Depuis deux nuits, Féliz, mon chat préféré, qui est
beaucoup plus qu’un animal de compagnie, m’a fait l’honneur de dormir avec moi.
Je respecte sa liberté mais j’apprécie quand il est près de moi. Bien que ça
signifie aussi qu’un équilibrage énergétique est nécessaire. J’ai commencé à
ressentir à nouveau la douleur aux reins et sa présence tout comme l’appel à l’aide
à ma présence divine, l’ont cessé net. Il a vraiment le don de réguler les énergies,
d’apaiser, de vibrer l’amour inconditionnel et d’enseigner par l’exemple, ce
même amour qui n’enferme pas, respecte les différences, le lâcher prise, la
souplesse, bref, des attributs essentiels au bien-être et à l'épanouissement.
La lecture du témoignage de l'extra-terrestre et surtout ce
qu’il a partagé faisant écho à de nombreux messages spirituels, concernant l’histoire
« réelle » du monde, m’a bien chamboulé mais j’ai pu constater que
cette fois-ci, les dégâts ont été moindres puisque les émotions générées ont
été libérées au fur et à mesure.
Je me suis sentie coincée, perdue mais au lieu
de sombrer, j’ai senti que c’était le moment de formuler clairement mon
intention, que je n’avais pas à nourrir l’impuissance mais qu’au contraire, je
devais manifester mon pouvoir de co-créatrice, par le verbe.
Je me suis sentie isolée face à la folie du monde, comme
prisonnière dans un environnement hostile et peu à peu, je suis revenue au
centre de moi-même et j’ai pensé, "puisque je ne peux pas changer le monde,
puisque je suis responsable uniquement de mon propre monde, je peux choisir ce
que je veux vivre en dedans".
Bien que ce ne soit pas nouveau, jusqu’à
maintenant, je me focalisais sur les guérisons mais à mesure que les
libérations s’effectuaient, peu à peu, l’idée même de guérison changeait.
Bien
qu’il soit évident que des traumas aient été vécus, en accueillant ce qui est
dans l’instant, en ayant du recul, recul qui s’effectue au mieux dans le cœur,
au centre de soi, la fluidité énergétique revient avec la force tranquille résultant
de la non réaction à ce qui est. La sensation de paix indique l’efficacité du
processus, la réalité des énergies autrefois refoulées, qui sont dissoutes, absorbées,
équilibrées dans cette contemplation active, dans le sens où ça demande de
choisir comment on va répondre à ce qui se présente en soi.
Les révélations qui sont faites par l’extra-terrestre m’ont
amenées à faire la part des choses et à revenir à l’essentiel. Je suis
absolument convaincue que le seul fait de lire ses infos et de ne pas entrer en
réaction, c'est-à-dire de ne pas protester, de ne pas se positionner en victime, suffit à libérer des énergies bloquées depuis des siècles. Notamment le rôle
de bourreau et plus précisément les conséquences d’un comportement egotique
dépourvu de sentiment, la façon d’envisager l’humain en dehors de tout
ressenti, en le considérant comme un objet.
Il semble que j’aie eu ce genre de
vision, de pensées et de comportement dans des temps lointains et que ceci ait
engendré beaucoup de souffrances dues à la culpabilité, la honte et les
remords.
En toute logique, tout ce que nous avons vécu, été, demeure en
potentiel énergétique en soi, que ce soit en positif ou négatif, ces énergies s’activent
selon notre attitude d’aujourd’hui, et selon notre façon de les gérer, elles
nous servent ou nous handicapent.
Quoi qu’il en soit, en amenant au cœur tous ces reliquats
du passé encore vivants en nous, on libère non seulement l’énergie associée aux
émotions qui émergent mais aussi le
passé, le mode de fonctionnement prédateur, violent et donc inconscient.
C’est
cela élargir sa conscience; amener l’inconscient à la lumière, intégrer les aspects
refoulés et par l’alchimie émotionnelle, le centrage, réaliser ainsi le passage
de l’ego au cœur.
Ce mouvement a pour effet d’amplifier l’amour en soi et d’ouvrir
le cœur. Plus on effectue ce retour au cœur et plus on affirme sa volonté d’être
amour, plus on inscrit en profondeur le nouveau mode de fonctionnement et comme
le cœur s’ouvre, le divin, son énergie s’installe de plus en plus dans les corps.
Elle ne se limite plus au cœur mais pénètre toutes les dimensions de l’être
jusqu’au cœur des cellules qui bénéficient de ce nettoyage lumineux réalisé par
l’amour inconditionnel de soi, en soi. Ce contact permet l’activation de l’énergie
de Vie en chaque cellule.
J’ai tourné en rond pendant un moment avec des pensées d’impuissance,
de confusion quant à la façon dont l’humain a été créé, mais à chaque fois, la
sensation que l’énergie qui a initié cette aventure, n’est pas emprunte de
négativité, revenait.
Je n’arrive pas à voir les choses de façon malsaine. Même si les
manipulations génétiques ont été réalisées, je n’ai vraiment pas le sentiment
que nous ayons été manipulé mais que nous avons accepté l’expérience. Et même
que nous y avons participé.
Quand on décide de lâcher la notion de bien et de mal, on
voit alors les choses dans leur globalité. Il y a des façons artificielles de
voir avec objectivité et les dogues appelées « dures », ont ce
potentiel. Le problème, c’est qu’elles déshumanisent si on s’identifie au
personnage qu’elles font émerger. Le sentiment de puissance peut amener à
manipuler l’autre et si le cœur n’est pas ouvert, les dégâts seront considérables
parce qu’effectivement on considérera l’autre comme un objet.
Le monde du show
business est l’illustration parfaite des dérives qu’entrainent la prise de la
cocaïne, d’héroïne, de ce genre de produits et tous les médicaments qui en sont
tirés, et ils sont nombreux. Du sirop contre la toux aux anxiolytiques, la
plupart sont composées de dérivés d’opium, la substance dont on fabrique la
morphine, l’héroïne, la codéine, la codéthyline…
L’aspect positif de ces opiacés, c’est la détente physique,
psychologique, mais comme le détachement à la matière est réalisé de façon
artificielle, sans conscience, on va au contraire imprimer le manque et le
besoin avec plus d’intensité.
Les traders, le show business, les médias, tous les métiers
qui vendent du rêve, du vent, de l’illusion, baignent dans une soupe chimique
qui rend cynique et il n’est pas étonnant de constater leur comportement
prédateur. Le stress que subissent les traders, est ingérable et les drogues
sont quasiment obligatoires pour ceux qui veulent tenir la route.
Les nazis usaient de ce genre de produits, beaucoup des
dirigeants étaient héroïnomanes et quand on connait l’effet de ces drogues, on
comprend comment il est facile de sombrer dans la folie.
Comme ça coupe des
émotions, il n’y a plus de repères, de sensations qui pourraient mettre en garde
contre les abus de pouvoir. Il n’y a plus d’empathie puisque le ressenti est
faussé, puisque le cœur est isolé, recouvert d’indifférence.
Les émotions nous
aident à nous situer, à être en inter-action, à pouvoir comprendre ce que l’autre
ressent et ainsi à rectifier son comportement, à l’ajuster.
Il ne s’agit pas d’agir
selon les attentes de l’autre mais de savoir quand nous dépassons les limites
du respect, de l’espace vital, vis-à-vis de l'autre mais de nous même aussi.
Sans émotions, on ne peut pas sentir ce qui se vit en soi ni quand nous devons revenir au
cœur. Peu de gens sont capables de se couper de leurs émotions naturellement,
en général, c’est l’accumulation de souffrances qui a amené l’individu à fermer
son cœur. Cette séparation engendre une sensation de vide, d’isolement qui
amènera à manipuler les autres, à prendre leur énergie, à dominer, à chercher
le pouvoir en dehors de soi.
Puis l’accoutumance rend facilement manipulable et
il est tout à fait logique que des personnes qui ont des postes de responsabilités
rendent dépendants leurs employés.
L’humain est manipulable par ses peurs, ses
émotions refoulées et on tombe vite dans le piège quand notre cœur est en
souffrance et qu’on découvre les effets de ces drogues.
Personnellement, j’y ai vu un moyen de prendre du recul
justement par le fait que le corps émotionnel était calmé. Bien que je croyais
en la "puissance" du produit, j’ai toujours su que ça n’était pas la voie de la
guérison ni du bien-être. C’est ce qui m’a préservé de la chute mortelle.
Maintenant que je peux aborder mes émotions sans trembler et sans juger ni commenter, il m’est plus facile de lâcher le geste. Mais
c’est en ayant de la tendresse, de la patience et de l’attention à ce qui se
manifeste en dedans que ceci se réalise pas à pas.
Pour revenir au sujet concernant la façon de se situer face
à la folie du monde, aux révélations tous azimut, il m’est apparu clairement
que mon pouvoir se situe dans la capacité à gérer mon propre monde en appliquant
à l’intérieur de celui-ci, ce que je veux voir et vivre à l’extérieur.
Puisque
la pensée et l’émotion sont créatrices et comme l’inconscient a été allégé des
énergies excessives ou trop extrêmes, et qu’il ne vient plus saboter l’intention,
il est l’heure de formuler mon souhait.
Puis en sondant mon cœur, j’en suis
venue à me dire que le rêve que je nourris depuis l’enfance, celui qui a le
plus de valeur, d’importance, c’est de vivre l’amour inconditionnel l'harmonie et la paix, et
je peux déjà le vivre aujourd’hui, maintenant.
En commençant par gérer mes corps et leurs
différences, avec respect, en vivant à partir de mon cœur, en communiant avec le
divin peu importe sa forme, son nom et ses intentions.
L’expérience me montre
que seul l’amour sans conditions est réel, nourrissant et bienfaisant, que tout
est régit par cette énergie source et qu’elle est ce qui m’anime, me pousse à
agir, suscite le désir, l'élan à aller vers l’autre, à reconnaitre la lumière en toutes choses.
Quand on lâche la notion de bien et de mal, et qu’on veut
être dans la neutralité, ça créé une sorte de confusion quant à la façon d’interpréter
ce qui est. Puis peu à peu, on s’aperçoit que c’est justement le fait d’étiqueter
qui nous coupe de la réalité, crée des attentes et trouble la paix, nous maintient dans le passé, nous sort de l’instant présent.
Il y a un moment où on cesse de qualifier pour voir ce qui est, pour appréhender
le monde depuis le point zéro. Et cette période qui révèle l’illusion est
troublante pour la personnalité mais en venant en son cœur, même si on ne sait
pas encore comment tout va se mettre en place, comment les choses vont évoluer,
on sait sans raisonnement logique, que tout est bien, que tout est parfait et
que même si on ignore le plan divin, on peut lui faire confiance.
En m’adressant au divin intérieur, j’ai bloqué sur la façon
appropriée de le nommer puis j’ai fini par appeler l’amour inconditionnel, la
tendresse, la douceur, la fluidité, toutes ces énergies qui font du bien au
corps physique, à la personnalité et à l’âme.
Même si ma définition de l’amour
change, l’idée de le qualifier précisément laisse la place à l’envie
irrésistible de vivre dans ces énergies de bien-être et d’expansion. Et la meilleure
façon de la vivre, c’est de venir en son cœur en toutes circonstances.
De cette façon il n’y a pas besoin de projection, de visualisation,
puisque lorsqu’on se place sur la fréquence de l’amour sans conditions, au
quotidien, en disant "Oui" à ce qui se présente, lorsqu’on fait confiance à son cœur
et qu’on suit l’élan du moment, on créé notre futur, on donne le ton de ce qu’il
sera et de ce qu’il est déjà.
La foi en la bienveillance du divin intérieur, en sa
puissance et sa présence, son accompagnement permanent, grandit au fur et à mesure de ces
expériences d’accueil.
Je sollicite son aide de plus en plus, avec plus d’assurance
d’être entendue et soutenue dans mon désir de vivre dans les énergies de la
source, d’aligner ma volonté à la sienne.
Il ne s’agit plus de se plier aux
injonctions de l’ego spirituel ou pour ceux qui croient en un dieu extérieur à
eux-mêmes, d’obéir par crainte, par soumission, par un simulacre de respect qui
dissimule les peurs enfouies, mais de faire l’expérience de l’amour en soi, de
se laisser nettoyer, soigner, réconforter par le divin en soi, par ces énergies qui s’expriment
dès lors qu’on lâche prise, qu’on cesse de vouloir contrôler, juger, accuser.
Selon le karma, les nombreuses vies passées, il est naturel
d’avoir commis des erreurs puisque l’apprentissage se réalise par une
succession d’échec et de réussite et il est nécessaire de comprendre l’importance
du non jugement intimement relié au fait que nous soyons UN et multiples à la fois.
Quand on décide de vivre en suivant l’élan du moment, en
totale confiance, on comprend que le jugement nous enferme dans la vision
duelle et que lorsque nous accusons l’autre, nous nous accusons nous-même. Puis
concernant les libérations karmiques, il apparait de plus en plus clairement
que toute rencontre est l’occasion de faire la paix avec le passé.
Je vois bien qu’à chaque fois que je suis dans une
situation désagréable quelque chose de profond demande à être vu, considéré
depuis le cœur afin d’être libéré et qu’en acceptant de ne pas réagir, en
revenant au centre, c'est-à-dire en faisant table rase des références passées, en
gérant ce qui se manifeste avec amour, compassion, sans rejet, la libération, la guérison s’effectue
naturellement et facilement.
Puis lorsque c’est une situation récurrente, ça veut tout
simplement dire que c’est incrusté profondément et que ça demande un total
lâcher prise.
La voisine qui me renvoyait régulièrement l’image de la victime ne
me fait plus aucun effet.
Peu à peu, je suis passée de la critique à l’acceptation
de ce qu’elle est, à mesure que j'ai reconnu que je portais aussi ce masque et que j'acceptais cette "faiblesse" ou "tricherie", que je réalisais que je n'étais responsable que de moi-même, de ma façon de réagir...
En accueillant les émotions de ce personnage de victime, j’ai
lâché le rôle.
Il est clair que j’ai ralenti le processus et amplifié la
souffrance en résistant par la critique ou l’accusation, tant envers elle qu'envers moi-même.
Selon le karma,
je me suis dit qu’elle avait peut-être été victime de mes agissements passés.
Même si ça n’est pas le cas, il est évident que nous n’avons qu’un aperçu très
limité de ce qui est. Il est clair que le contrôle est impossible et si on continue
de refouler, de nier, de rejeter ce qui se manifeste en soi, on résiste au
courant de la vie tout en se coupant du divin intérieur.
Plus nous allons résister à ce qui est et plus les énergies
bloquées vont interférer nous donnant l’impression d’être manipulé.
Mais cette
sensation nous la créons par le fait de résister à l’amour qui veut remplir
tous les espaces de l’être. Nous sommes tant attachés à l’idée que nous avons
de l’amour qu’on ne le reconnait pas.
En ayant le désir sincère de tomber les
masques, de vivre en conscience, nous autorisons le divin à agir mais pour qu’il
puisse le faire, il nous faut être en totale confiance.
Il va donc nous montrer comment nous fonctionnons, quels
masques et donc quelles blessures nous portons et la seule chose que nous ayons
à faire, c’est d’accepter, de reconnaitre les faits. Concrètement ça se réalise
en ne jugeant pas ce que l’on voit. Le mental va commenter, se rebeller
éventuellement mais si on accepte cela sans y porter de critiques, la
libération s’effectue.
J’accepte beaucoup mieux l’idée d’être un canal et je me
suis même surprise à dire : « ok, envoie les énergies à transmuter tandis que je
me connecte à la terre ».
Quand je parle de canal, je me réfère à la
constitution énergétique de l’être.
Nous sommes tous des canaux qui produisons,
émettons et recevons des énergies.
Nous sommes sans arrêt traversé par toutes
sortes d’énergies dont il est impossible et donc inutile de savoir d’où elles
proviennent. Enfin ça, c’est quand on cesse de juger et de vouloir comprendre,
que ça devient une évidence.
La seule chose que nous ayons à faire, c’est de
les harmoniser, enfin de le vouloir et on le fait en acceptant d’être traversé
par elles. En cessant de vouloir se conformer aux projections et aux attentes mentales,
en écoutant notre corps physique, ses messages, ses élans, en ayant confiance en son intelligence.
Ce corps qui ne nous appartient pas, qui nous est prêté par
la terre Mère, et qui possède sa propre intelligence, qui est autonome, qui communique sans arrêt,
nous envoie des messages.
Il nous appartient de le respecter en tant que
véhicule terrestre et d’apprendre son langage, de le connaitre de l’intérieur,
de s’en faire un allié et de permettre la libre circulation énergétique entre
tous les corps subtils, les organes, les cellules.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci