Je suis soulagée de constater que la fièvre a disparu même
si je suis encore fragile. Rien de tel que d’expérimenter son pouvoir d’aimer
pour mettre en évidence ses propres ressources, sa capacité d’auto-guérison.
Rien de tel que d’accepter ses faiblesses pour trouver sa force et comprendre
que la dualité est perçue de façon erronée.
C’est en revenant en son cœur, en
regardant à partir de cet organe directeur que notre vision s’élargit parce que
l’amour en soi libère de la tyrannie des apparences.
La dualité apparait alors
comme un moyen de se connaitre intimement, en profondeur, de forger son opinion, de s’affirmer en
réunissant tous les aspects de la personnalité.
L’unité se réalise par l’acceptation,
l’amour de soi amplifie par la connaissance de soi et lorsqu’on sonde les
profondeurs de son être, on découvre le potentiel lumineux.
Comme je l’ai déjà
dit, dans ce monde de contraste, toute chose contient son opposé. C’est la
nature de cette dimension qui permet de s’élever au-delà du mental, de pouvoir
réaliser l’unité en acceptant de se laisser guider par le cœur qui ne juge pas
mais qui inclut.
L’intelligence du cœur nous ouvre à l’amour inconditionnel
de soi et par extension nous permet de considérer l’autre comme un frère, un
égal. Notre conscience s’enrichit par la réunification de tous les aspects de
notre être. A l’échelle individuelle, on constate que c’est en accueillant une
émotion que celle-ci s’équilibre et délivre sa lumière.