mercredi 19 novembre 2014

« Besoin d’ancrage, d'être présente »






Je suis réveillée depuis deux heures et des petits signes de début de sciatique se font sentir. J’ai lu ce que dit Lise Bourbeau à ce sujet et ça semble coller. C’est une peur quant à l’avenir, une culpabilité d’être attaché aux biens matériels et la peur de manquer. Je n’ai pas envie de chercher la cause réelle de cette douleur naissante parce que je doute de plus en plus de la valeur des interprétations. Je me contenterais d’essayer d’être présente, attentive à ce qui se manifeste en dedans. Les interprétations sont subjectives et elles naissent à partir de croyances. Voyant comment celles-ci peuvent être changeantes, je me dis que c’est encore une illusion de plus que de s’accrocher à l’une d’entre elles. Je ressens un changement profond immense mais pour le moment tout semble chercher à s’harmoniser à l’intérieur, à s’équilibrer.
Le détachement semble être le programme actuel à intégrer. Au niveau de la personnalité, il y a des peurs récurrentes et naturelles qui surgissent et comme tout s’écroule, comme les anciennes croyances ne font plus sens, même celles qui envisagent le corps physique comme multidimensionnel sont encore trop associées à des images, des concepts, qui faussent l'interprétation, ça créé un sentiment de perte et de confusion. 
Du coup, à 10h, je n’ai toujours pas pris de médicaments. Je ne sais pas si c’est le fait de l’écrire mais une bouffée de chaleur monte doucement mais sûrement. Là, le lien semble évident entre bouffée et angoisse. Je n’ai même pas la force de réagir et même si c’est une « bonne » chose selon mon désir de lâcher prise, c’est plus une forme de lassitude générale qui en est à l’origine.

mardi 18 novembre 2014

« Vouloir contenir la Vie, c’est un projet insensé, impossible ! »






Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Voilà le constat du jour qui n’est pas pour me déplaire. Réveillée à 6h par la chaleur et certainement le besoin de produit puisque j’ai encore diminué les doses hier. J’apprécie grandement de ressentir à nouveau les émotions parce que ça ne me revient plus avec violence et parce que ça n’est pas non plus à longueur de journée. Je ne me dis plus que mon bonheur dépend de cette libération à la dépendance puisque celle-ci a son sens. Elle manifeste les croyances de séparation et d’enfermement que je libère peu à peu en accueillant les émotions qui leurs sont associées. 
Ce processus n‘a pas pour objectif de me séparer de la douleur mais plutôt de m’aider à ne pas la rejeter systématiquement ce qui a pour effet de l’amplifier.
C’est une première étape qui nécessite d’agir progressivement et patiemment et le sevrage est en fait un excellent moyen de réintégrer mon corps physique, d’accueillir le vivant, de libérer mon âme de ses blessures, en me familiarisant avec mes émotions, tout en douceur.

lundi 17 novembre 2014

« Se libérer du drame »





Record de sommeil battu ; près de neuf heures ! Féliz, le chat m’a bercée et s’est allongé contre les parties de mon corps qui étaient tendues. Je commence à voir quand une tension se manifeste et à en deviner la cause. Je n’interprète pas mais me contente de faire le rapprochement, de repérer les signes, le moment où une émotion se manifeste et la façon dont le corps physique y réagit. Idem pour les bouffées de chaleur que je traite de la même façon qu’une émotion ou une pensée « négative » ; par l’accueil sans jugement ni commentaire. 
Il est clair que ça n’arrête pas la montée énergétique qui semble liée à un blocage. 
C’est comme si l’énergie se trouvait coincée et par le fait grossissait au point d’exploser. 
Je n’en fais pas une vérité mais une piste de compréhension, une hypothèse à vérifier. J’essaie simplement d’écouter les pensées au moment où les gouttes de sueur commencent à perler. 
Très souvent, il y a une tension en même temps c’est pour cette raison que je pense à un blocage énergétique.
En fait, la pensée « négative » créé une tension qui manifeste une résistance intérieure, une difficulté à laisser faire ou encore une focalisation excessive ou injustifiée.

dimanche 16 novembre 2014

« Intégrer l’énergie de l’unité »






J’ai été réveillée ce matin, par des couinements de chien. Cra, c’est son nom, a les boyaux en vrac depuis hier après midi à cause de sa boulimie scatologique et je dois la sortir toutes les trois heures. Elle s’appelle de cette façon parce qu’elle est crado, enfin selon mon point de vue. Elle adore manger les crottes de chat, elle s’en délecte mais ça la rend malade. Elle ne s’est jamais baignée pourtant la rivière est proche et accessible. Au départ, je l’avais appelée crapaude sans trop y réfléchir, juste parce que ces sons m’étaient venus puis c’est devenu Cra tout court. Quand les gens me demandent son nom, ils restent perplexes et ça me plait bien de casser les clichés. 

Les gens choisissent des noms à leurs chiens pour se valoriser à travers eux tout comme la « marque », la race. On aime s’entourer de belles personnes, de beaux animaux mais aussi de beaux objets, d’une belle maison, d’une grosse voiture comme pour prouver sa valeur mais c’est complètement bidon. Non seulement on ne fait que nourrir l’image mais en plus on s’éloigne de l’être essentiel.
L’apparence, la surface, sont des manifestations de ce que l’on est en dedans mais très souvent pour ne pas dire toujours, on s’identifie uniquement à l’enveloppe au lieu de la considérer comme une interface, un moyen de manifester notre essence et de communiquer avec l’extérieur.

samedi 15 novembre 2014

« Accepter ce qui se manifeste en soi jusqu’où, combien de fois ? »





Une longue nuit de sommeil réparateur me donne de l’enthousiasme. Je n’ai rien planifié pour la journée mais déjà, j’ai de l’énergie, je me sens bien dans mon corps physique. Plutôt en paix et relativement confiante quant à ma capacité d’oser regarder mes ombres en face. 
A propos d’ombre, j’ai entendu un certain être, le "malin" s’adresser à moi en ces termes : « alors, tu ne crois pas en moi ? » Ce à quoi j’ai répondu « si mais je ne te considère pas comme un ennemi ». Comme il n’y avait pas de peur dans mes propos et que j’ai dit ce que je pensais réellement, la voix ne s’est plus fait entendre. Je n’ai pas cherché non plus à la faire taire mais comme je ne suis pas entrée en réaction, le dialogue s’est arrêté de lui-même.
On en fait des tonnes au sujet du diable et de Dieu mais en fait nous portons ces deux vibrations en nous. Quand on est enfermé dans le monde de l’image, quand on est totalement identifié à la personnalité seule et que l’amour de soi repose sur l’apparence, on est très sensible aux icônes et on va nourrir les fantasmes qui nous éloignent encore plus de l’être. 
S’identifier à une seule part de soi-même nourrit l’esprit de division et revient à vivre dans un monde irréaliste.

vendredi 14 novembre 2014

« De la croyance à la certitude, pas à pas »





J’ai vraiment la sensation d’être quelqu’un d’autre depuis quelques temps et encore plus depuis le 12 novembre. Déjà, la paix qui devient un état d’être quasi permanent change non seulement mon quotidien mais en plus, la légèreté s’invite dans mes pensées et mes gestes. Il reste encore des choses à libérer mais je ne le vois plus comme un challenge. 

L’idée même de devoir guérir s’estompe à mesure que j’intègre l’acceptation dans ma vie. C’est un concept, une philosophie qui n’est pas facile à comprendre mais son application démontre que c'est le chemin de la paix intérieure.
Bien que je lise encore quelques articles ou messages qui parlent de l’ascension, ça n’est plus un objectif ou encore une espérance nécessaire à mon bien-être. Plus je suis ancrée, présente et moins je m’accroche aux illusions, aux croyances. Le sentiment d’être bienvenue sur terre croit à chaque connexion à la terre mère et m’aide à voir au-delà des apparences. 
J’ai enfin eu le goût de cuisiner et j’ai été étonnée de constater que même ma façon de manger avait changé, sans que je l’ai voulu ou cherché. J’ai mastiqué longuement la nourriture et pour une fois je ne me suis pas limitée à un seul plat. J’ai carrément pris du plaisir à me nourrir !  

jeudi 13 novembre 2014

« Chercher l’équilibre entre accepter et agir »





Et bien ce matin, j’espère que la journée sera meilleure que celle d’hier ! Pas évident d’appliquer les connaissances que je transmets ici, quand tout semble partir en cacahuète en dedans ! Je me suis renfermée dans ma coquille et n’ai rien fait de la journée. C’est assez logique de vivre ça puisque je tente de libérer le masque que je porte depuis mon adolescence. C’est dingue de constater combien quelques milligrammes en moins peuvent chambouler mon rythme. Je n’avais aucune motivation à agir et même le seul fait de cuisiner m’a beaucoup coûté. Le menu se compose d’un plat de spaghetti depuis plus de cinq jours ! Derrière cela, il y a comme une grande lassitude à vivre, à assumer le quotidien, le corps physique et ses nombreux besoins.  
Quand le chaos se faisait sentir, j’essayais de revenir au cœur, de focaliser mon attention sur ce centre, sans y parvenir. Le mental tournait en boucle sans que je puisse l’arrêter ou même le calmer. Et même si je sais que je ne suis pas seulement mes pensées, j'ai eu bien du mal à prendre du recul.
Voyons si je peux gérer mon temps de façon à ne pas sentir l’ennui, la pesanteur de l’incarnation. Et surtout si j’arrive à ne pas me laisser envahir par les pensées morbides, le découragement. Le seul truc qui me calmait, c’était de me dire ; « c’est normal, ça passera »