Tout comme hier, l’envie d’écrire n’est pas prédominante.
Il y a comme une lassitude générale à parler de mon quotidien et la sensation
que l’heure est plutôt au silence. Comme si quelque chose se tramait en
profondeur, un genre de germination dont je n’ai aucune idée du résultat. En
lâchant certaines croyances, les anciens repères qu'ils formaient, n’ont plus de sens et ça créé
une sensation de perte, de vide, que je ne crains pas parce que je ne suis plus dans l’attente
mais plutôt dans la confiance. Ce n’est pas non plus vraiment un vide mais un
espace nouveau se créé en moi comme pour accueillir le nouveau.
Par définition,
c’est un parfait inconnu il est donc inutile d’anticiper. Il s’agit plutôt de
continuer de maintenir la paix en dedans, d’observer ce qui est et de s’offrir
la liberté d’être. A ce niveau, les
résistances tombent en même temps que les masques.
Cette liberté que je pensais trouver en dehors, pour
laquelle je pensais devoir me battre, que je revendiquais, est en fait un état
d’être que je peux m’autoriser à vivre, à chaque instant, simplement en suivant
l’élan du moment.
Quand on prend confiance en soi et en la vie, on se pose
moins de questions et à mesure qu’on lâche prise, qu’on prend du recul sur ce
qui se passe en soi et autour, on se désidentifie du mental. On se détache des
émotions, des commentaires, des pourquoi et des comment.
Quand j’ai décidé de me
couper des émotions en prenant des drogues, je partais de l’idée qu’être un humain
était comme vivre dans une prison, dans un corps traversé, submergé, par des
forces inconnues et puissantes que les médicaments calmaient. Je voyais le
monde comme un lieu hostile où régnait l’ombre, l’injustice, la manipulation, l’exploitation
des plus faibles, où l’esprit de séduction et de compétition étaient les seuls
moyens d’obtenir du pouvoir.
Je voyais le monde de la même façon que je vivais
le chaos intérieur. Il me fallait m’en couper aussi, m’isoler, m’affirmer en
tant qu’individu mais je ne voulais pas le faire à la façon du monde en
écrasant les autres. Ou en jouant la séduction selon les critères de la mode,
en usant de stratagèmes pour m’accaparer l’amour d’un homme. Je voyais beaucoup
de femmes « tomber » enceinte pour garder auprès d’elles leur
compagnon et je trouvais ça injuste, une forme d’abus de pouvoir du féminin sur
le masculin. J’ai entendu qu’on vendait maintenant sur la toile, des tests de
grossesse positifs, dans la même optique !
Cependant, avec un peu de recul, je constate que malgré
tout, je "tenais" mes partenaires successifs, par le plaisir sexuel. Je n’utilisais
pas les artifices habituels, le maquillage, les vêtements sexys et les dessous aguicheurs
mais je créais une interdépendance autour du plaisir. J’étais moi-même addict à
ses montées d’hormones du plaisir et n’avais pas conscience de manipuler l’autre.
Toute ma vie reflétait mes croyances, mes peurs, mes luttes
intérieures et la foi au christ m’a permis de faire un premier gros tri dans
ces certitudes, tant celles héritées de ma famille que celles que j’avais validées
selon ma vision bien sombre du monde.
J’ai comme un trou dans l’estomac, une sensation
douloureuse de faim qui est caractéristique du sevrage. L’estomac doit
compenser le manque d’endorphines qui habituellement atténuent les sensations et maintiennent l'équilibre,
et ça entraine un surplus d’acidité créant des brûlures d’estomac. Je ne
cherche pas à savoir en détail et me contente de me souvenir que c’est un des
symptômes ressenti dans une phase de détoxification. Le pire c’est que je suis
capable d’attendre des heures avant de manger ! J’ai toujours ignoré la
faim et suppose que c’est une forme de violence inconsciente, infligée en
punition à mon corps physique. Même si j’ai compris que l’amour de soi est
essentiel, les automatismes demeurent mais comme je sais que ça ne sert à rien
de forcer, de s’obliger puisqu’alors, on entre en résistance contre soi-même, je
constate et agit en conscience pour casser le réflexe conditionné.
Le vent souffle encore et bien qu’il ne soit pas trop froid,
j’ai envie d’allumer un feu. Là encore, la tendance à se priver de confort, continue
de se manifester bien que j’aie considérablement allégée la croyance qu’il faille
souffrir pour exister. Que le sacrifice est une chose qui permet d’aller
au-delà de soi-même et de bénéficier des récompenses divines ! Mais dans
ce genre de posture, c’est l’ego qui est satisfait, c’est le fait que la croyance
soit nourrie qui créé une sensation d’élévation.
La personnalité qui se croit seule envisage la vie au
travers de trois rôles possibles, celui de la victime, du bourreau et du
sauveur. Face à ce constat, j’ai choisi, enfin, les circonstances de la vie, m’ont
fait endosser celui de la victime. Ce calcul en partie inconscient, correspond
à mes croyances et ma volonté de ne pas faire souffrir autrui.
Quand on vit un
trauma, on peut y réagir de différentes manières, soit on voudra se venger et
on deviendra bourreau à son tour, soit on pardonnera l’autre et on jouera les
sauveurs afin d’atténuer nos propres souffrances. Dans un cas comme dans l’autre, on continue d’être
dans la manipulation qui engendre toujours un abus de pouvoir.
Quand on découvre sa vraie nature, et qu’on envisage de libérer
les masques de la peur, on se rend compte que ces personnages vivent en nous, que
leurs énergies peuvent se compléter au lieu de se combattre. Nos blessures
peuvent être guéries de l’intérieur, en cessant de lutter contre soi-même.
Quand on ne rejette plus rien de ce que nous sommes ou manifestons, la paix
vient et l’amour vrai de soi amplifie.
Je pensais aller faire quelques courses mais avec ce vent
violent, je vais rester au chaud et me câliner autant de l’intérieur que de l’extérieur. Écouter son corps et agir selon l’élan du moment, sans se poser de question
quant à la pertinence de ces envies, libère de la peur et du jugement. Les
émotions se stabilisent et les personnages qui semblaient s’opposer n’ont plus
rien à revendiquer. Le silence intérieur tant attendu est un peu troublant mais
comme je sais qu’entre le moment de la libération de vieilles croyances et l’établissement
de nouvelles formes de pensées, une sensation de vide apparait naturellement,
je ne m’inquiètes pas. Je suis plutôt à calmer l’excitation et l’impatience qui
se manifestent de temps en temps.
La douleur de la sciatique a été telle hier, que j’ai
appelé ma présence divine au secours. J’ai
immédiatement pensé au bandeau de laine que j’utilise quand les règles sont bloquées
et la douleur a disparu dès que je l’ai mis autour de mes reins.
Là encore, je
peux constater que le mental est toujours en attente de solutions compliquées.
Comme il mesure l’intensité de la douleur, il s’imagine que la solution sera
proportionnelle à son impuissance à la faire disparaitre. En cela, il a raison
puisqu’il n’est pas ce qui guérit mais ses attentes l’empêchent d’entendre la
voix subtile de l’âme et ces interrogations empruntes de peur, créent une
résistance intérieure qui amplifie la douleur mentale et physique. Il a suffit que
je dise au divin que je n’en pouvais plus pour que le mental s’apaise, lâche
prise. Cet abandon psychologique de la lutte a favorisé la détente physique, libéré l'énergie divine et
la chaleur de la laine a fait le reste.
Voyons ce que je pioche sur le site de Monique Mathieu
Clef 198
Il faut que vous sachiez, et c’est cela
l’important, que le seul maître à bord, c’est l’esprit, c’est le Divin en vous,
qu’une immense puissance vous habite et que, quoiqu’il puisse y avoir de
désagréable dans votre corps, rien ne peut résister à cette toute-puissance
qui est en vous.
Il faut simplement la solliciter en permanence, reprogrammer certaines parties déficientes de votre corps, reprogrammer votre conscience humaine afin qu’elle puisse travailler sur ces parties de votre corps. Apprenez à dire le plus souvent possible : « je suis en parfaite santé, je rayonne l’Amour, la paix, la joie et la Lumière ».
Plus vous direz « je suis en parfaite santé » plus vous acquerrez cette santé parfaite !
Il faut simplement la solliciter en permanence, reprogrammer certaines parties déficientes de votre corps, reprogrammer votre conscience humaine afin qu’elle puisse travailler sur ces parties de votre corps. Apprenez à dire le plus souvent possible : « je suis en parfaite santé, je rayonne l’Amour, la paix, la joie et la Lumière ».
Plus vous direz « je suis en parfaite santé » plus vous acquerrez cette santé parfaite !
C’est marrant parce qu’hier, j’ai réfléchi au fait de
susciter des émotions particulières, la joie par exemple, en me disant que je
ne pouvais pas faire semblant, que d’appeler la joie à se manifester était une
forme de déni si mon état d’esprit du moment était à la tristesse. Mais comme
il est évident que tout ce qui me traverse ne m’appartient pas forcément ou
peut venir de mémoires anciennes, je n’ai pas à subir ces états d’âme. Je n’ai
pas non plus à essayer de les changer en positivant puisque ça ne fait que former
une résistance supplémentaire. Il est plus utile et libérateur de savoir accueillir
l’émotion et laisser les énergies divines émerger dans l’accueil de ce qui est,
que de feindre la joie.
Mais tant que le processus n’est pas devenu automatique, on
peut utiliser les facultés du cerveau, du mental, pour équilibrer les énergies
en suscitant la joie quand la tristesse est là. C’est une façon artificielle de
créer l’équilibre qui aide à imprimer mentalement de nouveaux circuits
neuronaux, initiant une nouvelle façon de répondre aux stimuli.
Pour le moment,
il me faut encore intellectualiser le processus d’accueil mais je sens que ça s’intègre
en profondeur. Le mental lâche peu à peu le besoin de contrôle et dans l’observation,
commente de moins en moins.
Clef 377
Laissez-vous emporter par le courant, ne cherchez plus à
savoir si ce que vous faites est bien ou non, si vous évoluez ou non !
Soyez simplement heureux dans votre milieu, dans votre famille, avec vos amis,
soyez heureux de pouvoir aimer tout simplement et surtout n’essayez pas d’aller
plus vite que vous le pouvez. Vivez votre vie le mieux possible dans la paix et
dans l’Amour ! Vous verrez que si vous ne cherchez plus des
complications à votre vie, si vous vous laissez emporter par ce courant
d’énergie merveilleuse qu’est l’Amour, beaucoup de transformations importantes
surviendront et vos douleurs physiques s’évanouiront.
Encore un écho de ma foi qui
vérifie une fois de plus la réalité de la loi d’attraction! La foi qui imprègne
tous les corps, qui devient vivante, libère le mental du besoin de preuves et
les signes n’ont plus autant d’importance qu’avant.
Quand on ose suivre son cœur,
on libère peu à peu les blocages liés à la peur, aux attentes et on se détache
du mental.
On se libère des questions/réponses, de la prison du mental dès lors qu’on dit « oui »
à ce qui est. Il n’y a plus d’obligation, de devoir et de conditions extérieures
spécifiques pour être libre puisqu’on s’autorise à être soi-même. Dans la confiance
totale au divin en soi, il n’y a plus de résistance et la volonté s’accorde à
celle de l’âme. L’élan de vie se
manifeste librement et le non-jugement permet l’équilibre naturel des forces en
soi.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci