Tout comme hier, l’envie d’écrire n’est pas prédominante.
Il y a comme une lassitude générale à parler de mon quotidien et la sensation
que l’heure est plutôt au silence. Comme si quelque chose se tramait en
profondeur, un genre de germination dont je n’ai aucune idée du résultat. En
lâchant certaines croyances, les anciens repères qu'ils formaient, n’ont plus de sens et ça créé
une sensation de perte, de vide, que je ne crains pas parce que je ne suis plus dans l’attente
mais plutôt dans la confiance. Ce n’est pas non plus vraiment un vide mais un
espace nouveau se créé en moi comme pour accueillir le nouveau.
Par définition,
c’est un parfait inconnu il est donc inutile d’anticiper. Il s’agit plutôt de
continuer de maintenir la paix en dedans, d’observer ce qui est et de s’offrir
la liberté d’être. A ce niveau, les
résistances tombent en même temps que les masques.
Cette liberté que je pensais trouver en dehors, pour
laquelle je pensais devoir me battre, que je revendiquais, est en fait un état
d’être que je peux m’autoriser à vivre, à chaque instant, simplement en suivant
l’élan du moment.