lundi 1 décembre 2014

« Vague émotionnelle puis, la paix »





Le ciel est encore bien sombre ce matin mais la pluie a enfin cessé. J’irais voir jusqu’où est montée la rivière dont la force du courant, amplifiée par la montée des eaux, produit un bruit assourdissant. Comme chaque matin je me suis laissée guidée sur la toile et j’ai effectué la méditation suivante*. On trouve beaucoup de vidéos qui proposent des méditations guidées mais elles ne m’attirent pas puisque je préfère agir selon l’inspiration, utiliser mon imagination, mes acquis et privilégie le contact directe. 
Cependant au bout de quelques secondes d’écoute, comme les larmes ont commencé à couler, je suis allée au bout de celle-ci. Je n’ai pas suivi à la lettre cette guidance que j’ai effectuée en laissant les pensées me guider à partir des suggestions du narrateur. 

Au moment de visualiser la terre lorsqu’elle n’était pas encore peuplée, je me suis retrouvée dans la « peau d’un arbre », un chêne peut-être. J’ai vu défiler des oiseaux, des êtres venant s’abriter de la pluie ou des rayons du soleil, les saisons qui se suivaient, le vent qui dansait dans mes branches... 
En même temps, le sentiment de force, de stabilité mais aussi de légèreté, de finesse, sont apparus. Les larmes ont coulés pendant 20 minutes, comme un nettoyage intérieur, un équilibrage du système nerveux et l’expression de la douleur, de la peur, relatives à la sciatique.

Plus ça va et plus j’ai l’impression qu’il y a aussi le problème de circulation sanguine pour lequel j’ai déjà été opérée.
Ma méfiance vis-à-vis de la médecine, nourrie amplement par tous les articles qui la discréditent et qui vont même jusqu’à soupçonner l’industrie pharmaceutique d’empoisonner sciemment les populations, cache une peur du diagnostic. 

Jusqu’à maintenant, je m’appuyais sur la foi, j'espérais guérir par la grâce de ma présence divine comme pour les deux hépatites qui ont disparues après mon immersion totale dans les eaux du baptême. 
Bien que ce soit une réalité incontestable, il me semble que pour ce problème d’artères, l’expérience ne consiste pas à connaitre la puissance de la foi, et à l’amplifier mais plutôt de devenir consciente de ma façon de gérer mon corps physique et d’oser faire confiance aux autres, en l’occurrence le corps médical, toutes médecines confondues. 
La gestion des émotions et la foi favorisent le mieux être mais la négligence dont je fais preuve vis-à-vis de mon corps physique, trahit le refus d’être responsable et de vivre cette incarnation.
Tant que je crains d’entendre un diagnostic il est mieux que je n’aille pas voir un médecin. Il va falloir que je me prépare psychologiquement et que j’apprenne à mieux connaitre mes besoins physiques afin d’essayer de les honorer. Puis, si je vois qu’il n’y a pas d’amélioration, je me tournerais vers la médecine. 
Il me faut trouver le juste milieu en toute chose et en matière de santé, arrêter de faire l’autruche. En commençant par accueillir la peur du diagnostic, j’y verrais un peu plus clair. La peur fausse l’entendement et je ne sais pas si ma foi est suffisamment forte pour gérer ce problème.
Les articles sur lesquels je suis tombée récemment, m’amènent à penser qu’il est temps que je regarde le truc en face. Des questions se succèdent telles que : « demander la guérison n’est-ce pas une négation de la réalité et une recherche de privilège ? Un besoin d’être sauvée, un refus d’assumer les conséquences de mes actes ? » 
Le sens de l’incarnation est remis en question, tout s’embrouille et pour le moment, il s’agit de voir la situation dans son ensemble, d’oser regarder les peurs qu’elle suscite et les libérer.
La douleur est moins forte mais elle ne disparait pas. J’ai réglé ma position devant l’ordinateur pour faciliter la circulation sanguine et me suis fixé l’objectif de marcher tous les jours. La pluie qui me maintient enfermée a amenée de la colère. Le sentiment d’être coincée s’est encore manifesté en même temps que celui de l’impuissance.
Je continue d’écouter mon corps, ses messages et j’y réponds comme je peux. La culpabilité se mêle au cocktail peur/tristesse/impuissance. Tant que ces pensées/émotions ne sont pas traitées, elles viendront fausser la vue et l’interprétation. C’est dingue comme le sevrage me dévoile et me perturbe ! J’y vais pourtant mollo mais ça créé la confusion. Comme je sais que ça va remuer en dedans, je me dis que c’est normal d’avoir cette sensation d’être perdue par moments. Je ne m’accroche donc pas à ces pensées de doute et en écrivant, je me demande si le seul fait d’anticiper, d’appréhender la souffrance que devrait amener la libération de la dépendance, ne créé pas justement ces conditions difficiles.
Remarque, je n’ai pas trop à me plaindre parce que mis à part ce problème de sciatique ou de circulation sanguine, je n’ai pas d’autres symptômes de manque comme la diarrhée, les crampes, le froid intérieur, la nausée, les douleurs aux reins…

Bon, ça n’est pas le moment de se laisser envahir par le pessimisme ! Puis, souviens toi, Lydia, à chaque fois que tu diminues les doses, tu vis les mêmes interrogations, la confusion, le découragement, le repli sur soi…
En fait, l’état de victime semble venir de cette difficulté à concilier l’humain et le divin, leur potentiel si différent, leur nature même. 
Accepter les limites du monde physique tout en ayant la certitude d’être infini et illimité au niveau de l’être, me semble irréalisable d’un point de vue humain pourtant, quelque chose en moi me dit que c’est possible. C’est cette contradiction qu’il me faut accueillir pour rétablir l’équilibre interne.

Pour le moment, direction la rivière et son flux débordant ! Je n’aimais pas trop marcher mais maintenant il me semble que ma santé en dépende. Là encore, les termes utilisés trahissent une stratégie de l’ego, une tendance au drame, à l’extrême. 
L’appel du jour sera l’équilibre ! Euh, comme d’habitude...
J’ai été interrompue par la chatte qui miaulait fortement à la fenêtre pour me montrer son trophée, un souriceau ! 
La mort, la destruction, les programmes de survie, de prédation, de vengeance…je n’en peux plus de toute cette violence ! J’ai demandé à la source hier, d’extraire de mon cerveau, de mes corps, les programmes morbides mais là encore, est-ce pertinent de remettre en cause la façon dont la nature gère la vie et la mort. Ces programmes ont leur sens, leur utilité et ça n’est pas parce que j’ai du mal à accepter les règles du jeu que celles-ci ne sont pas valables.

« Présence divine, mon âme je vous offre le programme « vengeance » afin qu’il ne soit plus actif en moi. » Je reconnais l’avoir utilisé contre mon corps physique et je le regrette sincèrement. 
"Lutter" contre la mort est insensé mais la vengeance n’a vraiment aucune utilité. Elle est la cause de la plupart des guerres, du moins c’est un déclencheur qui fédère les vaincus et nourrit la division, l’exclusion, le « nous contre eux ». La prédation, l’esprit de compétition sont aussi à amener au cœur afin que l’amour les transforme en confiance en soi et en la bienveillance de la vie.
Présence divine, merci de m’éclairer afin que je puisse voir les choses telles qu’elles sont en vérité et de diffuser la tendresse et l’amour, depuis mon cœur, afin de faciliter la guérison et l’équilibre intérieur.

C’est impressionnant de voir la puissance du courant de la rivière ! Cette balade matinale m’a fait le plus grand bien. L’eau porteuse de message tout comme les émotions peut inonder les terres de la même façon qu’on peut être submergé par des pensées/émotions destructrices. 
Là encore, un élément qui nourrit la vie peut devenir une menace pour celle-ci. 
La nécessité d’équilibrer les forces devient une évidence face à ce constat. 
J’ai posé mes deux mains sur le tronc de mon ami le chêne puis en touchant une feuille, j’ai senti une douce chaleur passer dans les doigts. Je me suis sentie entendue même s’il se peut que je me fasse des films. 
Les croyances sont fragiles puisqu’elles sont bâties sur des réflexions mentales ou le rêve et l’imaginaire côtoient l’illusion. Sachant cela, je m’y accroche moins mais parfois, ça me plonge dans la sensation d’être totalement à côté de la plaque.

Le vent désagrège les nuages peu à peu et le soleil se montre à nouveau après plus de quarante huit heures de semi obscurité. J’ai demandé à ma présence divine de purifier l’astral afin d’avoir à gérer uniquement mes énergies, émotions et pensées. Cette période de sevrage me rend particulièrement vulnérable et mon hypersensibilité bien qu’elle ait diminuée, continue de me fragiliser.

C’est le moment de prendre un peu de recul et de considérer les immenses progrès que j’ai réalisé. Le seul fait d’oser regarder les peurs en face, d’accepter de les ressentir est énorme ! Il y a encore quelques temps, rien qu’à l’idée de penser à la peur, je trouillais ! J’avais beau comprendre l’importance de l’accueil, j’étais incapable de le vivre. Je fuyais les méditations qui suggéraient de revisiter le passé afin de ressentir les blocages et de libérer l’énergie. Je dévorais les messages de Jeshua mais n’arrivais pas à lire ceux qui abordaient le thème des émotions. 
J’ai passé ma vie à fuir la réalité parce que c’était insoutenable. Il y a eu un conditionnement à la peur, au déni de soi et à la victime que je défais peu à peu. Même si je continue de m’appuyer sur des béquilles chimiques, la tendance à fuir, à me réfugier dans ce confort artificiel perd son ampleur. Mon état général et mes conditions de vie se sont nettement améliorés. Accepter de voir les choses telles qu’elles sont, au-delà des croyances, demande de libérer le surplus énergétique accumulé par le déni et la peur. Et à ce niveau, il y avait du boulot ! Et ça n’est pas fini, peu à peu tout s’écroule, l’illusion se révèle et c’est tellement déroutant pour la personnalité qui perd ses anciens repères, que seul l’amour inconditionnel peut avoir un effet rassurant et faciliter l’acceptation de ces bouleversements.
Tous les masques tombent, celui de l’apparente force, de la joie feinte, de l’ignorance qui laisse place à la connaissance intime de soi, par la connexion au divin intérieur, l’écoute des sensations, du ressenti. 
L’auto-guérison est réalisable mais comme l’ego pourrait s’en accaparer, comme il pourrait s’enorgueillir et baser la confiance en soi sur la toute puissance de l’esprit, il me faut avant tout équilibrer les croyances, libérer ma foi de tout le superflu, de toutes les interprétations mentales, grassement nourries par les messages canalisés qui font parfois écho à mes propres élucubrations. Là encore, il faut de la patience, de la douceur, de l’amour pour continuer de faire passer ma foi de l’ego au cœur afin que ma vision soit purifiée de toute illusion.
On dirait que la tristesse que je dissimule depuis tant d’années, demande à être vue. Les larmes coulent toutes seules. Tiens, la connexion Internet est coupée. 
Allez la colère monte, j’ai mon trio colère/tristesse/injustice ! Bon je vais m’allonger auprès de Féliz, une séance de relaxation s’impose ! Je vais en profiter pour faire une analyse antimalware.Voici la méditation dont je parle plus haut.

Méditation flamme violette archange Mickael



Et bien merci Féliz pour ta présence apaisante et à « l’invisible » pour le rééquilibrage intérieur, la paix et le sourire retrouvés. La connexion est revenue une fois bien calmée et après avoir commencé à écouter le livre audio de Krishnamurti, « Cette lumière en nous ». J’avais lu « La révolution du silence »  à 25 ans et ça m’avait parlé bien que je n’aie pas poursuivi cette quête existentielle à travers les livres ou les enseignants, à part Jésus Christ évidemment. Féliz est venu s'allonger le long de mes reins et sa chaleur me détend. Je l'appelle souvent docteur ou rabbouni (maître). Pas de doute quant à son aide précieuse au niveau affectif, pédagogique, énergétique et donc physique puisque cet amour pur partagé, amplifie l'amour par résonance.
Journée mouvementée intérieurement, j’espère que le calme intérieur durera. Quel sport !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci