Comme c’est reposant de ne plus se prendre la tête, d’oser
faire totalement confiance à sa propre lumière !
L’abandon du jugement fait peur parce qu’on s’imagine qu’on va perdre le sens de la mesure.
Mais c’est oublier qui nous sommes en vérité, oublier les nombreuses incarnations qui nous ont permis d’évoluer, d’arriver à comprendre ce que sont l’amour, la sagesse et le pouvoir.
L’abandon du jugement fait peur parce qu’on s’imagine qu’on va perdre le sens de la mesure.
Mais c’est oublier qui nous sommes en vérité, oublier les nombreuses incarnations qui nous ont permis d’évoluer, d’arriver à comprendre ce que sont l’amour, la sagesse et le pouvoir.
Il suffit de considérer l’évolution des mentalités pour constater qu’effectivement, l’humanité progresse à grands pas. Dans ce chaos naturel, on se focalise sur ce qui est destructeur, sur ce continue d’être bancale, faussé et vicié mais on oublie de voir les choses constructives, ce qui évolue vers plus de paix, de fraternité, de conscience.
Les révélations des scandales sont une opportunité de se tourner vers l’intérieur et d’expérimenter le pouvoir de l’amour, la connexion au divin, une invitation à expérimenter le pouvoir d’aimer sans conditions, sans objet.
C’est le moment idéal pour trouver l’équilibre et se délester de tout ce qui empêche l’amour divin de circuler en soi. La lumière éclaire l’ombre et peut enfin l’embrasser.
Cette réunification renforce l’amour en soi et la lumière dévoile peu à peu tous les aspects de l’être.
Dans son propre parcours évolutif on a tendance à voir ce
qui est encore à accomplir plutôt que de reconnaitre les progrès même s’ils sont
minimes. On fait l’erreur de comparer ce que nous sommes maintenant avec ce que
nous supposons être le meilleur de nous-même.
Déjà, qui sait ce qu’est la
version idéale de l’humain divin ?
C’est un état d’être à découvrir et pas
à visualiser ou à projeter. La projection est une faculté du mental qui nous
éloigne de la réalité de l’instant, qui créé des exigences, des obligations,
des attentes et bloque la réceptivité.
Le siècle dernier nous montre que le contrôle, le pouvoir
exercés depuis l’intellect n’aboutit pas au bonheur, ne nourrit pas le vivant
ni l’intelligence humaine. Les plus « intelligents » utilisent leurs
capacités pour obtenir du pouvoir sur les autres et diriger les populations
selon leur point de vue purement égotique.
Le mental dépourvu d’amour envisage
le monde comme un objet qu’il faut contrôler et gérer comme une entreprise.
L’humain est traité comme un objet, un employé, une machine à produire et à
consommer. Un pion qui sera manipulé par ses peurs et ses passions. Les
gouvernants se sont partagé le monde et les rôles. La planète est devenue leur
terrain d’exploitation et l’argent un outil de pouvoir, de corruption.
Mais au niveau individuel, c’est exactement la même façon
d’agir.
On pense que le mal-être est dû aux circonstances extérieures et que pour être heureux, il nous faut éliminer ce que nous jugeons inadéquate.
On s’impose un idéal, on se force à le suivre et dès lors, on se coupe de la source d’amour et de lumière.
On pense que le mal-être est dû aux circonstances extérieures et que pour être heureux, il nous faut éliminer ce que nous jugeons inadéquate.
On s’impose un idéal, on se force à le suivre et dès lors, on se coupe de la source d’amour et de lumière.
Quand on prend conscience du pouvoir en soi, des capacités
psychiques de l’humain, on le perçoit depuis le mental et on l’interprète selon
des croyances, selon notre vision duelle des choses.
On pense que par la compréhension intellectuelle de la vie, on va pouvoir changer en visualisant l’être idéal que nous souhaiterions manifester.
On continue de calculer, de projeter, de croire que la sagesse vient de la compréhension et qu’on va devenir cet humain idéalisé en éliminant tout ce qui fait de lui un animal.
On pense que par la compréhension intellectuelle de la vie, on va pouvoir changer en visualisant l’être idéal que nous souhaiterions manifester.
On continue de calculer, de projeter, de croire que la sagesse vient de la compréhension et qu’on va devenir cet humain idéalisé en éliminant tout ce qui fait de lui un animal.
Or les choses sont beaucoup plus simples et complexe à la
fois.
Le pouvoir de l’humain réside dans sa capacité d’aimer de façon inconditionnelle et universelle.
La puissance de l’amour n’a rien de violent ou de contraignant.
L’amour ne calcule pas, il circule, rayonne, il EST.
La souffrance de l’humain c’est de croire qu’il faut le gagner, qu’il est rare et spectaculaire. De la naissance à la mort, on cherche ce qui est en nous, à l’extérieur, dans les relations aux autres.
Le pouvoir de l’humain réside dans sa capacité d’aimer de façon inconditionnelle et universelle.
La puissance de l’amour n’a rien de violent ou de contraignant.
L’amour ne calcule pas, il circule, rayonne, il EST.
La souffrance de l’humain c’est de croire qu’il faut le gagner, qu’il est rare et spectaculaire. De la naissance à la mort, on cherche ce qui est en nous, à l’extérieur, dans les relations aux autres.
Le besoin d’aimer est si fort qu’il nous semble que rien ne
pourra le combler véritablement. Mais quand on le ressent en soi, quand il se
libère dès lors qu’on cesse de vouloir le posséder et que sa circulation nous
rempli de paix, on commence à comprendre que la quête est inutile.
Et comme lorsqu’on cesse d’attendre, de projeter, de chercher, on s’ouvre à recevoir, on peut alors percevoir sa subtile vibration.
Puis en libérant le corps émotionnel
de la surcharge énergétique, les vagues intérieures sont moins déstabilisantes
et on commence à comprendre que les émotions sont des appels à libérer l’amour
en soi. Elles ne sont plus refoulées ni perçues comme des agressions.
Peu à peu on ne cherche plus à changer. La transformation
se fait naturellement parce qu’on intervient plus mentalement. On sait que le
mental est un outil, on ne s’identifie plus seulement à cet aspect de l’être et
on cesse de juger. On apprend à trouver la paix en soi et à se placer en mode
réceptif en ayant confiance en son cœur.
L’abandon du jugement libère du carcan mental,
les pensées vont et viennent mais on ne les retient plus. On saisit celles qui
nous font du bien, nous ouvre le cœur et font naitre l’espoir. Mais on ne s’y
accroche pas non plus. Enfin on s'en détache peu à peu.
Le sevrage est énormément facilité par l’abandon du
jugement !
Si je regarde en arrière, je peux constater qu’à chaque fois que
j’ai abandonné l’idée de me libérer, c’est parce que je refusais de sentir
certaines émotions que je jugeais inappropriées. J’étais tellement convaincue
que de me libérer de la dépendance ferait émerger l’être de lumière selon mes
croyances à son sujet, que la moindre émotion négative était insupportable.
J’avais une idée tellement stéréotypée du divin et de
l’amour que je tentais d’y correspondre, de m’y conformer. Même si je savais
que l’image était un leurre, je nourrissais tout de même ces croyances de façon
inconsciente. C’est en choisissant de tomber les masques que l’illusion s’est
révélée petit à petit.
Jusqu’à en arriver à me dire que de libérer les vieilles
croyances pour en adopter d’autres n’était pas suffisant pour changer ma vision
de moi-même et de la vie.
Comme le regard sur moi-même définit ma vision du
monde, il me fallait changer ma façon de voir, de me considérer. Puis
finalement, pour changer réellement de vision, il me fallait changer mon point
de vue, mes yeux et oser voir à partir du cœur.
On ne passe pas directement de la vision duelle à la vision
qui unifie, comme on change de lunettes. On va apprendre à lâcher les
résistances en goûtant la paix ressentie lorsqu’on cesse de juger.
La fonction
du cœur c’est l’harmonisation, ce qui veut dire qu’il fait avec ce qui est, dans
l’instant. Il permet ainsi l’équilibre naturel des forces intérieures.
En fait j’ai cru que pour trouver l’équilibre, il me fallait doser mais il semble que ça ne marche pas de cette façon. Il s’agit plutôt de marquer un temps d’arrêt, pour observer et laisser le cœur agir.
Cette dépendance et sa libération n’ont pas pour but de me faire gagner en force de volonté ou encore en sagesse dans des choix judicieux mais simplement de lâcher prise quant à la volonté, de l’associer au cœur plutôt que de continuer à lutter intérieurement.
C’est en acceptant ma
faiblesse, mes limites que le cœur s’ouvre par la gratitude et l’humilité. La
puissance de l’amour s’expérimente par l’acceptation et ce pouvoir révélé dans
l’alchimie émotionnelle démontre l’obsolescence de la lutte, des stratégies de
l’ego et sa façon d’envisager le monde.
Cependant, lorsqu’on décide de suivre le cœur, on n’arrête
pas de juger.
Le mental continue de compartimenter, de cogiter mais on ne se laisse pas duper.
Le mental continue de compartimenter, de cogiter mais on ne se laisse pas duper.
On accueille ses pensées avec la compassion d’une mère qui
écoute les questions de son enfant sans chercher à lui répondre mais en étant là
tout simplement.
L’enfant ne cherche pas forcément de réponses, il s‘amuse à
questionner, il apprend à se situer dans le monde, à savoir qui il est. Il veut
juste être entendu, pris en compte, reconnu par son entourage.
Il est naturel d’être perdu lorsqu’on décide de suivre le cœur puisque tous nos repères n’ont plus de valeur et comme notre vision de l’amour et du pouvoir est définie par l’ego, selon ses critères de sélection, on entre dans un univers inconnu.
De plus, notre cœur porte des blessures et
notre mémoire a associé l’amour à la vulnérabilité, la souffrance.
La peur
d’aimer est ancrée profondément et elle peut empêcher d’oser faire ce retour à
sa vraie nature qui est l’amour inconditionnel.
Alors on avance avec prudence jusqu’à être convaincu de la
pertinence de choisir l’amour en toute circonstance, de se tourner vers
l’intérieur et de laisser faire le divin en soi.
Reconnaitre les stratégies de
l’ego et leur inefficacité à long terme est déstabilisant parce que le premier
réflexe sera de le condamner. Or ça n’est pas lui qui est « mauvais »
mais ce sont ses stratégies qui sont trop radicales, restrictives et excluantes.
La personnalité panique à l’idée de voir les choses telles
qu’elles sont en réalité puisqu’elle a toujours fait en sorte d’occulter ce qui ne lui,
plaisait pas.
Mais comme elle est amenée au cœur, elle prend confiance lorsqu’elle constate que la paix qu’elle a toujours cherchée est là. Peu à peu, elle tombe amoureuse de l’énergie amour et se laisse convaincre de se dénuder.
Commence alors un partenariat où la personnalité est délestée de ses peurs, de
ses masques. On va commencer par retirer les étiquettes collées aux choses,
puis se pose le problème de savoir ce qu’il faut garder et lâcher puis
finalement on se dit que le plus simple, c’est de confier tout ce qui arrive au
divin.
Et en revenant au cœur, c'est-à-dire en ne donnant pas foi
au discours intérieur, la présence divine se manifeste par la paix, un sourire
aux lèvres et un peu plus de courage pour continuer la même gymnastique.
Pour me
libérer de la dépendance, j’ai plusieurs choix devant moi. Celui d’activer la
volonté, d’exercer un contrôle sur mes impulsions mais ce avec quoi on lutte se
renforce, s’amplifie et l’accumulation des énergies refoulées peut imploser
d’un moment à l’autre. Ou de faire confiance au cœur et de le suivre sans juger
ni supposer ce qui adviendra tout en ayant confiance d’être sur la bonne voie.
J’ai choisi d’agir à partir du cœur et en m’y logeant
chaque fois qu’une peur ou une émotion négative surgit, ainsi j’apprends à
reconnaitre l’énergie du cœur non plus en cherchant à la comprendre ou la définir
mais en la ressentant. Du coup les images, les étiquettes s’effacent avec
l’illusion du savoir intellectuel.
Je ne sais pas où me mènera ce choix mais peu à peu, je
constate que la confiance grandit, la paix devient constante et le quotidien
beaucoup plus léger. C’est déjà un cadeau qui m’invite à être présente à ce que
je suis, et me libère de la peur de l’avenir. Tout m'amène à vivre dans le moment présent sans opposer de résistance. Je me suis accordée une journée de repos, de détente, hier. J'avais écrit cet article puis au moment de le publier, je n'ai pas été motivée. J'ai choisi de prendre soin de mon corps physique en priorité et de vivre dans la réalité.
L'appel actuel est au détachement! J'ai zappé la webconférence de Caroline Blanco et en l'écoutant ce matin, je peux constater que la résistance est encore forte chez beaucoup de personnes en chemin. Elle est très courte parce que Caroline a oublié de faire les manipulations nécessaires afin d'interagir avec les participants. Là encore, une forme de résistance se manifeste dans cet oubli que les psy pourraient qualifier d'acte manqué...
Il me vient une idée à propos de l'ego qui est assez claire.
"Vouloir chasser l'ego, c'est comme dire à ses pieds qu'ils n'ont pas de valeur et qu'on va se faire amputer afin de marcher droit". L'image parle d'elle-même!
L’égo est
partout ! – Le 26/11/2014
On a tous une
idée bien particulière au sujet de l’égo. On en parle un peu partout et chacun
a sa propre définition de cet ombre si redoutée faisant pourtant partie de
nous. Je n’ai certainement pas encore découvert toutes ces facettes, mais
dernièrement, une grande partie de ce qu’il est et de ce dont il est
responsable m’a été montrée plus clairement. J’ai donc envie de partager avec
vous ces dernières prises de conscience…
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci