Me voilà à nouveau plongée dans la mélancolie ! Un
réveil moyen après une nuit agitée et la vision d’un soleil orange voilé par
les nuages, participent à cet état d’être.
Je ne vais pas nourrir la nostalgie
par des regrets mais plutôt accueillir les émotions qui surgissent avec les
pensées plutôt sombres. Puis laisser l’impatience s’exprimer en respirant
profondément afin de dégager cette énergie bloquée.
Le souffle est libérateur
et je viens de l’appeler à faire du ménage à l’intérieur afin que mon ciel se
dégage.
Les petits frissons ressentis alors que j’invitais mon enfant intérieur
et mon âme à me communiquer leur rêve commun me confortent dans le fait que
tout est bien, que je n’ai pas à me soucier de l’avenir.
De toute façon,
vouloir anticiper en ayant si peu de repères est la meilleure façon de risquer
d’angoisser. Au lieu de ça, j’appelle l’énergie de la confiance en soi, à m’habiter.
Il suffit de peu pour être rassurée, un frisson à propos et le tour est joué.
Évidemment, il faut que le mental suive, qu’il n’ait aucun doute quand à la
façon de mon âme de manifester sa présence. Mais comme celui-ci est aimé, pris
en compte et plutôt bien traité, peut-être même un peu trop mais ça…, du coup,
il est réceptif, ouvert et confiant.