jeudi 27 novembre 2014

« L'appel actuel est au détachement » & lien webconférence de Caroline Blanco





Comme c’est reposant de ne plus se prendre la tête, d’oser faire totalement confiance à sa propre lumière ! 
L’abandon du jugement fait peur parce qu’on s’imagine qu’on va perdre le sens de la mesure. 
Mais c’est oublier qui nous sommes en vérité, oublier les nombreuses incarnations qui nous ont permis d’évoluer, d’arriver à comprendre ce que sont l’amour, la sagesse et le pouvoir.

Il suffit de considérer l’évolution des mentalités pour constater qu’effectivement, l’humanité progresse à grands pas. Dans ce chaos naturel, on se focalise sur ce qui est destructeur, sur ce continue d’être bancale, faussé et vicié mais on oublie de voir les choses constructives, ce qui évolue vers plus de paix, de fraternité, de conscience.

Les révélations des scandales sont une opportunité de se tourner vers l’intérieur et d’expérimenter le pouvoir de l’amour, la connexion au divin, une invitation à expérimenter le pouvoir d’aimer sans conditions, sans objet. 

C’est le moment idéal pour trouver l’équilibre et se délester de tout ce qui empêche l’amour divin de circuler en soi. La lumière éclaire l’ombre et peut enfin l’embrasser. 
Cette réunification renforce l’amour en soi et la lumière dévoile peu à peu tous les aspects de l’être.


Dans son propre parcours évolutif on a tendance à voir ce qui est encore à accomplir plutôt que de reconnaitre les progrès même s’ils sont minimes. On fait l’erreur de comparer ce que nous sommes maintenant avec ce que nous supposons être le meilleur de nous-même. 
Déjà, qui sait ce qu’est la version idéale de l’humain divin ? 
C’est un état d’être à découvrir et pas à visualiser ou à projeter. La projection est une faculté du mental qui nous éloigne de la réalité de l’instant, qui créé des exigences, des obligations, des attentes et bloque la réceptivité.

Le siècle dernier nous montre que le contrôle, le pouvoir exercés depuis l’intellect n’aboutit pas au bonheur, ne nourrit pas le vivant ni l’intelligence humaine. Les plus « intelligents » utilisent leurs capacités pour obtenir du pouvoir sur les autres et diriger les populations selon leur point de vue purement égotique. 
Le mental dépourvu d’amour envisage le monde comme un objet qu’il faut contrôler et gérer comme une entreprise. L’humain est traité comme un objet, un employé, une machine à produire et à consommer. Un pion qui sera manipulé par ses peurs et ses passions. Les gouvernants se sont partagé le monde et les rôles. La planète est devenue leur terrain d’exploitation et l’argent un outil de pouvoir, de corruption. 

Mais au niveau individuel, c’est exactement la même façon d’agir. 
On pense que le mal-être est dû aux circonstances extérieures et que pour être heureux, il nous faut éliminer ce que nous jugeons inadéquate. 
On s’impose un idéal, on se force à le suivre et dès lors, on se coupe de la source d’amour et de lumière.

Quand on prend conscience du pouvoir en soi, des capacités psychiques de l’humain, on le perçoit depuis le mental et on l’interprète selon des croyances, selon notre vision duelle des choses. 
On pense que par la compréhension intellectuelle de la vie, on va pouvoir changer en visualisant l’être idéal que nous souhaiterions manifester. 
On continue de calculer, de projeter, de croire que la sagesse vient de la compréhension et qu’on va devenir cet humain idéalisé en éliminant tout ce qui fait de lui un animal.

Or les choses sont beaucoup plus simples et complexe à la fois
Le pouvoir de l’humain réside dans sa capacité d’aimer de façon inconditionnelle et universelle. 
La puissance de l’amour n’a rien de violent ou de contraignant. 
L’amour ne calcule pas, il circule, rayonne, il EST. 
La souffrance de l’humain c’est de croire qu’il faut le gagner, qu’il est rare et spectaculaire. De la naissance à la mort, on cherche ce qui est en nous, à l’extérieur, dans les relations aux autres.

Le besoin d’aimer est si fort qu’il nous semble que rien ne pourra le combler véritablement. Mais quand on le ressent en soi, quand il se libère dès lors qu’on cesse de vouloir le posséder et que sa circulation nous rempli de paix, on commence à comprendre que la quête est inutile. 

Et comme lorsqu’on cesse d’attendre, de projeter, de chercher, on s’ouvre à recevoir, on peut alors percevoir sa subtile vibration. 
Puis en libérant le corps émotionnel de la surcharge énergétique, les vagues intérieures sont moins déstabilisantes et on commence à comprendre que les émotions sont des appels à libérer l’amour en soi. Elles ne sont plus refoulées ni perçues comme des agressions.
Peu à peu on ne cherche plus à changer. La transformation se fait naturellement parce qu’on intervient plus mentalement. On sait que le mental est un outil, on ne s’identifie plus seulement à cet aspect de l’être et on cesse de juger. On apprend à trouver la paix en soi et à se placer en mode réceptif en ayant confiance en son cœur.   
L’abandon du jugement libère du carcan mental, les pensées vont et viennent mais on ne les retient plus. On saisit celles qui nous font du bien, nous ouvre le cœur et font naitre l’espoir. Mais on ne s’y accroche pas non plus. Enfin on s'en détache peu à peu.

Le sevrage est énormément facilité par l’abandon du jugement ! 
Si je regarde en arrière, je peux constater qu’à chaque fois que j’ai abandonné l’idée de me libérer, c’est parce que je refusais de sentir certaines émotions que je jugeais inappropriées. J’étais tellement convaincue que de me libérer de la dépendance ferait émerger l’être de lumière selon mes croyances à son sujet, que la moindre émotion négative était insupportable.
J’avais une idée tellement stéréotypée du divin et de l’amour que je tentais d’y correspondre, de m’y conformer. Même si je savais que l’image était un leurre, je nourrissais tout de même ces croyances de façon inconsciente. C’est en choisissant de tomber les masques que l’illusion s’est révélée petit à petit.

Jusqu’à en arriver à me dire que de libérer les vieilles croyances pour en adopter d’autres n’était pas suffisant pour changer ma vision de moi-même et de la vie. 
Comme le regard sur moi-même définit ma vision du monde, il me fallait changer ma façon de voir, de me considérer. Puis finalement, pour changer réellement de vision, il me fallait changer mon point de vue, mes yeux et oser voir à partir du cœur.

On ne passe pas directement de la vision duelle à la vision qui unifie, comme on change de lunettes. On va apprendre à lâcher les résistances en goûtant la paix ressentie lorsqu’on cesse de juger. 
La fonction du cœur c’est l’harmonisation, ce qui veut dire qu’il fait avec ce qui est, dans l’instant. Il permet ainsi l’équilibre naturel des forces intérieures. 



En fait j’ai cru que pour trouver l’équilibre, il me fallait doser mais il semble que ça ne marche pas de cette façon. Il s’agit plutôt de marquer un temps d’arrêt, pour observer et laisser le cœur agir.

Cette dépendance et sa libération n’ont pas pour but de me faire gagner en force de volonté ou encore en sagesse dans des choix judicieux mais simplement de lâcher prise quant à la volonté, de l’associer au cœur plutôt que de continuer à lutter intérieurement. 

C’est en acceptant ma faiblesse, mes limites que le cœur s’ouvre par la gratitude et l’humilité. La puissance de l’amour s’expérimente par l’acceptation et ce pouvoir révélé dans l’alchimie émotionnelle démontre l’obsolescence de la lutte, des stratégies de l’ego et sa façon d’envisager le monde.

Cependant, lorsqu’on décide de suivre le cœur, on n’arrête pas de juger. 
Le mental continue de compartimenter, de cogiter mais on ne se laisse pas duper. 
On accueille ses pensées avec la compassion d’une mère qui écoute les questions de son enfant sans chercher à lui répondre mais en étant là tout simplement. 
L’enfant ne cherche pas forcément de réponses, il s‘amuse à questionner, il apprend à se situer dans le monde, à savoir qui il est. Il veut juste être entendu, pris en compte, reconnu par son entourage.

Il est naturel d’être perdu lorsqu’on décide de suivre le cœur puisque tous nos repères n’ont plus de valeur et comme notre vision de l’amour et du pouvoir est définie par l’ego, selon ses critères de sélection, on entre dans un univers inconnu. 
De plus, notre cœur porte des blessures et notre mémoire a associé l’amour à la vulnérabilité, la souffrance. 
La peur d’aimer est ancrée profondément et elle peut empêcher d’oser faire ce retour à sa vraie nature qui est l’amour inconditionnel.

Alors on avance avec prudence jusqu’à être convaincu de la pertinence de choisir l’amour en toute circonstance, de se tourner vers l’intérieur et de laisser faire le divin en soi. 

Reconnaitre les stratégies de l’ego et leur inefficacité à long terme est déstabilisant parce que le premier réflexe sera de le condamner. Or ça n’est pas lui qui est « mauvais » mais ce sont ses stratégies qui sont trop radicales, restrictives et excluantes. 


La personnalité panique à l’idée de voir les choses telles qu’elles sont en réalité puisqu’elle a toujours fait en sorte d’occulter ce qui ne lui, plaisait pas. 

Mais comme elle est amenée au cœur, elle prend confiance lorsqu’elle constate que la paix qu’elle a toujours cherchée est là. Peu à peu, elle tombe amoureuse de l’énergie amour et se laisse convaincre de se dénuder. 
Commence alors un partenariat où la personnalité est délestée de ses peurs, de ses masques. On va commencer par retirer les étiquettes collées aux choses, puis se pose le problème de savoir ce qu’il faut garder et lâcher puis finalement on se dit que le plus simple, c’est de confier tout ce qui arrive au divin.

Et en revenant au cœur, c'est-à-dire en ne donnant pas foi au discours intérieur, la présence divine se manifeste par la paix, un sourire aux lèvres et un peu plus de courage pour continuer la même gymnastique. 

Pour me libérer de la dépendance, j’ai plusieurs choix devant moi. Celui d’activer la volonté, d’exercer un contrôle sur mes impulsions mais ce avec quoi on lutte se renforce, s’amplifie et l’accumulation des énergies refoulées peut imploser d’un moment à l’autre. Ou de faire confiance au cœur et de le suivre sans juger ni supposer ce qui adviendra tout en ayant confiance d’être sur la bonne voie.  

J’ai choisi d’agir à partir du cœur et en m’y logeant chaque fois qu’une peur ou une émotion négative surgit, ainsi j’apprends à reconnaitre l’énergie du cœur non plus en cherchant à la comprendre ou la définir mais en la ressentant. Du coup les images, les étiquettes s’effacent avec l’illusion du savoir intellectuel.

Je ne sais pas où me mènera ce choix mais peu à peu, je constate que la confiance grandit, la paix devient constante et le quotidien beaucoup plus léger. C’est déjà un cadeau qui m’invite à être présente à ce que je suis, et me libère de la peur de l’avenir. Tout m'amène à vivre dans le moment présent sans opposer de résistance. Je me suis accordée une journée de repos, de détente, hier. J'avais écrit cet article puis au moment de le publier, je n'ai pas été motivée. J'ai choisi de prendre soin de mon corps physique en priorité et de vivre dans la réalité. 
L'appel actuel est au détachement! J'ai zappé la webconférence de Caroline Blanco et en l'écoutant ce matin, je peux constater que la résistance est encore forte chez beaucoup de personnes en chemin. Elle est très courte parce que Caroline a oublié de faire les manipulations nécessaires afin d'interagir avec les participants. Là encore, une forme de résistance se manifeste dans cet oubli que les psy pourraient qualifier d'acte manqué... 
Il me vient une idée à propos de l'ego qui est assez claire. 
"Vouloir chasser l'ego, c'est comme dire à ses pieds qu'ils n'ont pas de valeur et qu'on va se faire amputer afin de marcher droit". L'image parle d'elle-même! 

L’égo est partout ! – Le 26/11/2014
On a tous une idée bien particulière au sujet de l’égo. On en parle un peu partout et chacun a sa propre définition de cet ombre si redoutée faisant pourtant partie de nous. Je n’ai certainement pas encore découvert toutes ces facettes, mais dernièrement, une grande partie de ce qu’il est et de ce dont il est responsable m’a été montrée plus clairement. J’ai donc envie de partager avec vous ces dernières prises de conscience…


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci