Encore un réveil avant l’heure. Enfin l’heure, tout change
tellement et rapidement que même l’horloge biologique interne peine à trouver
son rythme.
Comme rien n’est dû au hasard, selon ma foi et mon expérience, l’élan
m’a amené une fois de plus à écouter le discours du ministre canadien qui parle
des extra-terrestres. C’est le sujet qui intéresse fortement des aspects
intérieurs, en ce moment.
Je ne cherche plus à savoir si ça vient de l’ego ou du cœur puisque
je pars du principe que tout est lié.
La seule chose qui peut filtrer ce que l’on
perçoit et donc le déformer, c’est la peur.
Je peux constater que celle-ci n’est
plus dominante en moi bien qu’elle continue d’exister. Je ne pense pas qu’on
puisse vivre en étant totalement séparé de cette énergie qui n’a pas que des
effets négatifs. Ce qui craint, c’est de s’identifier à elle, de la nourrir, de
focaliser son attention sur elle en la considérant comme une ennemie.
Toute émotion a un sens et une utilité, même la peur. Si je ne craignais
pas la mort, je pourrais me jeter dans le vide, me faire mal et je serais
inconsciente, ignorante de la réalité. La peur libérée de sa cachette,
équilibrée dans l’amour divin, est comme toute autre émotion, un indicateur, un
appel à revenir au cœur, à la foi, à la paix intérieure, à l’harmonie, un potentiel en soi.