Près de 48 heures de pluie et ça continue ! De temps en temps, l’idée que les chemtrails sont à l’origine du dérèglement climatique, fait son apparition, mais comme j’ai décidé de cesser de juger, même si c’est folie pour l’ego, ça passe tout seul quand je reviens au cœur.
Je sais aussi combien il est facile de nourrir
la peur en laissant le mental développer toute une série d’arguments qui sont logiques
en apparence mais qui n’ont pas de sens lorsqu’on ne doute pas de ses origines
divines et de la puissance de l'amour.
Non seulement le fait de juger, de critiquer, me sort de mon cœur mais
si je suis le fil tricoté par l’ego, je me retrouve prisonnière de son
raisonnement, de la peur, de la culpabilité et du découragement.
Repérer les moments où je me laisse manipuler par la peur
me permet de comprendre ce qui reste encore dans l’ombre et en appelant la
source divine en moi, en lui demandant d’équilibrer les forces internes, déjà,
la paix revient et je ne tombe pas dans l’auto-accusation, la dévalorisation,
le déni. Ce qui est, n’est pas à remettre en question mais c’est la façon d’interpréter
et surtout de rejeter qui créé des barrières et bloque le flux de l’énergie
de vie.
Puisque toutes mes souffrances trouvent leur origine dans
le désaveu, le rejet de parts de soi, le désamour vis-à-vis de la personnalité,
de l’ego ou des corps reliés à la matière, en cessant de me juger, de me
condamner, je rétablis l’ordre divin à l’intérieur, permettant la libre circulation
de l’amour énergie. Enfin, je rétablis l’ordre, ma personnalité choisit de voir
à partir du cœur et c’est la source qui fait le reste.
C’est là toute la
difficulté ; ne rien faire quand ça remue en dedans !
Casser la réaction, le réflexe d'agir pour compenser un mal être interne.
Nous sommes tellement conditionnés au sujet de ce qu’est l’amour,
qu’on continue de croire qu’il faut agir, rebondir, jouer les héros pour
mériter d’être aimé. Au niveau humain, c’est tout à fait logique et compréhensible
puisque toue la société est fondée sur le besoin de réussite sociale, de
performance, le besoin de prouver ses sentiments, sa valeur, son amour ou son
dégoût…
Et nous appliquons ces principes dans notre monde intérieur.
Nous continuons de penser et d’agir de cette façon. On a bien du mal à s’aimer
quand on ne fait rien, ou pire encore quand on pense mal faire. Comme nous
interprétons tout selon les croyances, selon les références de l’ego, on pense
que plus on en fait et plus on a de la valeur, de raison d’être aimé. D’ailleurs
les religions entretiennent ces croyances qui leur donnent du pouvoir, en maintenant
l’humain dans la prison du mental, l’éloignant de la source en lui. On est en
quête de récompense et on craint les punitions parce que tout notre système
logique est basé sur la comparaison, la hiérarchisation et la poursuite d’un idéal, la projection
vers le futur, comparé au passé.
Je vois bien qu’à la fin de la journée, si je n’ai pas fait
grand-chose, j’ai tendance à me critiquer, à m’insulter même !
J’ai
commencé par libérer ce concept de « faire pour être », en coupant le
mental dans son raisonnement par la phrase : « je fais toujours de
mon mieux à chaque instant ». Même si c’est une forme de conditionnement,
ça calme le mental et le corps physique qui se détend procure un état de
relaxation propice à la paix, l'écoute et la réception.
Le monde spirituel est régit par l’amour inconditionnel et
pour y accéder, le cœur doit être ouvert. A ce propos, instinctivement, je m’étire
très souvent et ressens le besoin d’ouvrir ma cage thoracique depuis quelques
jours. C’est une chose que je n’ai jamais faite du moins pas aussi souvent et en
si peu de temps. Comme je ne freine plus rien mais me contente de voir sans m’attacher
outre mesure aux commentaires, le positionnement à partir du cœur me montre les
choses sous un angle différent, totalement nouveau. Mais je ne laisse pas l’ego
s’emparer de cette vision. Il élabore des théories, raisonne selon ses
paramètres limités et même s’il élargit sa vision je connais sa façon de voir
et d’interpréter qui a tout de même l’intérêt de le rassurer.
Il a besoin de
cohérence, de compréhension et je lui offre en le laissant élaborer ses
hypothèses sans y croire, sans en faire une vérité absolue. De toute façon le
seul fait de permettre à l’énergie de la source de circuler sans entraves, de
faire ce mouvement de retour au cœur, suffit à démonter les théories qui
semblent tout à fait logiques et sures pour quelqu’un qui ne connait pas sa
vraie nature.
Quand je vois le nombre d’espèces animales éteintes en très
peu de temps, je me dis que c’est la représentation de tout ce que nous rejetons
en nous-mêmes. Tous ces aspects intérieurs qui sont dans l’ombre, l’ignorance,
qui agissent selon l’instinct de survie, la peur, sont des appels à revenir au
centre.
La nature nous montre que l’harmonie est possible puisqu’elle se fonde
sur ce principe, permettant à la vie de se déployer dans de multiples formes où
chacun participe à l’équilibre de l’ensemble. Elle s’épanouit dans la danse de
la vie et de la mort. La mort n’est pas une fin pour elle mais un éternel
recommencement.
Notre vraie nature est aussi régie par les lois
universelles de l’amour inconditionnel et en se laissant guider par elle, on se rend compte
que notre vision egotique n’est pas totalement fausse mais incomplète, déviée. Mais bien que l'âme et la personnalité fonctionnent de façon totalement opposées, l'amour divin a le pouvoir de les unifier.
Petit
à petit les croyances obsolètes sont dissoutes dans l’accueil de ce qui est.
Le
fait de ressentir les émotions, de ne pas les bloquer, rétablit l’équilibre
interne naturellement. Peu à peu en se déplaçant régulièrement de l’ego au cœur,
on casse le réflexe inconscient de l’ego, on se libère de l’emprise de la peur.
En accueillant ce qui est, l’amour se diffuse sur tous les
corps et va remplir les espaces sombres qui apparaissent alors comme des
énergies amplifiées par le rejet. En ramenant ces aspects au cœur, ils s’équilibrent
d’eux-même, en trouvant leur correspondant lumineux et en s’y associant.
On se libère de l’emprise de l’ego en revenant au cœur et
en agissant depuis ce point de vue. La vision du cœur permet de comprendre que
rien en soi n’est à jeter mais a juste besoin d’être vu, éclairé, aimé, accepté
pour s’harmoniser à l’ensemble.
Ceci se réalise par le divin en soi et la
volonté se situe uniquement dans le fait de vouloir manifester l’amour. L’ego
agit selon des stratégies, des croyances élaborées sur l’idée de séparation, de
hiérarchie, de comparaison…
Le cœur ne fonctionne pas du tout de la même manière,
il n’a pas besoin de connaitre pour aimer, de calculer pour gagner, de
réfléchir pour choisir d’ailleurs, il ne choisit pas, il compose avec ce qui est.
Il existe dans le mouvement, entre vie et mort, inspire et expire entre fusion
et distance…Sa nature c’est d’harmoniser, de nourrir l’organisme d’oxygène, de
recycler ce qu’il reçoit, de rayonner l’amour et la lumière sur toute vie. Il n’a
pas besoin de prouver sa valeur, il manifeste la vie et sa communion avec la
source le préserve du jugement, du besoin de preuves, des questions
existentielles. Il est alors il sait.
Chaque mouvement de rejet en soi, est une forme de négation
du divin. Il semble donc logique de se sentir séparé, isolé lorsqu’on rejette
un aspect de soi.
Si on admet être issu de la source divine, porter en soi l’étincelle,
la lumière christique, on ne peut exclure quoi que ce soit.
C’est comme si nous
disions à la source qu’elle est imparfaite. La personnalité qui se sent exister
par comparaison, en étant dans l’action qu’elle aura définie comme juste selon
des critères faussés, en essayant de briller, en exerçant son pouvoir sur
autrui, ne sait pas faire autrement que de se situer en jugeant ce qui est.
Mais quand on l’amène au cœur, elle communie avec l’âme et dans cette fusion,
elle perd peu à peu le besoin de se sentir exister selon ses croyances basées
sur l’isolement. Cette union la libère de la peur de perdre, de mourir, d’être
abandonnée, rejetée, exclue.
Ce mouvement de retour au cœur, d’écoute de son corps
physique, de ressenti et d’ancrage au point zéro, ne laisse aucun doute quant à
la nature divine de tout ce qui nous constitue et l’obsolescence du jugement.
Jusqu’au moment ou la certitude
permet de faire confiance à l’amour en soi malgré toute la logique du mental
qui se désagrège. La personnalité perd ses anciens repères mais comme elle est
sécurisée dans le mouvement de retour au cœur, elle peut surmonter la peur de l’avenir
qu’elle ignore totalement.
Elle va déployer toutes ses stratégies par réflexe de
survie mais comme l’amour la touche, comme il l’entoure, comme elle est
accueillie sans jugement, elle libère peu à peu la peur de l’échec, de l’inconnu.
Elle n’est pas jugée ni condamnée par le cœur alors elle se détend et accepte
de se laisser guider. Il ne faut pas oublier que sa plus grande peur, c’est de
disparaitre et comme elle est aimée, elle cesse de lutter, de croire qu’il lui faut
gagner l’amour puisqu’elle expérimente la fusion avec l’énergie du cœur. Elle
participe alors au mouvement de retour au cœur avec enthousiasme.
Elle comprend que l’acte le plus héroïque, c’est d’accepter
ce qui est, et de faire confiance au divin, à la puissance de l’amour. Son
besoin de comprendre est satisfait par les signes, les sensations de paix, de
joie et d’amour ressentis lors de l’accueil des pensées, émotions, surchargées
énergétiquement.
La douleur de la sciatique semble diminuer. Elle est
toujours là mais ne se fait plus sentir avec autant de force. Je peux constater
qu’elle augmente lorsqu’une pensée de peur se manifeste. Mais si j’examine
celle-ci, si je l’amène au cœur, elle se dissout et en même temps la douleur s’en
va. J’ai parlé à cet endroit de mon corps et lui ai demandé de me délivrer son
message. Déjà, je n’ai pas anticipé du tout la ou les réponses, j’ai laissé
venir les pensées nouvelles et j’ai pu constater que le message premier, c’est
la nécessité de revenir au centre mais aussi de revenir au moment présent, d’être
a l’écoute des besoins du corps physique. Mon âme, ma présence divine m’enseignent
à gérer mon temps selon ses besoins et pas uniquement selon ceux du mental.
Ce n’est pas nouveau mais si le message est récurent c’est parce
que ça me pose problème. D’un autre côté, je ne force pas non plus mais j’apprends
à écouter, à entendre et à tenir compte des petits signes de blocages internes
qui me ramènent au cœur.
Il s’agit avant tout de manifester l’amour en soi et pour
le moment le mouvement de retour au cœur est à imprimer en profondeur.
C’est l’action
appropriée en toute circonstance, le mouvement de base à réaliser afin d’aligner
tous les corps sur la fréquence de l’amour.
C’est ce mouvement qui permet à l’amour
d’imprégner tous les corps et de les harmoniser afin que le geste manifesté dans
la matière, soit bienveillant, emprunt de respect à l’égard de toute vie. Mais
tout ceci se réalise en dehors de la compréhension mentale et donc des stratégies.
Le geste ne nait pas d’un choix mental mais il devient l’impulsion naturelle
et spontanée du cœur. On ne cherche pas à savoir si c’est juste puisque on fait
confiance au divin en soi que l'on reconnait en tout ce que nous sommes. Et c’est après, avec du recul qu’on se rend compte
que le geste posé était tout à fait approprié au moment où il a été réalisé.On en voit les aspects pédagogiques et en premier lieu l'amplification de la paix et de l'amour en soi. La période est à la révélation de tout ce qui en nous a besoin d'être unifié, en conscience.
Nous sommes dans la phase où nous pouvons voir les choses telles qu'elles sont en vérité afin de libérer les illusions. Nous savons que l’ancienne façon de faire ne rend pas heureux mais nous ne savons pas encore comment le nouveau se mettra en place. Mais comme tout est donné de façon équilibrée, on reçoit la réponse et la question, le problème et la solution, au moment où l'on revient au cœur. On se rend alors compte que tout s'harmonise en ce lieu, que nous n'avons rien d'autre à faire que de nous y loger en toute confiance pour que la magie opère, que le divin et l'âme agissent de concert.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci