Le ciel est encore bien sombre ce matin mais la pluie a
enfin cessé. J’irais voir jusqu’où est montée la rivière dont la force du courant,
amplifiée par la montée des eaux, produit un bruit assourdissant. Comme chaque
matin je me suis laissée guidée sur la toile et j’ai effectué la méditation
suivante*. On trouve beaucoup de vidéos qui proposent des méditations guidées
mais elles ne m’attirent pas puisque je préfère agir selon l’inspiration,
utiliser mon imagination, mes acquis et privilégie le contact directe.
Cependant au bout de quelques secondes d’écoute, comme les larmes ont
commencé à couler, je suis allée au bout de celle-ci. Je n’ai pas suivi à la
lettre cette guidance que j’ai effectuée en laissant les pensées me guider à partir des suggestions du narrateur.
Au moment de visualiser la terre lorsqu’elle n’était pas encore peuplée, je me suis retrouvée dans la « peau d’un arbre », un chêne peut-être. J’ai vu défiler des oiseaux, des êtres venant s’abriter de la pluie ou des rayons du soleil, les saisons qui se suivaient, le vent qui dansait dans mes branches...
En même temps, le sentiment de force, de stabilité mais aussi de légèreté, de finesse, sont apparus. Les larmes ont coulés pendant 20 minutes, comme un nettoyage intérieur, un équilibrage du système nerveux et l’expression de la douleur, de la peur, relatives à la sciatique.