On dirait que l’ajustement intérieur continue. J’ai eu
chaud cette nuit, au point de me réveiller en nage. Comme je ne cogite plus et
que je me contente de vivre selon l’élan du moment, non seulement le corps
mental se repose mais la paix et la joie sont au rendez-vous. Quand je parle de
joie, il s’agit plutôt de la sérénité qui vient quand on ne s’accroche plus au
mental.
C’est un peu comme si je me trouvais avec des cancanières et que je ne
les écoutais pas. Du moins comme si je les entendais parler sans intervenir et
sans les croire. Exactement la même réaction que dans la vie. Les rares fois où
j’entends des gens parler d’autres personnes en les critiquant, soit je m’en
vais soit je dis ce que je pense, si je sens que ça sera entendu.
Je relativise
en inversant les rôles ou en disant que personne n’est parfait, à l’abri de ses
propres peurs et que tant qu’on ne sait pas gérer ses émotions, on aura des
réactions imprévisibles, décalées ou exagérées.
En général, pour ne pas créer de conflit, enfin pour être dans l’affirmation sans donner l’impression d’être au-dessus, je me prends en exemple. Je n’hésite pas à relater des situations où je suis sortie de mes gonds, où j’ai réagi de façon démesurée mais où j'ai su demander pardon.
En général, pour ne pas créer de conflit, enfin pour être dans l’affirmation sans donner l’impression d’être au-dessus, je me prends en exemple. Je n’hésite pas à relater des situations où je suis sortie de mes gonds, où j’ai réagi de façon démesurée mais où j'ai su demander pardon.