfant intérieur a prendre soin de lui, tout s’est allégé. Ma vision a changé considérablement en acceptant de cesser de juger systématiquement et radicalement.
Je constate qu’en changeant ma vision, en adoptant celle du cœur, ma vie est beaucoup plus légère et facile. Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais ça ne m’angoisse plus trop. Là aussi, la confiance en soi et en la vie se cultive par le processus d’accueil des émotions. 
Quand on constate qu’une émotion accueillie et vécue dans la confiance de la toute puissance de l’amour s’équilibre d’elle-même, on craint moins d’être submergé.
Quand on s’autorise enfin à se regarder en face, sans juger ce que l’on voit, on découvre que nous sommes complets, que nous avons tout pour être heureux. 
La liberté tant recherchée commence par le fait de s’autoriser à être soi-même, authentique.
J’ai pas mal de truc à faire cette semaine mais plutôt que d’agir dans l’urgence, je continue de me fier aux élans du moment et à les suivre. Je vais planifier mais en laissant une grande marche de manœuvre. En commençant par faire du ménage je dégage l’espace extérieur et me consacre à accueillir tout ce que suscitent ces projets, de façon à libérer de l’espace dans mon cœur afin de recevoir l’inspiration.

En fait, on agit avec soi-même comme on le fait avec les choses. Quand on entend nettoyage de sa maison intérieur, on s’imagine qu’il faut enlever tout ce qui est considéré comme mauvais, on pense que pour changer, il faut refaire la déco.
Mais notre corps physique, notre inconscient se chargent de libérer les impuretés. Il appartient à notre mental de prendre conscience du divin et en amenant nos pensées négatives en notre cœur, celui-ci se charge de les nettoyer. Ce nettoyage ne consiste pas à trier et éliminer selon les critères de bien ou de mal mais à équilibrer les pensées/émotions. 
Ce matériel est de l’énergie qui ne demande qu’à être utile et le cœur sait quoi en faire, où la diriger.
En apprenant à connaitre notre corps émotionnel avec les yeux du cœur, c'est-à-dire sans jugement on va pouvoir comprendre le langage du cœur et les blessures de l’âme.

J’ai bien l’impression que je prends conscience de l’importance de l’ancrage, de la présence à son corps physique. Mon bassin, les reins, le bas de mon dos et mon chakra sacré semblent reliés et il y a comme une restructuration de ce qui est maintenant mon socle. Comme si l’énergie de la terre investissait le lieu et par la focalisation consciente, l’union de ces forces céleste et tellurique fortifiait ma base. Le fait de détendre cette partie du corps semble avoir débloqué de l’énergie, libéré des traumas en tous cas le résultat, c’est plus de confiance en soi.
C’est assez frustrant de ne pas pouvoir comprendre précisément ce qui se passe mais c’est un peu logique puisque le mental perd ses repères et comme le langage du cœur n’est pas verbal, c’est l’apprentissage d’un nouveau mode de communication qui commence. 
Un langage subtil puisqu’il n’y a pas de violence. 
L’ego s’exprime dans la réaction, l’attraction et la répulsion, c’est souvent excessif, polarisé, soit trop, soit pas assez. Ce comportement nous est familier et même s’il nous fait souffrir, on s’y attache parce qu’on craint de ne plus se sentir exister.

Les émotions nous invitent à chercher la paix dans le cœur, à nous responsabiliser en n’entrant pas en réaction ; En ne renvoyant pas notre mal-être à l’extérieur mais en accueillant la tristesse, la colère en son cœur. 
On fait l’erreur de croire qu’elles sont une fin, un but, alors qu’elles sont un moyen. 
Cette première erreur de considération nous amène à courir après le bonheur, l’amour, la joie, la paix…à agir pour obtenir telle ou telle réaction. Non seulement on se trompe de cible mais en plus ça ne nous mène pas au bonheur parce que l’émotion est éphémère, changeante. Puis l’environnement qui nous stimule sans arrêt, de façon imprévisible, nous fait réagir et on n’est plus en paix.   

J’ai écris ceci dans la matinée entre deux coups de balai mais au moment de le publier, j’ai pris conscience de ma façon d’agir depuis toujours ; faire plusieurs trucs à la fois pour éviter l’ennui. Mais cette attitude est encore une fuite, un refus d’être présente à ce que je fais alors j’ai choisi de m’occuper uniquement de mon confort physique et de laisser l’ordinateur de côté.
On ne peut pas être présent à soi à 100%. Déjà, prendre conscience de sa façon d’agir, sans se critiquer, permet de maintenir l’amour vivant en soi. A partir de là, l‘exploration continue et on découvre des aspects inconnus de soi. 

Puis il est absolument inutile de vouloir changer, pour plusieurs raisons. 
La première c’est que la vie elle-même s’en charge. Les cycles de l’humain sont des paliers qui nous permettent d’élever sa conscience, de s’ouvrir de plus en plus afin d’intégrer plus d’amour et de lumière. Et ce sont elles qui agissent.
Inutile de vouloir changer parce qu’on ne maitrise pas tous les paramètres et tant qu’on ne fait pas du cœur son centre de gestion, on essaiera de définir l’être que nous voudrions manifester selon les critères d’évaluation, de sélection du mental. 
Or il ne s’agit pas de sélectionner mais d’unifier.

Seul le cœur peut avoir une vision objective qui tient compte de tous les paramètres. 
On peut résumer les choses de cette façon : le cœur dit : « je veux connaitre, juste pour voir, savoir, au-delà des mots ». Je n’utilise pas le mot vérité parce qu’elle est tellement relative, radicale et subjective, que ce serait encore une vaine tentative de contrôle et de persuasion. Or c’est à chacun, au cœur de lui-même, d’entreprendre cette découverte et il suffit de le vouloir puis de laisser venir.
Pour résumer, il est l’heure de s’ouvrir à soi-même et ça commence en repérant les portes fermées en soi et en laissant le cœur agir en toute confiance. 
Là encore, il suffit de demander à son cœur de s’ouvrir pour qu’il le fasse. 
Puis il est nécessaire d’avoir suffisamment confiance en l’amour pour ne pas chercher à anticiper, essayer de comprendre mentalement. J’ai constaté la réalité de ce fait à plusieurs reprises mais sur le moment, je ne pouvais pas le voir parce que j’attendais quelque chose de spécial.
Parce que le mental dit : « J’ai besoin de comprendre, je ne peux pas avancer sans savoir ». Chaque fois qu’une question se pose, je lui dis : « laisse toi aller, repose toi, tu l’as bien mérité ». « Tu peux constater le mieux-être général, viens dans le cœur et tu sauras. »

Bon, j’ai rendez vous chez le toubib à 11h15 mais comme je fais tout au ralenti, en conscience, enfin j’essaie d’être présente à ce que je fais, il me faut bien quatre heures pour me préparer. J’en suis à constater que j’ai toujours couru, chacun de mes gestes étant porté par la peur, je fuyais sans arrêt. Évidemment, ça pourrait créer un conflit interne parce que le mode de fonctionnement passé est totalement l’inverse de celui que je vis dans le présent.
Il m’arrive même d’avoir l’impression de devenir dingue ! Mais je me tourne vers le divin, je respire et ça passe puis la confiance en la vie revient. 
Le fait de ne pas être allée sur le net hier, m’a fait le plus grand bien parce que je me colle la pression sans arrêt et même pour ce blog ! Tout ce que je fais est encore motivé par la peur qui prend de multiples apparences. 
Je suis libre de faire ce que je veux quand je veux et pourtant, je continue de me reprocher de ne pas en faire assez. Ce n’est pas par hasard si j’ai été immobilisée pendant une semaine ! Il fallait que je voie les choses, que je reconnaisse la dureté avec laquelle je me traite encore.  
Le petit signe de la main du gamin du quartier, tout à l'heure, m'a confirmé que mon enfant intérieur est en paix, honoré.  
J’ai regardé ce dessin animé hier soir avec enthousiasme. Il y a pas mal de messages dedans mais je laisse venir les "images". J'ai déjà pu constater combien le "méchant" continuait de m'agacer mais sans lui, l'histoire n'aurait pas de sens. Son comportement a permis au jeune homme de définir ses choix, sa façon d'utiliser ses dons. J'ai encore un peu de mal avec le graphisme et préfère largement les dessins à la main, mais le scénario m'a portée.   

En cliquant sur le lien vous pourrez voir le film sur le site qui le diffuse. C'est marrant mais chaque fois que je pénètre dans mes profondeurs, je tombe sur des messages ou des vidéos qui parlent de la "terre creuse". Comme tout est inter-relié et ce qui est en bas reflète ce qui est en haut, ce monde intérieur en soi, semble correspondre à celui qui serait au cœur de la terre...
Comme c'est un site qui change régulièrement de nom, cette animation n'existe plus mais en attendant quelques secondes vous arriverez sur le nouveau site à d'autres films, don "la famille Bélier", sont proposés ( réctification du 13 octobre 2015)


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci